EDC de 35633
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Ne pleurez pas...
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Le regret me dévore alors que je la vois disparaitre. Une porte de la villa criant de souvenirs, de douceurs et d'amours effacés, se referme dans son dos. J'aimerais tant pouvoir l'ouvrir et voir son doux visage mais il est trop tard maintenant... Les larmes continuent à couler sur mon visage fermé. L'écho de ma mémoire résonne...
Il y a deux ans...
- Ne pleurez pas Lady...
Déjà, le destin, nous séparait... J'essayais par des paroles empreintes de tristesse de lui apporter le réconfort dont elle avait besoin... J'aurais voulu voir s'adoucir ses traits, j'aurais voulu détailler un visage heureux comme aux premiers jours et en emporter le souvenir dans ma prison de glace. Mais, j'étais impuissant.
Mon regard restait posé sur nos mains entrelacées scellant un pacte dont je ne pouvais encore saisir le sens. Un pacte qui me ferait revenir d'entre les morts en temps voulu.
Mes lèvres se mouvaient dans le silence que l'émotion m'imposait. Au travers de la chaleur de sa présence au près de moi, je ressentais déjà le froid de notre séparation, au travers de la chaleur des larmes, le froid de la cryogénisation...
Je l'enlaçais doucement, humant un parfum que je trouvais si doux. Malgré l'aspect dérisoire de cet au revoir, face à l'Eternité, un avenir obscur semblait déjà se dessiner.
La pudeur me retint d'exprimer véritablement mes sentiments. Après tout, je ne suis qu'un homme, j'avais le droit d'abandonner, de me retirer, d'être égoïste...
L'échange silencieux s'acheva sur un baiser. Un baiser déposé par la Lady au creux de ma paume. Un baiser plein de tendresse, plein de promesses
Elle s'eclipsa finalement.
Déjà la même porte se refermait dans son dos. Déjà la même douleur me déchirait. Déjà...
Mon regard restait posé sur nos mains entrelacées scellant un pacte dont je ne pouvais encore saisir le sens. Un pacte qui me ferait revenir d'entre les morts en temps voulu.
Mes lèvres se mouvaient dans le silence que l'émotion m'imposait. Au travers de la chaleur de sa présence au près de moi, je ressentais déjà le froid de notre séparation, au travers de la chaleur des larmes, le froid de la cryogénisation...
Je l'enlaçais doucement, humant un parfum que je trouvais si doux. Malgré l'aspect dérisoire de cet au revoir, face à l'Eternité, un avenir obscur semblait déjà se dessiner.
La pudeur me retint d'exprimer véritablement mes sentiments. Après tout, je ne suis qu'un homme, j'avais le droit d'abandonner, de me retirer, d'être égoïste...
L'échange silencieux s'acheva sur un baiser. Un baiser déposé par la Lady au creux de ma paume. Un baiser plein de tendresse, plein de promesses
Elle s'eclipsa finalement.
Déjà la même porte se refermait dans son dos. Déjà la même douleur me déchirait. Déjà...
Le temps avait coulé et comme l'eau qui creuse la montagne et qui se forme un lit pour devenir une rivière, il avait rodé ceux qui pouvaient encore le ressentir.
Le temps plus corrosif que la mort, plus pesant que la détresse, seul Dieu que l'Homme ne saura jamais maitriser. On aura beau crier détenir l'Immortalité, pouvoir vivre une Eternité, tout n'est qu'illusoire...
Il avait ravagé le Monde presque heureux qu'il m'avait semblé quitter. Je le retrouvais anéanti et pourtant, si je ne voulais pas plonger à mon tour dans ce néant, il fallait garder espoir.
Le temps plus corrosif que la mort, plus pesant que la détresse, seul Dieu que l'Homme ne saura jamais maitriser. On aura beau crier détenir l'Immortalité, pouvoir vivre une Eternité, tout n'est qu'illusoire...
Il avait ravagé le Monde presque heureux qu'il m'avait semblé quitter. Je le retrouvais anéanti et pourtant, si je ne voulais pas plonger à mon tour dans ce néant, il fallait garder espoir.
La nuit entre ses bras avait été douce... Surement trop courte, mais je devrai m'en contenter... Je n'avais plus qu'à croire qu'un jour je revivrai ces quelques instants de bonheur...
Au réveil, je m'eclipsai en silence, nous nous reverrions le soir-même. Pour les "a...." Je voulais chasser ce mot de mon esprit, il n'était que synonyme de tristesse et déception.
Au réveil, je m'eclipsai en silence, nous nous reverrions le soir-même. Pour les "a...." Je voulais chasser ce mot de mon esprit, il n'était que synonyme de tristesse et déception.
- Ne pleurez pas Lady...
L'écho d'un passé que l'on aurait souhaiter oublier...
Les larmes étaient versées, encore une fois...
Les larmes étaient versées, encore une fois...
- Je vous en prie, je suis là... Je serais toujours là...
- Moi aussi...
La confusion...
- Ne m'oubliez pas...
- Jamais...
- Revenez-moi...
- Dès que je le pourrais, je vous le jure...
Des paroles échangées comme les souffles d'un amour naissant...
- Soyez heureuse...
- Jamais je ne pourrais l'être sans vous.
Ces dernièrs mots me glacèrent d'effroi. Elle en profita pour disparaitre. La douleur me brulait, mon coeur me criait de la suivre, semblait vouloir s'arracher du reste de mon être pour L'accompagner, mais, il resta bien en place... J'aurais voulu qu'il s'arrête pour que tout ceci cesse enfin.
- Destin ! Foutu Salopard !
Les larmes continuèrent à couler sur mon visage fermé.
L'écho de ma souffrance résonna avant de s'effacer dans le silence de ma solitude...
L'écho de ma souffrance résonna avant de s'effacer dans le silence de ma solitude...
- Ne pleurez pas Lady...
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Dialogue avec un page vierge.
12 Avril 2013
1217√
10☆
4◊
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◊ Commentaires
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Hazel (362☆) Le 21 Juin 2013
Joli... Musique accompagnant très bien