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Qui j'étais. Qui je suis.
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William Shakespeare.
"Soyez à vous-mêmes votre propre refuge. Soyez à vous-mêmes votre propre lumière."
Bouddha.
"Je ne peux rien pour qui ne se pose pas de questions."
Confucius.
"Qui ne croit en lui-même, ment toujours."
Friedrich Nietzsche.
"C'est dans l'effort que l'on trouve la satisfaction et non dans la réussite. Un plein effort est une pleine victoire."
Gandhi.
"Ce que vous faites de bien et de mal, vous le faites à vous-même."
Mahomet.
"Si le bien est blanc et le mal est noir, alors le monde, en tout lieu et tout temps est fait de nuances de gris. Chaque être s'efforce de gommer ce gris sans arriver jamais à rien faire d'autre que d'étaler encore plus cette triste teinte jusqu'à ce que plus aucune nuance ne puisse être distinguée."
Grifter
Je marche sur des nuages comme à l'entrée d'un rêve. Nue dans la neige immaculée je suis comme une enfant et un vieil homme au visage buriné par les siècles me regarde... Je lui demande... Qui suis-je ? Où sommes-nous ? Ce lieu rivalise de sérénité et de volupté. Puis-je rester ? M'aiderez-vous à trouver ma route ?
Il sourit...
Il sourit...
Je priais pour avoir la force d'éveiller tous les êtres de la ville...
Puis entre deux ages j'ai prié pour tenter d'éveiller mes proches...
Et maintenant que la neige est tombée sur mes cheveux...
Je prie pour tenter de m'éveiller, moi, et moi seul...
Et mon sommeil se fait un peu plus profond, j'ai une sensation de chute, une chute vertigineuse dans le temps...
5/21.4 - Dreadcast - Secteur 1 - Grande place centrale - Deux siècles plus tôt.
La foule est dense et compacte. C'est un jour de joie. Un cycle de liesse, d'unité. La ville se dresse fièrement lors de sa première honora Ceremonium. Ils sont là, les frères Enclism, beaux et forts comme des Dieux vivants, le brun et le blond, tout de noir et de blanc vêtus. Je suis un peu éloignée, sur la pointe des pieds pour tenter de mieux les voir. Je n'ai jamais vraiment eu le bonheur de les approcher. Ils vont prononcer le discours célébrant la fin de la construction de la ville. Des clameurs, des applaudissements à tout rompre, et l'omniprésence des hommes en noir, nouvelle milice de la ville.
Soudain, stupeur... Des tirs, une explosion, la confusion sur l'immense estrade des frères fondateurs. Je ne comprends pas immédiatement. Des hurlements, des mouvements de foule m'entraînent plus loin. Des gens courent partout, s'écrasant les uns les autres, je suis comme hébétée, j'entends crier dans la terreur "Hujan est tombé ! Hujan est mort !". C'est le chaos, non... pas Hujan... c'est impossible !!!
C'est à cet instant que je ressens un terrible choc dans le dos. Je suis projetée au sol violemment. Le temps se ralentit au rythme de mon cœur, dont les battements semblent sur le point de faire exploser ma tête. Je redresse lentement mon visage.
Un homme m'enjambe... cheveux noirs, élancé, mouvements coulés tel une ombre, il file comme le vent, une arme fumante à la main. Il plonge son regard acéré dans mes yeux noirs un instant, coupant mon souffle... Bordel, qui... qui est-ce ?... Tout s'effondre en moi, et tout s'effondre dans la ville et dans le cœur des gens.
Un homme m'enjambe... cheveux noirs, élancé, mouvements coulés tel une ombre, il file comme le vent, une arme fumante à la main. Il plonge son regard acéré dans mes yeux noirs un instant, coupant mon souffle... Bordel, qui... qui est-ce ?... Tout s'effondre en moi, et tout s'effondre dans la ville et dans le cœur des gens.
76 AUC- Dreadcast - Cache rebelle n°6 du secteur 1 -
Les années ont égrené leur marche inflexible, et dans le coeur des gens, la perte d'Hujan reste vive. Elle le restera jusqu'à la fin des temps. Dans le peuple, la crainte est grandissante. Si la traque du tueur est bien accueillie de tous, les libertés s'évaporent comme les flocons d'eau pure. Des voix s'élèvent pour tenter de contrer l'oppression grandissante. Mais les actions de la résistance rebelle naissante sont désordonnées, anarchiques et souvent inutilement violentes. Les plus grosses poches se forment dans le secteur neuf, noyaux d'espoir pour les uns, nids terroristes pour les autres. Des groupuscules rebelles forment des réseaux dans le secteur un, camps retranché de la dictature. L’Empire les traque sans pitié. Cherchant à les exterminer jusqu'au dernier.
Un soir, dans un quartier de la basse-ville, la pluie et la brume tombent... Nous sommes regroupés dans un dédale de sous-sols, une vingtaine d'entre nous, des soldats de la résistance, des civils, ma mère biologique et moi. Et puis surtout, une dizaine d'enfants. Ils comptent parmi les tout derniers de l'humanité... Ils sont malades. Terriblement malades. Leurs défenses immunitaires sont au plus bas, ils sont victimes de germes opportunistes et revêtent potentiellement un caractère épidémique. Je suis médecin, tout comme maman, et avec d'autres spécialistes nous tentons de les sauver. L’empire a un autre projet pour eux : l'extermination.
Voilà maintenant plusieurs heptades que nous tentons clandestinement de les guérir. Depuis trois jours je suis tombée malade, j'ai de la fièvre et je tousse. Tout comme certains d'entre nous. Il faut vite trouver une solution. Je me suis attachée à Sandraline, une petite fille de quatre ans, avec ses mèches d'or, sa petite voix. Je la rassure, je lui dis que nous allons la guérir, la protéger, qu'elle est notre avenir, notre espoir, que jamais je ne la laisserai tomber.
