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EDC de 36896

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Blue Screen of Love

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Article HRP. Inutilisable In-Game.

♫ Portabellohead (2-3 Remix) - Jake Kaufman ♫


Et si la vie n'était qu'un programme, dont la suite d'instructions régulait les aléas de la vie?

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    Le vautour remonta jusqu'à la source de la traînée de sang qui traversait sa planque, intrigué. Qui pouvait être entré dans un état pareil, alors que peu connaissaient ce lieu? Arrivé dans la pièce la plus au fond, il posa les yeux sur une petite elfe à la chevelure rousse, et au visage délicat, entaché d'hémoglobine. Un lambeau de chair protubérait, là où aurait du se tenir son oreille droite. Recroquevillée dans le coin de la salle, elle semblait à peine consciente.

    Après un temps d'hésitation, il reconnut cette serveuse du Verdant, et il se décida à la traîner jusqu'à un canapé. Lui demandant rapidement ce qui avait pu se passer, il alla rapidement chercher du matériel de premier soin, avant de s'occuper de sa plaie temporale. Il appliqua dessus un bandage maladroit, avant d'appeler un contact, plus doué que lui en soins.


Reconnaissance.
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    Elle l'intriguait. Elle lui avait expliqué comment elle avait du reprendre la direction du bar, et les problèmes qui en découlaient, notamment sur l'effusion de sang récente. Ils avaient conversé un moment, elle, embarrassée d'émettre des remerciements, lui, d'en recevoir autant.

    Son regard, changeant au gré de leurs échanges, piqua sa curiosité à nouveau. Il pouvait briller comme le cristal le temps d'un sourire, puis absorber la lumière d'une teinte cobalt à la question d'après. Il ne se souvenait pas avoir observé ces variations lorsqu'il s'était fait servir, ces derniers temps. Elle lui proposa de passer au bar le lendemain, pour lui montrer quelque chose.


Intérêt.
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    Accoudé au bar, les piques habituelles fusaient entre le bleuté et sa sœur, ce qui arrachait de nombreux sourires à l'elfe, qui les regardait se chamailler quand elle n'était pas occupée à servir sa clientèle. A vrai dire, les habitués étaient servis avec moins d'attention que d'habitude, car la patronne préférait focaliser son regard fluctuant sur le vautour, désormais seul, qui vidait d'un rythme posé une pixélienne.

"J'voulais t'emmener quelque part en fait! Te changer les idées, tout ça."

    Les voilà partis à l'autre bout de la ville, vers un endroit qu'il connaissait déjà et appréciait pour son calme...bien qu'il lui soit arrivé d'en perturber la tranquillité. Assis sur l'un des canapés, seuls au monde, ils se regardèrent, discutant timidement. Intimidée par son teint exotique et ses railleries sans méchanceté, ses yeux azurés - par moments plus sombres - le parcoururent. Il appréciait les voir détailler jusqu'à ses plumes, la curiosité l'emportant sur la pudeur. Le contact physique s'installa, doucement, peut-être par peur d'effrayer l'autre. Elle releva la manche de son blouson, s'émerveillant à caresser les quelques plumes ébouriffées qui ornaient le haut de son bras; il restait hypnotisé par ses beaux yeux, mesmérisé par leur complexité.

    Il fut alors diverti par des réminiscences de la scène macabre s'étant déroulée à quelques mètres d'ici, brisant l'intimité naissante.


Découverte.
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    Il se réveilla, la tête de l'elfe endormie posée sur son épaule. Sa crinière flamboyante redescendait jusque sous la couverture. La couverture? Il ne se souvenait pas en avoir amené une, ni qu'elle se soit autant rapprochée de lui, d'ailleurs... Il bleuit rapidement, confronté entre le désir de prolonger cette situation et une gêne qui ne lui était vraiment, vraiment pas familière.

    Une tête émergea du canapé en face du leur. La frangine. C'était bien la seule situation pour laquelle la cécité du corbeau l'arrangeait... Après quelques paroles et une elfe réveillée, la sœurette repartit, arborant un sourire moqueur, volé pour l'occasion au geai.

