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EDC de 36988

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Cacher

déséquilibre mental

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Au final, la chanson reflète parfaitement l'état d'esprit de la personne, à savoir quelqu'un de tourmenté par ses problèmes personnels et incapable de se cantonner à quelque chose (aussi bien à ses paroles qu'à ses actes). Nous sommes confrontés à une véritable lutte intérieure dont tous les combats mèneront forcément à la même fin : la lumière (celle de la mort d'une part ou celle de la guérison d'une autre).

Je sors de mon bureau. Je file au cercle de la banque pour faire les transactions aux dg des entreprises. Je traverse ce long couloir du cercle en dandinant mes petites fesses sous ma jupette. Connexion rapide au terminal, transfert de mes dossiers, primes puis coup d'oeil aux caméras.
Je suis anxieuse ce soir. SMI et Arma sont en guerre contre ceux qui gouverne le secteur, et l’élection de la nouvelle ambassadrice ne fait pas unanimité en ce moment. En sortant de la banque, j'observe les combats qui ont lieu dans la rue. Je fais vite rentrer ma petite employée toute fraîchement arrivée et ma fille qui sont dans la rue, blessées. Premiers soins, bandages, puis une fois tout le monde sur pied, je quitte la banque...
Je regarde ma caméra, hausse les épaules, change le digi et vais m’asseoir dans le canapé tout proche. Jambes croisées, je me connecte à la Matrice, je commence le relevé de vente de mes entreprises, souriante, très satisfaite de la journée. Les entreprises se portent à merveille aujourd'hui.
Je flâne un peu sur mon deck, sucette en bouche, mes yeux se ferment, j'humes l'air. Mais la réalité me rattrape vite, et mon sourire disparaît en sentant une odeur inconnue. J'ouvre les yeux en sursaut et... j'entends une voix, avec un sourire narquois sur le visage.
-Alors, on veut toujours me résister, jouer avec moi ?
Je blêmis, le boucher est face à moi, il a réussit à hacker mon digi profitant de mon moment de rêverie... Je suis bête... Trop bête.... Je n'ai pas été vigilante, pourquoi suis je restée ici à flâner et à rêver ? Je me reprends rapidement pour ne rien laisser paraître.