Peu après, nous décidons de rejoindre le secteur neuf avec le groupe et les enfants. Mes yeux de gamine sont rivés sur notre passeur. L'heure est grave, la tension à son comble... Sa voix chaude nous enveloppe. Il dit qu'il sait ce qui est en train de se passer... Que les milices sont en train de faire main basse sur la ville sous les ordres de Sirius. Que la liberté est en train de s'éteindre au rythme des exécutions sommaires. Mais qu'il reste une chance, du côté du secteur neuf... Il doit s'y rendre pendant la nuit. Une fois qu'il aura établi un point de contact, il nous fera passer là-bas, nous et les autres résistants de notre cache.
Puis il s'approche, il a un petit mot pour chacun d'entre nous. Alors qu'il se pose devant moi, mon cœur s'arrête de battre. Il s'immobilise devant moi, caresse ma joue. Un long silence. Tu es si jeune, Tina... Tes yeux sont... si noirs et si profonds. Quoiqu'il arrive, n'aie pas peur, pas même de mourir. Il restera toujours quelque chose de nous... Il serre maman un instant. Maman pleure doucement, comme si elle savait ce qui allait arriver... et il disparaît.
A l'aube... une explosion, des gyrophares, des cris, des tirs, le fracas... Je sursaute... je m'assois... Je retiens mon souffle... Un souffle de violence s'est abattu sur les premiers niveaux de notre cache, mais aussitôt.... de nouveau... le silence... plus rien...
Je regarde la porte devant nous, fermée... le silence.
Je me lève avec maman.... Des enfants se mettent à pleurer. Je me précipite pour les calmer. Je crie en chuchotant...
Chuuut... surtout ne faites pas de bruit... surtout pas de bruit...
Chuuut... surtout ne faites pas de bruit... surtout pas de bruit...
La porte devant nous, est toujours fermée... toujours le silence.
Au bout d'un moment figé d'éternité... Un grand bruit... la porte éclate littéralement... de la fumée... Une rafale... je crois que maman s'écroule... Je prends Sandraline dans mes bras.... Des tirs... Des gerbes de sang... Un commando a pénétré, les enfants sont horrifiés, ils tombent un à un... je tente de me cacher mais c'est impossible... Impossible... je me colle, pliée dans un coin, je serre la petite contre moi de toutes mes forces.... Ce bruit... ces cris... tout cela va bien cesser.... Puis des hommes s'approchent de moi. Leurs combinaisons sont entièrement protégées contre les risque bactériologiques. Ils se parlent entre eux. Puis on m'arrache la petite des bras. Je hurle !!! Je hurle !!!
Non !!! Arrêtez !!! Ce ne sont que des enfants !!! Non !!!
Un commando jette Sandraline à terre et lui tire une balle unique dans la tête. De nouveau... le silence. Je reste hébétée... Le visage plein de sang, de larmes et de bave. Ils se parlent encore entre eux...
C'est elle... Confirmation. Oui c'est elle Commandant. Le scan est positif. On attend l'ordre. Mains en l'air, sale petite garce, tu vas savoir ce qu'il en coûte de jouer avec le destin de l'humanité petite putain. Mains en l'air je te dis !!!
Je me lève lentement, je les fixe de mes yeux noirs comme une nuit sans étoile, je recule... Je réponds de ma petite voix grave et cassée.
Allez vous faire foutre.
Allez vous faire foutre.
J'entends une voix forte résonner. Je vois des lasers rouges caresser mon corps. L'ordre est arrivé...
Atlantia Maata Amarita, ID 87, Vous êtes condamnée à mort. Avez-vous une dernière chose à déclarer ?
Atlantia Maata Amarita, ID 87, Vous êtes condamnée à mort. Avez-vous une dernière chose à déclarer ?
Je réponds simplement...
Je reviendrai.
Je reviendrai.
Le métal me pénètre, la douleur est inouïe, mais aussitôt, le noir.
Insertion des données mémorielles enclenchée.
INCIDENT – DOUBLE ENTRÉE MATRICIELLE
ERREUR code 146894-216 – DONNÉES NON VÉRIFIABLES
Le professeur écarquilla les yeux.
C’est quoi ce bordel. J’ai jamais vu ça. Iridonia, vérifie la base de données du sujet. Mais qu'est-ce que... j’ai plus la main ! Il se mit à pianoter frénétiquement à son tour. Prépare-toi à tout couper.
C’est quoi ce bordel. J’ai jamais vu ça. Iridonia, vérifie la base de données du sujet. Mais qu'est-ce que... j’ai plus la main ! Il se mit à pianoter frénétiquement à son tour. Prépare-toi à tout couper.
L'assistante exécuta l’ordre de son supérieur, quand soudain, un nouveau message apparut...
DONNÉES MATRICIELLES CORRECTES
REPRISE DU PROCESSUS
Transmission sensorielle activée.
Sujet stable. Stimulations en cours.
État 1-1-1-1.
Ouverture de la cuve dans 5...4...3...
On fait quoi ? Demanda Iridonia. Il va sortir quoi du caisson ? Mais le Professeur ne répondait pas. Il regardait l’écran de contrôle, celui de la caméra au-dessus du visage de la jeune fille à la peau brune. Le liquide jaunâtre et gluant laissait le corps de la petite demoiselle lentement émerger. Ses yeux étaient clos.
Professeur?... Demanda Iridonia à nouveau. Son supérieur lui fit signe de se taire.
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Informations sur l'article
Atlantia
04 Juillet 2013
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Elea~1433 (357☆) Le 04 Juillet 2013
Définitivement une dissidente..