EDC de 35279
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Cacher
I Les portes du pénitencier
L’objet tremble dans ma poche. Il vibre à chaque message reçu, et je n’arrête pas d’en recevoir. Des inquiets, des profiteurs, d’autres qui s’interrogeant. Et cette ordure qui ne me lâche pas la grappe, ce vautour au crâne brillant éclaboussé du sang de chaque citoyen…
Je voudrai couper toutes les communications, marcher sur ce transmetteur et me fondre dans le tissu rouge du canapé où mon corps s’affale, vidé de toute énergie. Partout sur ma peau, il y a le mélange du parfum acre et lourd des cellules de prisons et de celui plus délicat mais assassin de Léon. Comme si la prison m’avait violée et que le gardien de celle-ci se soit permit de panser les plaies pour se faire pardonner.
Je voudrai couper toutes les communications, marcher sur ce transmetteur et me fondre dans le tissu rouge du canapé où mon corps s’affale, vidé de toute énergie. Partout sur ma peau, il y a le mélange du parfum acre et lourd des cellules de prisons et de celui plus délicat mais assassin de Léon. Comme si la prison m’avait violée et que le gardien de celle-ci se soit permit de panser les plaies pour se faire pardonner.
Je n’ai aucun souvenir de l’arrestation. Travailler dans un bar n’interdit pas de boire, au contraire. Le skiwi est devenu un ami de galère et il coule dans mes veines, volant la place du sang que pompait autrefois mon cœur brisé. Je lui raconte mes déboires et sa surface vibre à mon écoute – ou sont-ce mes mains qui tremblent ? Je ne sais pas.
Dommage qu’ils n’en offrent pas un verre, en prison. Cela m’aurait évité d’être réveillée par la douleur et d’émerger dans une quasi obscurité poisseuse et puant le renfermé. J’ai eu peur pendant un instant d’être devenue une fille d’un soir, celle dont on ne veut pas à ses côtés lorsque l’on se réveille. Mais c’était pas le cas. Trois murs et un grillage, un sol épais et inconfortable, pas de vitre pour laisser passer la lumière du jour. C’était mon premier et unique soir en prison. Je m’en serai pourtant bien passé.
J’ai en mémoire le visage du gars qui m’a faite arriver là. L’auréole que j’avais cru voir au-dessus de sa tête il y a plus d’un an était en fait un simple effet d’optique qui cachait à merveille les deux cornes situées de part et d’autre de son crâne luisant de malfaisance. Un être abject doté d’un horrible nom, d’une personnalité écœurante et dont l’existence est la preuve de mon passage en enfer. Valstik.
Son nom me donne la gerbe. Ou bien sont-ce les relents de skiwi. Dans tous les cas, ça me donne un horrible goût dans la bouche. Et ce fichu communicateur qui ne cesse de vibrer pour m’avertir de messages dont je me contre fou. Léon. Amar.
Valstik ?
Son nom me donne la gerbe. Ou bien sont-ce les relents de skiwi. Dans tous les cas, ça me donne un horrible goût dans la bouche. Et ce fichu communicateur qui ne cesse de vibrer pour m’avertir de messages dont je me contre fou. Léon. Amar.
Valstik ?
Il date d’avant mon arrestation. Cette ordure me nargue et l’alcool n’aide pas à rester des plus neutres et stoïques dans ce genre d’instants.
Nous échangeons quelques banalités, des piques froides, des réponses dépourvues de cervelles de sa part et quelques autres bonnes réparties qui me créeront plus d’emmerdes que je n’en ai réellement besoin. Qu’importe, je n’ai pas l’âme à me faire rabattre le caquet par cet individu malsain. Cela dit, je pousse peut-être le bouchon un peu trop loin.
Nous échangeons quelques banalités, des piques froides, des réponses dépourvues de cervelles de sa part et quelques autres bonnes réparties qui me créeront plus d’emmerdes que je n’en ai réellement besoin. Qu’importe, je n’ai pas l’âme à me faire rabattre le caquet par cet individu malsain. Cela dit, je pousse peut-être le bouchon un peu trop loin.
« Bosser pour vous implique de vous prendre comme modèle et je préférerai être envoyée cent fois en prison plutôt que de devenir chauve et con.
Sur ce. »
Sur ce. »
Le dos en compote, la gueule de bois et par-dessus tout, je dois bosser. Si on peut reconnaître un unique avantage au vieux cornu, c’est qu’il payait mieux que l’Armacham.
Mais j’ai le sourire aux lèvres quand je me lève. Je souris quand je marche vers le bar. Je ris aux éclats en imaginant les idées sournoises qui passeront par la caboche vide et imberbe de l’autre mastodonte des affaires. Il n’a pas apprécié mon petit commentaire et j’attends de voir la forme sous laquelle il me répondra.
Cela dit, je risque de croiser Léon plus souvent que prévu, si je me mets à collectionner les aller-retours en taule par la faute de l’autre peau de vache…
Mais j’ai le sourire aux lèvres quand je me lève. Je souris quand je marche vers le bar. Je ris aux éclats en imaginant les idées sournoises qui passeront par la caboche vide et imberbe de l’autre mastodonte des affaires. Il n’a pas apprécié mon petit commentaire et j’attends de voir la forme sous laquelle il me répondra.
Cela dit, je risque de croiser Léon plus souvent que prévu, si je me mets à collectionner les aller-retours en taule par la faute de l’autre peau de vache…
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Informations sur l'article
I'm living...
16 Janvier 2013
1221√
7☆
13◊
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Personnages cités
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Amar (211☆)
Var(NetRunner) = Magi ;
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◊ Commentaires
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Amar (211☆) Le 16 Janvier 2013
Bah si tu t'en contrefou ^^ On s'inquiètera plus pour toi la prochaine fois -
L-X~19531 (1535☆) Le 16 Janvier 2013
Encore une victime...
Merde, c'est chaud d'être la fille du diable...
Sinon, beau style, agréable et tout, et tout! * -
Yankee (64☆) Le 16 Janvier 2013
J'aime, donc *, tu écrit bien ! Ensuite, chaque personnage a son lot d'ennuie qui les rends unique. -
Léon~34645 (0☆) Le 16 Janvier 2013
J'ai pas soigné, j'ai veillé.