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Memento Mori 2
« La folie, c'est la mort avec des veines chaudes. »
The walls so high and youwon't feel
Tu marches, solitaire, tu tentes d'avancer quand à chaque pas tu chutes un peu plus. Ton corps est un souvenir que tu n'as pu ramener : à qui aurais-tu offert ce cadeau empoisonné ? Quelque part là-bas, tu te vois marcher, tu te sais agonisante et apeurée. Ils te proposent de t'asseoir et tu pourrais broyer des chaises tant la culpabilité et les regrets pèsent lourd sur tes épaules.
Je m'éveille. Chaque nuit. Chaque instant, je m'éveille : j'ouvre les yeux pour sortir du cauchemar qui vit sous mes paupières closes et dans lequel je m'empêtre.
Chaque mur qui te sépares des Murs est une prison dorée qui voit naître et mourir tes soupirs, tes sanglots. Le Smog effrayant et enivrant vole à présent et s'abat tout autour, transportant des fragments de toi, des poussières d'eux qui avilissent ce présent factice. Les funambules masqués avancent eux-aussi, sur le même fil où tu t'écorches l'âme, le fil du rasoir.
C'est toujours les mêmes images. C'est toujours ces mêmes visages : ils s'effacent l'un après l'autre, happés par l'éternelle mort, celle à qui l'on échappe de peu.
C'est une comédie macabre. C'est une comédie dramatique. Tu joues ton rôle, suppliant en pleurant sans honte : « Ne me laissez pas là-bas, ne me laissez pas, ne m'oubliez pas. Faites de nous des idoles, consacrez-nous, aimez-nous jusqu'à ce que nous ne soyons plus, car nous ne sommes plus. »
Le ciel. Le ciel était tellement beau que j'aurai pu mourir en le contemplant, cela m'aurait été égal.
Je n'ai pas eu peur de mourir...J'ai eu peur de continuer à mourir pour l'éternité.
Aujourd'hui, ils se trompent. Tu n'as plus de doute quant à leur folie et tu l'avais dit : ils sont tous fous. Tu pourrais crier, hurler, qu'aucun ne t'entendrait. Pas même elle, elle moins que les autres, elle l'aveugle qui a ouvert la bouche du monstre pour que vous vous y engouffriez un à un.
Elle qui lui dit aujourd'hui : mange les tous, il fait grand faim.
Elle qui lui dit aujourd'hui : mange les tous, il fait grand faim.
Ô Imperator pardonne-la, elle ne sait pas ce qu'elle fait.
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Tu n'as pas peur du noir, mademoiselle. Pleurs, tes peurs sont loin derrière.
Tu n'as plus peur des cris, mademoiselle. Pleurs, pleurs, il pleut même la nuit.
Tu n'as plus peur de rien, mademoiselle. Ne pleures plus, Emily. Tu meurs.
Je m'éveille. Chaque nuit. Chaque instant, je m'éveille : j'ouvre les yeux pour sortir du cauchemar qui vit sous mes paupières closes.
As-tu encore peur du noir, mademoiselle ? Ris, un jour il fera clair.
As-tu encore peur des cris, mademoiselle ? Ris, le Silence s'en est allé.
As-tu encore peur de tout, mademoiselle ? Cesse donc de rire, Emily. Tu es morte.
C'est toujours les mêmes images. C'est toujours ces mêmes visages : ils s'effacent l'un après l'autre, happé par l'éternelle mort, celle que l'on échappe de peu.
Vas-tu cesser de mentir ?
Vas-tu cesser de mentir ?
Cesse !
C'est une comédie macabre. C'est une comédie dramatique. Ils rient en dansant autour de moi et je lutte, je lutte pour faire un pas, un pas à gauche, un pas gauche.
Tu n'as plus de belles histoires, mademoiselle. Tu parles, et tes mots sont creux.
Tu n'as plus de belles chansons, mademoiselle. Tu parles, et tes chants sont vides.
Tu n'as plus rien de beau, mademoiselle. Tu parles, mais pitié, tais-toi donc.
C'est comme avant, quand j'étais NI. C'est comme avant, et je suppliais en pleurant sans honte : Ne me laissez pas là-bas, ne me laissez pas, ne m'oubliez pas.