    Le duo échangea des sourires gênés, puis s'esclaffa devant leur nervosité commune. Ils abordèrent le courage de regarder l'autre, se captivèrent, se capturèrent l'un et l'autre. Il approcha une main discrète vers elle; elle y glissa la sienne. Leurs doigts entremêlés se mirent à trembler - par inquiétude, peur, ou bien excitation? Peut-être un mélange des trois? Les sens se troublèrent, les respirations s'accélérèrent. Elle resta là, comme paralysée, tandis qu'il approcha son visage du sien, lentement, inexorablement. Il vint goûter aux lèvres rouges et charnues de l'elfe, qui, emportée par le tourbillon d'émotions, s'adonna, ou s'abandonna, à cette étreinte charnelle, détachée du temps.

    Mais leurs mains, commençant seulement à découvrir plus intimement l'autre, furent interrompues. Par sa peur. Auraient-ils du? Oui. Ils ont des sentiments, profonds, sincères. Mais elle est à présent effrayée de celui qui dort, l'ayant abandonnée à des responsabilités qu'elles ne peut endurer. Et s'il...et s'il venait à se réveiller?


Paroles réconfortantes; promesses de bonheur.
Union.
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    Diamants célestes.
Ils s'enlacent, cherchent un remède en l'autre. Des questions, des doutes, de la peur. Mais il faut les mettre de côté. Les cuves de clonages les ont rappelés à elles; il ont suffisamment souffert. Il faut vivre l'instant présent, là, maintenant.

    Ciel azuré, horizon éthéré.
Ils s'embrassent, les mains rencontrent le corps du partenaire, se livrent aux plaisirs de la chair. Un frémissement, provoqué par le goût irrésistible de cette relation, les parcourt.

    Mouvance électrique qui traverse son iris.
Le contact, d'abord impulsif, se raffermit, se détaille; il explore les silhouettes, les courbes, à la recherche de la chaleur humaine, méta-humaine, qu'importe! Il transcende les notions raciales, et la barrière vestimentaire du couple.

    Précieux saphirs, maculés par des impuretés de cobalt.
Les plumes se mêlent à la peau douce elfique, s'imprègnent de son parfum, l'engouement les mène l'un sur l'autre. Le désir brûle en eux, brille dans leurs yeux. Le baiser est interminable, ils sont en apnée, plongés dans le délice de savourer l'amant qui s'offre.

    Un océan interminable, insondable. Calme et regorgeant de secrets.
Ils s'interrompent, se regardent, nus, heureux.

    Puis percent les flots de l'envie, déterminés, vers des abîmes insondables.
Ils s'engouffrent, acceptent leurs désirs les plus profonds: ils sont libres d'être eux-mêmes.


Amour profond, véritable, ma̡i̵s҉̸̛ ͞d͡͞͞ȩ́͜l͠i̴̕̕c̀t͞u̧̡e̶ư̢x̸͟?҉


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Le début d'une trilogie d'articles que j'aurais du commencer il y a déjà une (deux?) semaine(s), mais qui a été retardé par de nombreux trucs (dont l'event Purgatoire, qui a eu lieu après chronologiquement) et dont, pour le moment, rien n'est fini d'écrire... Donc voilà, c'est décalé dans le temps, HRP, etc. Merci aux acteurs principaux de ce RP qui vont se dévoiler encore plus dans la suite!

◊ Commentaires

  • Shaia~37051 (566☆) Le 29 Mars 2016
    Putain. Juste génial poto

  • Lyssana~60446 (16☆) Le 29 Mars 2016
    ........ J'aurais pas pu mieux décrire cet idylle.. Bravo, vraiment.

  • Valion~36896 (365☆) Le 29 Mars 2016
    Vous allez me mettre la pression pour la suite. :3

    Au passage, il y a trois indices cryptiques dans l'image, un message (dont j'espère que certains vont le trouver parce que quand même) et deux emphases métaphoriques (que c'est joliment dit *-*).