-et ben, il vous en aura fallu du temps, vous n'êtes pas si compétent que vous le prétendez.
Je le nargue, et je prends un violent coups qui me replie sur moi même. Un second homme entre, puis un troisième, ils m'obligent à me relever, ce que je fais sans me faire prier, je ne resterais pas à genoux face à eux, plutôt cloner !
Je me fais prendre mes armes, mais, je souris en coin, s'ils savaient ! J'ai des hydros cachés dans les poches de mon trench mais on me demande de retirer mon manteau... Merde ! Mais, je suis de nature un peu trop sanglante et j'ai encore une autre arme cachée sur moi. Je vais m'en sortir!
-Alors mademoiselle, je vous veux, je vous aurais, je vous l'ai dit. Zeta fouillez la, prenez lui tout ce qui pourrait nous blesser et ou servir d'arme.
Je lui soutiens son regard, je reprends des coups violent dans le visage par un de ses hommes. Ils veulent m'emmener, mais je résiste à mes geôliers. Je me retrouve à genoux une second fois, je sers les poings très fort. Je ne suis pas leur esclave, je ne resterais pas à genoux !
Je relève la tête, je veux les regarder en face... Je ne m'abaisserais pas. Je leur fais front et j'encaisse les coups pendant que Zeta me fouille et trouve ma dernière arme cachée sur moi... Je me retrouve comme nue : ils m'ont dépouillée de toutes mes armes...
Je prends de violents coups pour me faire comprendre que je suis à leur merci puis... le dernier coups m'achève, et je perds connaissance...
Je finis par revenir à la surface, une elfe face à moi. Je prends alors conscience d'un nouvel environnement : je suis attachée sur un siège dans une cage...
Je suis prisonnière... Je suis... tombée...
Je détourne le regard, je réfléchis mais j'ai mal de partout, et l'elfe s'adresse à moi après avoir fait un signe de tête à quelqu'un derrière moi que je ne vois pas, immobilisée sur ce siège.
-vous allez rentrer dans l’ordre noir, Alpha vous veux, il aura ce qu'il décide. Est-ce que vous voulez nous rejoindre ?
Je la fixe, secoue la tête :-non !
-vous n'avez pas le choix, rentrez dans l'ordre, je veux vous entendre crier que vous voulez.
Elle me fixe, je secoue à nouveau la tête et répète encore ma réponse. Elle me frappe violemment le visage, je sers les dents, je l'avais sentis venir celle la. Elle frappe comme une elfe, je laisse un sourire se dessiner pour lui faire comprendre qu'elle peut taper l'elfette. C'est pas ses coups de NI qui me feront craquer. Elle s'arrête tout à coup et me fixe.
-vous allez céder et dire ce que je vous demande de dire, et vous crierez.
J’essaie de me débattre mais, je ne bouge pas d'un millimètre, je détourne le regard, j’essaie d'observer autour de moi.... moi attachée, des barreaux, une porte avec des barreaux, une trousse aux pieds de l'elfe.....Qu’elle ouvre et sort une seringue, je plisse le nez, que va-t elle faire ? C'est pour moi, ça, ah non ! Pas de seringue !! Je blêmis, j'ai une phobie des seringues, je ne les supporte pas. J’appréhende, elle s'approche. Maladroite, elle s'enfonce la seringue dans sa propre cuisse. Alors une elfe, qui tape comme une NI normal ! Mais qu'elle soit maladroite et pas agile, bizarre. J'ai trouvé son point faible, je laisse un petit sourire apparaître et attend la suite. Et là... une aiguille s'enfonce brutalement dans mon bras.
Ma geôlière vient de m'injecter une drogue, je me sens mal... très mal...
Vous avez été créée pour accomplir une certaine destinée mademoiselle.
Je ne suis pas comme les autres, je suis celui qui va vous mener à votre destinée.
Je me retrouve calmée et anesthésiée. L'incapacité à mentir, réfléchir, les maux de tête et la confusion me prennent d'assaut dès le début. Martèlement idéologique... état de semi-conscience avec un casque audio sur la tête ou le code de l'ordre noir tourne en boucle... Je finis par reprendre conscience, je suis encore lucide, et j'entends le boucher derrière moi.
Mais quelque chose change... Je commence à être d'une froideur et d'une insensibilité extrême. Comment est-ce possible ? Qu'est-ce qui m'arrive ? Je ferme les yeux, je garde pour moi tout ça, j'hume l'air. Pas de parfum. Je tiens le coups, je ne détournerais pas mon regard de toi. Argh ! Ce casque audio qui me martèle le cerveau ! J'ai une migraine épouvantable, je veux que ça cesse... Je cherche son visage apaisant pour l'ancrer dans ma tête. Je tiendrais, je tiendrais !
-A qui devez vous obéir ? l'elfette recommence avec ses questions.
- Pas à toi ! Je veux sortir, j'exige de sortir d'ici !
Je ne me laisserais pas faire, je reste ferme, sur ma position. Aïe ! Ma tête... J'ai mal. Des migraines horribles me prennent et ce code qui me martèle le cerveau... J'ai mal... Je prends un coups au visage et elle me hurle une question dans les tympans. Je puise dans mes forces, mon esprit: je ne détournerais pas mon regard de toi... Son visage apparaît encore et la réalité me rattrape, j'ai froid, j'ai mal au coeur, il me manque... Ah ! Ces cris, ce code! je suis perdue, je ne veux pas lui répondre alors je répète en boucle cette phrase :
- Pas à toi ! Je veux sortir, j'exige de sortir d'ici !
  • Pas à toi ! Je veux sortir, j'exige de sortir d'ici !
  • Pas à toi ! Je veux sortir, j'exige de sortir d'ici !
  • Pas à toi ! Je veux sortir, j'exige de sortir d'ici !
Je ne cesse de répéter ces mots, je deviens d'une humeur exécrable, j'ai mal, je reçois des coups dans le visage, puis soudainement, des dagues se plantent dans mon ventre... Elle me torture, elle me fait subir des choses inimaginables. J'ai mal, mais je puise en moi, une force qu'ils ne peuvent m'enlever... Son visage, même avec le sang qui coule de ma bouche, cette odeur de sang... Moi, je ferme les yeux et son parfum me rassure et me redonne assurance.
Je me vide de mon sang, je me sens mal, elle veut que je crie, je ne lui obéirais pas... Je chuchote, je tiens tête, mais ma capacité de concentration et de réflexion s’amenuise. Le boucher perd alors patience, entre dans la cage, et hurle sur l'elfe Beta.
- Si vous ne l'avez pas dans nos rangs avant ce soir, je vous clone avec l'acide !
Il me fixe, je relève la tête, je suis forte, mais j'ai mal, je me sens de plus en plus mal, je me vide de mon sang, mes blessures sont trop importantes.
Il finit par se mettre face à moi, il donne son trench à l'elfette, remonte ses manches et s'approche, je soutiens son regard comme je le peux avec le peu de force qui me tiens encore éveillé.
Il me montre l'acide, en me demandant si je sais ce que c'est, je secoue la tête. Il m'explique ce qu'il va me faire avec ça, je souffle, j'ai des défaillances cardiaques, du mal a respirer, je tremble de douleur, j'ai du mal a garder les yeux ouvert mais je lui ferais pas le plaisir de flancher une seconde fois.
Il me repose la question, à qui dois je obéir. Je finis par murmurer dans une extrême faiblesse:
-A Alpha et Zeta
Je prends une grande inspiration et puise dans mes dernières forces:

- Mais pas à Beta ! Jamais, Jamais !
Je réussis a dire ses mots d'une voix grave, plus forte mais sans crier parce que je ne veux pas donner raison et n’obérais jamais à Beta.
  • Vous croyez m'avoir eu, et bien...
Je n'ai plus de force, et tombe inconsciente sur le siège qui me retient enchainée...

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