EDC de 34971
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Cacher
Quand la réalité nous rattrapent..
Quoi qu'on fasse on est toujours prit pour des fous par certaines personnes, je finis par penser que je suis tarée. Que je ne pense pas normalement, que j'agis impulsivement, maladroitement, que je contrôle rien alors que je fais tout pour. Tout m'échappe, y compris les gens, y compris moi-même. Je les repousse, parce que je veux pas qu'ils entrouvrent cette coquille dans laquelle je me cache, je veux pas qu'ils voient ces fissures. Je ferme la porte, à triple tour, je la barricade. Et pour les distraire je fais pleins de bruit, je camoufle, tout le temps je cache et protège ces bouts de moi, j'éloigne d'eux l'idée qu'il puisse y avoir des dégâts dans ma coquille.
Sur mon visage c'est la fête « mais ouuuui je suis happy, oui ma vie est tip top, mais oui j'ai le big smile toute la journée, je fais des blagues qui sortent de ce putain de cerveau incapable de réfléchir comme il faut, mais oui tout va bien » mais dans mon cœur c'est la tempête.
C'est si facile. En apparence, les gens ont une image de vous, plus ou moins fausse, une fois qu'ils vous connaissent, soit ils ont la confirmation de ce qu'ils pensaient soit c'est pour eux une révélation... alors leurs yeux vous jugent, et puis ça parlent, ça critiquent, ça comprends pas, jamais. Les gens ont ce pouvoir de vous retourner l'âme, de vous rendre encore plus perdu, de vous faire devenir dingue, de vous transformer en quelqu'un que vous ne vouliez pas être, qui ne vous ressemble pas...une loque vivante..
J'ai pas choisis les meilleurs chemins, j'ai pas pris les meilleures décisions, mais maintenant je suis là et j'avance avec peines, enfin non je stagne plutot.
Je pense que je passerai ma vie à mériter personne, à ne pas être à la hauteur, à jamais être l'unique présence qui suffit à faire sourire une personne, jamais celle qui fait la différence, jamais la préférence. Je suis ce que je suis, enfin ce que je pense être surtout, alors même si on ne me suit pas, même si je me retourne ne voyant que l'horizon, rien ne m'empêche d'avancer, trimbalant ces putains de déboires de merde, qui ne valent rien, qui pèsent pas lourd mais auxquels j'accorde trop d'importance, les surestimant. Bah oui, une vie toute plate sans problème c'est pas drôle alors autant tout grossir, ça occupe. Ça torture ou ça fait sourire, on utilise notre temps à gérer notre vie, s'en inventer une ou trouver des chemins, des raccourcis, des portes de secours, enfin c'est la jungle, le bordel.
On se bouscule, on s'aime, on se quitte et pourquoi ? On n'en sait rien. On passe notre temps à chercher comment être heureux, comment être aimer, on pense à notre vie, aux autres, est-ce qu'on est assez beau ? Est-ce qu'on est des gens bien ? Est-ce que notre vie va être belle ? On se pose des questions de merde qu'on croit existentielles, on trouve des sujets de conversations sans reliefs, sans but, sans intérêt, on s'intéresse à la vie des autres parce qu'autour de nous c'est de la merde. Moi j'adore écouter les gens, leur vie pourrie qu'il croit être la plus belle du monde, ou leur histoire qui commence nulle part et qui termine au sommet du monde, leur descente, leur ascension, j'aime entendre leur peine, écouter leur rire. Je veux essayer de les comprendre pour finir par me comprendre moi.
Je sais oui, qu'on dit qu' « avant de s'occuper des autres il vaut mieux s'occuper de soi-même » mais je peux pas m'occuper d'moi, j'échappe à moi-même. Et j'arrive plus à croire personne, j'arrive plus à croire en moi. Quand je dis que je l'aime plus, quand je dis qu'il me manque, quand je dis que je m'en fou. Je ne sais pas quoi croire. Vous savez ce que je suis ? Ce que je deviens ? Une bouffonne sans cœur,j'arrive pas à m'accrocher, je sais qu'il y a une partie d'eux qui ne collera pas, jamais, une pièce de puzzle qui voudra pas rentrer, mais c'est pas leur faute c'est moi qui suis une torturée.
Je sais pas comment nommer, définir toute cette merde, c'est pas de l' « exigence » envers les autres, je les idéalise pas (enfin si un peu quand même) mais c'est de la peur. J'ai peur, j'ai peur de tout. J'ai peur de ce que je suis, incontrôlable, c'est comme si je faisais des choses irréversibles, en courant les yeux fermés, comme si je ne me reconnaissais pas, je sais pas ce que je fais, je sais pas pourquoi je vire à droite, je sais pas pourquoi je freine alors que le feu est vert...
c'est tout moi, mais c'est vraiment mon genre de faire des choses irraisonnées et de me rendre compte après que je ne peux plus rien changer, il reste plus qu'à avaler mes remords et cacher mes erreurs, faire croire que j'en fais pas. Puis vient la question fatidique..
- Alors tu compte faire quoi maintenant ?
Je sais pas..
La seule réponse qui me vient.. je suis paumée , vidée..
Informations sur l'article
Les Aventures de Blue
30 Avril 2013
989√
5☆
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◊ Commentaires
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Artorias~22475 (96☆) Le 30 Avril 2013
Encouragements, n'étoile ! -
Amar (211☆) Le 30 Avril 2013
T'oublie une catégorie de gens, ceux qui te voient comme tu es et t'acceptent. -
Ella~7202 (137☆) Le 30 Avril 2013
Je suis comme je suis on m'accepte ou tanpis ...
On t'aime comme tu est ma belle .. quand on aime , on prend le tout pas juste une partie de la personne qui nous plait mais un tout^^ -
Grypium~23119 (248☆) Le 30 Avril 2013
Comme mon perso' a dit IG: Forsan et haec olim meminisse juvabit. -
Silver~3323 (1☆) Le 30 Avril 2013
(Ljd Silver je te mais une étoile pour se texte que je trouve beau ) -
