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EDC de 37051

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Anger

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Article HRP relatant du passé des personnage, inutilisable RP.


Neurolink enabled.
Initialization..........Done.
Loading Memory..........Done.
Execute Memory? O/N
$> O
    Il ne comprend pas, il crie, il hurle et essaie de me faire changer d’avis. Il fait les cent pas dans la pièce nerveusement, cherchant une solution, il n’y en a qu’une seule, l’abandon. Le coup de feu part et il s’effondre dans un bruit sourd. Il agonise sous mon regard de sang, cherchant une dernière bouffée d’air. Une expiration, un dernier souffle de vie.

    Il meurt.
    Il est revenu hier soir, malgré la cuve. Il refuse d’abandonner, me criant encore et encore dessus. Les objets volent sur les murs, une colère l’emplit tandis que je garde un calme olympien. Je me lève, un couteau au sol est ramassé. Il me scrute, le regard inquiet. Lorsqu’il tente de prononcer une phrase, seul le silence provient de sa gorge tandis qu’un filet de sang gicle régulièrement sous la pression d’une artère tranchée. Il s’effondre, une main se tend faiblement.

    Il meurt.

    Il a continué à enquêter dans son coin, posant des questions et sondant la matrice. Mais il oublie que je sais aussi m’en servir. J’ai débarqué chez lui, il était en plein decking et m’a fixé avec stupeur. Balbutiant des excuses et des remords tandis que les meubles se brisent sous mes coups et que son deck vole en éclat. Chaque jour, cette colère que je retiens au plus profond de mon âme prend du terrain. Chaque jour, je repousse l’échéance de ma soumission à cette IA. Mais lui ne semble pas vouloir le comprendre. Je ne veux pourtant pas le blesser, ni le tuer. Mais je le dois… Pour sa propre sécurité.

    Alors un premier coup au visage le fait tituber, son nez craquant sous les phalanges. Un autre vient le plier, touchant en plein thorax. Un coup de genoux remonte sur son visage et il s’effondre au sol. Je serre mes poings et m’appuis sur son torse en haletant, le frisson monte en moi comme à chaque fois, extasiant chaque parcelle de mon corps. Son visage encaisse le plus gros des attaques répétées de mes poings, le sang coule des arcades et de la lèvre fendue, tandis que ses yeux peinent à s’ouvrir. Je saisis finalement son crâne, une main à l’arrière et l’autre le tenant fermement au menton. Un coup sec, un craquement.

    Il meurt.

    Ce sera la dernière fois qu’il tentera quoi que ce soit. . Je m’en assurerais. Il ne doit pas revenir, elle est de plus en plus maîtresse de ma volonté et je ne peux plus lui résister. Je sens son envie de tuer qui monte en moi, la faim doit être rassasiée et je ne vois qu’un seul être en face de moi pour la combler.

    Il n’a pas le temps d’enchaîner son speech habituel, le premier mot se transforme en gémissement quand son visage rencontre à nouveau un poing bien connu. Il tient pourtant debout, me défiant du regard et affirmant sa volonté de me sortir de mon enfer quotidien. Un coup de botte à piques dans le ventre à vite raison de celle-ci et il atterrit contre une armoire, se tenant le ventre ou sa chemise se tache de sang. Il gémit et me fixe, la volonté se fait tenue, remplacée par une peur sans fond. Je ne lui laisserai aucun répit.

    Chaque cellule de mon corps bouillonne de colère et d’extase tandis que ma respiration se fait haletante, j’ouvre un sac posé non loin, en sortant divers armes qui laissent présager de la suite.

    Il recule au sol, me fixant avec terreur alors que son dos heurte une bibliothèque. Le piège est refermé sur le geai alors qu’un regard gris et froid le sonde, une lourde batte s’abat sur son tibia gauche. Il hurle tandis que l’os se brise sous les assauts répétés de celle-ci, la jambe droite y passe rapidement et il ne peut plus fuir, condamné à subir ma colère. Une botte écrase des doigts dans un bruit immonde d’os et de cartilages broyés, le tout couvert par les hurlements du piaf. J’abandonne bien vite les objets contendants, pas assez extasiant… La pince, meilleure amie de l’amputation et des tortionnaires. Un doigt, un cri. Deux doigts. Un hurlement. Trois doigts. Des pleurs. Et bien sûr, pour limiter le saignement, cautérisons tout cela…

    Le plaisir dure encore quelques longues minutes. Il gémit faiblement au sol, aux portes de la mort. Ses mains amputées de nombreux doigts s’agitent sous les spasmes de son corps, ses jambes brisées remuant faiblement. Son regard est vide, comme si toute lueur d’espoir avait disparue. La mort prend peu à peu son dû. Il est l’heure de l’étape finale.

    Une lame plonge dans son bas-ventre, remontant rapidement tandis qu’il gargouille doucement. Les boyaux se vident au sol dans une puanteur immonde tandis que ses yeux se révulsent. Un dernier spasme, un dernier râle.

    Il meurt.

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Seven
03 Avril 2016
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