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L'Antre des Anges
Je me souviens juste m'être réveillée dans cet endroit lugubre, sans personne autour de moi. Il n'y avait que moi, et cette voix glaciale qui m'indiquait entre chaque respiration sifflante où je me trouvais.
Je n'ai rien retenu de ce qui a été dit. Je suis sortie de ce trou à rats aussi vite que possible, et j'ai marché sans savoir où aller.
Puis le Monde s'est ouvert à moi, et j'ai rencontré un ange.
Je n'ai rien retenu de ce qui a été dit. Je suis sortie de ce trou à rats aussi vite que possible, et j'ai marché sans savoir où aller.
Puis le Monde s'est ouvert à moi, et j'ai rencontré un ange.
L'Antre des Anges. Pourquoi cet endroit ? Même Emy ne saurait le dire. Comme toujours, ce sont ses pas qui l'ont menée là-bas, sans qu'elle ne désire rien. Elle s'est retrouvée seule, dressée face à la porte d'un bar dont le nom l'incitait à entrer, à épancher ses problèmes dans un verre d'un quelconque alcool.
Pourquoi cet endroit ? La question ne se posait pas. Après un tel réveil, le Paradis correspondait, pour elle, à un grand verre de Skiwi. Quoiqu'un seul eut peut-être été trop peu. Alors plusieurs d'entre eux se sont suivis, un à un, que la jeune demoiselle engloutit sans y penser, par automatisme.
Pourquoi cet endroit ? La question ne se posait pas. Après un tel réveil, le Paradis correspondait, pour elle, à un grand verre de Skiwi. Quoiqu'un seul eut peut-être été trop peu. Alors plusieurs d'entre eux se sont suivis, un à un, que la jeune demoiselle engloutit sans y penser, par automatisme.
Embauchez-moi. Je veux bosser ici.
Je veux. Quoique Emy aurait dû remplacer cela par un "Je dois". Elle n'avait nulle part où aller, personne à qui parler. Et le seul endroit au monde qu'elle connaisse était celui-là : un bar miteux où elle venait de vider plusieurs bouteilles d'un alcool aussi fort que cher.
Sans raisons apparentes, elle fut malgré tout engagée. Ses premières heures de boulot se passèrent sans problèmes. Les jours se succédèrent. Ils étaient tous semblables, comme chaque bouteille, comme chaque verre.
Sans raisons apparentes, elle fut malgré tout engagée. Ses premières heures de boulot se passèrent sans problèmes. Les jours se succédèrent. Ils étaient tous semblables, comme chaque bouteille, comme chaque verre.
Et peu à peu, l'alcool ne parvint plus à soigner ses maux : ni la tristesse, ni l'ennui, et la solitude encore moins.
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I remember...
06 Décembre 2012
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