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Papillon blème, nuit passée
L’enseigne lumineuse brillant dans la nuit attire les papillons à la vie éphémère, aux nuits sans lendemain. Tu promets un palace de par ton appellation et je vois en toi le salut des corps vidés de toute âme, de leur essence. Tu m’ouvres tes portes pour m’offrir plus que la compagnie de l’alcool et des hommes aux mœurs légères. Tu m’accueilles en ton sein et fais de moi la servante de soirées qui oscillent entre stupre et luxure.
Je te vois tel que tu es, tel que j’ai connu ton univers de débauche jusqu’alors sombre et alcoolisé.
Combien d’erreurs ai-je commises pour me retrouver happée par tes néons blafards ? C’est le cœur en berne que je pousse tes portes et pose un pied dans cette dimension dont on m’avait un jour dit : « Ne t’en approche pas, ne te lie pas. Ils sont vos ennemis. »
Je te vois tel que tu es, tel que j’ai connu ton univers de débauche jusqu’alors sombre et alcoolisé.
Combien d’erreurs ai-je commises pour me retrouver happée par tes néons blafards ? C’est le cœur en berne que je pousse tes portes et pose un pied dans cette dimension dont on m’avait un jour dit : « Ne t’en approche pas, ne te lie pas. Ils sont vos ennemis. »
Papillon, j’ai battu des ailes pour quitter l’obscurité où je perdais mes couleurs. C’est ici que la lumière éblouit à nouveau mes yeux devenus presque aveugles.
Armacham Plaza, Armacham, juste Plaza. Mon guide porte le nom de ce que je fuis : Night, la nuit. L’ironie pousse la blague trop loin, car ce petit papillon est bien fade lui aussi et ses ailes brisées me rappellent ce que je fus autrefois. Est-ce ma première épreuve ?
Armacham Plaza, Armacham, juste Plaza. Mon guide porte le nom de ce que je fuis : Night, la nuit. L’ironie pousse la blague trop loin, car ce petit papillon est bien fade lui aussi et ses ailes brisées me rappellent ce que je fus autrefois. Est-ce ma première épreuve ?
« Même dans la pénombre, on peut trouver de la lumière. »
Faut-il croire ces paroles lorsqu’elles viennent d’un être plus décharné encore que vous ne l’avez jamais été ? Ce gage d’espoir fait battre les ailes dans mon dos. Et l’arrivée de celui pour qui je me les suis lacérée me pousse à tenter un premier envol en solo. Sa seule présence m’élève.
Sa dernière parole m’achève. Les ailes se rétractent, la chute libre et rien pour m’empêcher de heurter violemment le sol.
Sa dernière parole m’achève. Les ailes se rétractent, la chute libre et rien pour m’empêcher de heurter violemment le sol.
« Arrête de mentir et de sourire quand ça ne va pas, imbécile. »
Il fait nuit malgré la lumière. Il fait noir malgré l’espoir. Il fait mal et aucun mensonge ne peut m’en protéger.
Les papillons sont attirés par le reflet de la lumière dans l’eau, ils y sombrent et meurent à son contact. Les simples d’esprits quant à eux n’ont besoin que d’un verre d’eau pour se noyer. Il me suffit de plonger le regard dans les lagons calmes de ses yeux pour perdre pied et couler.
Une année n’aura suffi à panser la plaie, le couteau de ses mots s’y engouffre toujours sans la moindre résistance. Je désespère de guérir un jour.
Les papillons sont attirés par le reflet de la lumière dans l’eau, ils y sombrent et meurent à son contact. Les simples d’esprits quant à eux n’ont besoin que d’un verre d’eau pour se noyer. Il me suffit de plonger le regard dans les lagons calmes de ses yeux pour perdre pied et couler.
Une année n’aura suffi à panser la plaie, le couteau de ses mots s’y engouffre toujours sans la moindre résistance. Je désespère de guérir un jour.
J’ai franchis la porte de son antre, guidée par le son de sa voix et le pas répétitifs de ses souliers sur le sol. Je me suis laissée bercer par sa voix, photographiant ses faits et gestes, mémorisant ses paroles comme je l’aurai fait avant, il y a longtemps de cela.
Il m’a parlé et j’ai écouté. Il a dit les mots qu’il ne fallait pas et j’ai tenté de m’évader. Mais comme un oiseau en cage qui se serait épris de son bourreau, je n’ai su fuir malgré la petite porte ouverte qui me donnait accès à une liberté conditionnelle.
Et j’ai craqué. Le cocon de mensonge qui ne me protégeait que de moi-même s’est brisé. Un barrage, une prison qui a laissé s’échapper des larmes innocentes et chargées de peines sombres et d’espoirs déçus, si seulement il y en avait eu.
Je n’ai pas dit les mots clairement. Je ne les ai pas prononcés. Mes lèvres les ont tracés alors que son regard s’y perdait, et je crains qu’il n’ait compris ce que je ressentais alors pour lui. L’idiote amoureuse de l’idiot, lui-même amoureux d’une femme.
Elle doit avoir de magnifiques ailes. Peut-être est-ce un ange, un être formidablement magnifique et qu’en comparaison, le minuscule papillon d’un soir que je suis ne peut en aucun cas rivaliser. Alors je bats des ailes pour m’enfuir. Et je pleure sur les ailettes qui se déchirent sous mes sanglots.
Léon, encore et toujours, mais cette fois j’exècre ton nom, ton amour, tout ce que tu es et que je n’aurai.
Il m’a parlé et j’ai écouté. Il a dit les mots qu’il ne fallait pas et j’ai tenté de m’évader. Mais comme un oiseau en cage qui se serait épris de son bourreau, je n’ai su fuir malgré la petite porte ouverte qui me donnait accès à une liberté conditionnelle.
Et j’ai craqué. Le cocon de mensonge qui ne me protégeait que de moi-même s’est brisé. Un barrage, une prison qui a laissé s’échapper des larmes innocentes et chargées de peines sombres et d’espoirs déçus, si seulement il y en avait eu.
Je n’ai pas dit les mots clairement. Je ne les ai pas prononcés. Mes lèvres les ont tracés alors que son regard s’y perdait, et je crains qu’il n’ait compris ce que je ressentais alors pour lui. L’idiote amoureuse de l’idiot, lui-même amoureux d’une femme.
Elle doit avoir de magnifiques ailes. Peut-être est-ce un ange, un être formidablement magnifique et qu’en comparaison, le minuscule papillon d’un soir que je suis ne peut en aucun cas rivaliser. Alors je bats des ailes pour m’enfuir. Et je pleure sur les ailettes qui se déchirent sous mes sanglots.
Léon, encore et toujours, mais cette fois j’exècre ton nom, ton amour, tout ce que tu es et que je n’aurai.
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I remember...
16 Janvier 2013
1113√
4☆
7◊
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◊ Commentaires
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Amar (211☆) Le 16 Janvier 2013
C'est pas ton heptade dit moi ^^. -
Léon~34645 (0☆) Le 16 Janvier 2013
C'est pas de ma faute, c'est pas de ma faute !
Un bel article avec le champ lexical du papillon ! Merci.