Tu ne veux pas mourir, mademoiselle. Que peut-on ajouter à cela ?
Tu ne veux pas mourir, mademoiselle. Pourquoi es-tu là-bas ?
Tu ne veux pas mourir, mademoiselle. Emily, reviens...
Le ciel. Le ciel était tellement beau que j'aurai pu mourir en le contemplant, cela m'aurait été égal.
Je n'ai pas eu peur de mourir...J'ai eu peur de continuer à mourir pour l'éternité.
Impertinante ignorante, qu'as-tu fait de tes promesses ?
Impertinante ignorante, qu'as-tu fait de tes promesses ?
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Dye: Donner mes clones pour l'Imperium. Et attendre que l'éternité soit fatiguée de moi, ou l'inverse
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Il pleut...Encore.
A-t-il jamais cessé de pleuvoir sur cette ville ? Le ciel est comme toujours d'un gris sombre et froid: la pluie aussi. Comme si le drap de Smog tendu par-delà le secteur depuis ses quatre coins s'écoulait en fines gouttes d'aquarelles. Le monde déteint, inlassablement. Un lavis qui peint les marcheurs, cette foule chuchotante de silhouettes défigurées qui, créant un bruit de fond toujours identique, où que l'on soit, évoluent et stagnent réciproquement.
Une fumée cotoneuse, bout de nuage volé au ciel, y retourne en tourbillonant paresseusement. Un être indisctinct fume parmi cette masse mouvante d'êtres en noir et blanc. Elle ne s'en détache qu'à peine, de par le rougeoiement de sa cigarette. Comme marquée par le laser d'un sniper au bord de ses doigts, puis au bord des lèvres: la mort la frappe à bout portant, à chaque coup de coeur. Des détonations sourdes.
Le mouvement général semble lent si bien qu'il paraît inexistant, immuable. Ils avancent fixemment vers leurs tâches quotidiennes, tous, se détachant parfois du corps que forme la multititude pour s'écouler d'une artère principale à une veine plus restreinte, une ruelle ou l'autre. Un rassemblement pluricelullaire pour n'être qu'un; un malade aux métastases devenues innombrables, en phase final d'un cancer généralisé.
Elle est une celulle souche. Une de celles qui naissent malades, mais finissent par guérir miraculeusement. Mais bien qu'elle ait survécu au plus grand fléaut de l'Imperium, c'est une toute autre gangrène qui la gagne. Il n'existe qu'un remède à cela.
A-t-il jamais cessé de pleuvoir sur cette ville ? Le ciel est comme toujours d'un gris sombre et froid: la pluie aussi. Comme si le drap de Smog tendu par-delà le secteur depuis ses quatre coins s'écoulait en fines gouttes d'aquarelles. Le monde déteint, inlassablement. Un lavis qui peint les marcheurs, cette foule chuchotante de silhouettes défigurées qui, créant un bruit de fond toujours identique, où que l'on soit, évoluent et stagnent réciproquement.
Une fumée cotoneuse, bout de nuage volé au ciel, y retourne en tourbillonant paresseusement. Un être indisctinct fume parmi cette masse mouvante d'êtres en noir et blanc. Elle ne s'en détache qu'à peine, de par le rougeoiement de sa cigarette. Comme marquée par le laser d'un sniper au bord de ses doigts, puis au bord des lèvres: la mort la frappe à bout portant, à chaque coup de coeur. Des détonations sourdes.
Le mouvement général semble lent si bien qu'il paraît inexistant, immuable. Ils avancent fixemment vers leurs tâches quotidiennes, tous, se détachant parfois du corps que forme la multititude pour s'écouler d'une artère principale à une veine plus restreinte, une ruelle ou l'autre. Un rassemblement pluricelullaire pour n'être qu'un; un malade aux métastases devenues innombrables, en phase final d'un cancer généralisé.
Elle est une celulle souche. Une de celles qui naissent malades, mais finissent par guérir miraculeusement. Mais bien qu'elle ait survécu au plus grand fléaut de l'Imperium, c'est une toute autre gangrène qui la gagne. Il n'existe qu'un remède à cela.
Comme la cigarette s'arrache à ses lèvres, elle s'arrache à cet être vicié qu'est le peuple pour disparaître dans l'ombre d'un porche.
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I remember...
15 Octobre 2014
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