EDC de 36259

Aucune réponse. Rien. Juste des parasites qui vont se planter près d'elle. Près d'une femme qui a causé la souffrance de sa propre moitié.
Et les autres tout autour qui pinaillent leurs réconfort.
Lui n'offrira aucune réponse car les actes dépassent les mots.

" Hoy! J'ai sans doute une grande gueule mais ont me pardonnera, car j'ai de grosses couilles pour assumer! " A.P.A.

Souffler sur les braises

- Sas Hack, Ash.

Aucune réponse émise : juste un rapide passage silencieux, une entrée en terre hostile, encore... A nouveaux sur leurs terres. Ses ex-terres pour combattre ses ex-hommes encore.
Mais il n'avait nulle armée cette fois : nul fidèle à le suivre, ni d'alliés contactés pour offrir l'aide non-désirée.
Juste seul et mal armé, seul et sans ordre de mission, seul et sans galon.

Et derrière lui, le sas se referme sans un bruit, le smog à peine perturbé par l'ombre qui sillonne les rues. Lui qui aime briller habituellement en deviendrait froid et sombre ; lui qui aime l'honneur du duel finirait assassin ; lui qui viole ses codes continuerait à sombrer.

Et l'ombre poursuit sa route, morne et fade, sans adrénaline. Sans vie.
Elle court et entre dans cette prison, longe les murs, suit le bourreau sans un mot ou geste trahissant sa présence. Elle se pose dans la cellule, calmement et patiente, s'abreuvant de cette vue, s'enivrant lentement d'une colère non familière. L'envie de meurtre, l'envie de sang, l'envie... d'étancher la soif d'une lame depuis trop longtemps restée dans son fourreau.
Et l'ombre devient gargouille de cette cellule fermée, figée, inébranlable. Sans vie.
Sa progéniture avait été souillée, oeil crevé, jambe tranchée, mains brisée... Et elle serait finalement offerte en pâture au rats, comme du vulgaire bétail! La barbarie l'avait toujours révulsé. Il avait toujours mis un point d'honneur à être une noble lame, mais étais-ce trop demander à cette cité?
Et l'ombre sort sa lame, boucher et bourreau, de son enfant et vole la vie.
Le sang gicle sur les présents qui venaient d'ouvrir la porte, qui venaient de donner le signal : c’était le moment d'agir, le moment de sortir, le moment de vivre et de ressentir de nouveaux cette ivresse l'envahir. Il bondit alors contre cette porte, tout wolfer dehors, tout instinct d'animal blessé et traqué en alerte.
Son épaule percute le corps du gobelin se tenant devant les geôles, l'élan l'entraîne loin au travers du couloir maintenant libre. Loin surtout, des assaillants qui se pressent à sa suite.
La course débute. Déboussolé et sonné par son propre assaut, il vacille dans le couloir à la recherche de l'équilibre. Il esquive ou subit, laisse les agri s'échouer contre les murs l'ayant à peine heurté et laisse les tirs ennemis frapper leurs complice, de fierté perdues de ne l'avoir eu.

La sortie est au sud... Sud... Sud... Mais tellement de personnes devant lui! Jambières runner comme appuis, il bondit à l'entrée du premier couloir qui l'éloignerait des renforts.

- ça pue... ça pue... ça pue!
- Oh putain, l'con il va où?!

Et la course continue. Et les renforts ennemis affluent. Et le corps meurtris sous warp ne cesse de hurler sa peine entre esquive et coups reçus. Il perdure tout de même, continuant sa course lente, blessé, essoufflé.

- Suivez-le c'est un cul d'sac!

Mais il avait reçu un ordre. Juste un seul finalement, dans cette délivrance : celui de ne pas se faire chopper. Encore.
Et devant d’inéluctable défaite, il s'assurera la réussite de la mission, en faisant ce qu'il s'était toujours refusé : traîner son honneur dans la boue, jeter son aura guerrière dans le cratère, et finalement se cuver lui-même...

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- Elle va bien?
- L-x va bien?
- Merci père.
- Oh.. Arachide, merci.
- Jolie victoire l'As.
- Vous redorez l'armée!
- mes félicitations, les plus sincères
- votre travail sera récompensé
- L'Empire gagne.. Depuis qu'il t'ont offert carte blanche
- j'ai peur de ce que tu peux faire
- Yo! C'est parti, tu te réveilles enfin?

....

...

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Krrsshhh, Krrsshh et la flamme s'allumeVolute et panache, la pièce s'enfumeOh... Douce muse ton retour est un fardeauAlors que valse la fumée sous mes yeux clos