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Cicatrice d'une vie perdue
C’était un jeune némo intra, perdu à son éveil dans cette salle blanche, lumineuse et vide. Un haut parleur soufflait une série de consignes, rien de bien passionnant. Un sac gris etait posé non loin avec une arme à feu et un blouson à l’intérieur. Il prend le tout et c’est le moment de sortir.
Après avoir passé la porte donnant sur l’extérieur, un sentiment d’impuissance, d’infériorité le submerge. La ville est si grande, si sombre, si … hostile. Quelques pas dans la rue et un objet se met à vibrer dans sa poche. De nouvelle instruction, rendez vous au CIPE pour chercher un emploi. « Bien » se dit il, même si il ignorait la raison de sa présence ici, peut être trouverait il des réponses la bas.
Un coup d’œil rapide sur la carte, quelques rues à traverser et voila le bâtiment qui se montre à l’horizon. A l’intérieur, personne, juste quelques bornes, autonomes, l’informant des postes disponibles dans cette ville. Et là l’annonce : Technicien stagiaire des Services Techniques. « Bon il faut bien commencer quelque part » de dit il.
Emploi accepté, c’est le moment de travailler. Le premier jour se passe plutôt bien, de bonnes rencontres dont un jeune technicien qui lui demande de ranger son arme, après tout, le lieu est protégé, pourquoi être armé. Il s’exécute. L’homme lui explique le fonctionnement de la ville, les personnes à éviter et vient la question : « que veux tu faire de ta vie ? ». La réponse, il ne la connaît pas, pas encore.
Deuxième jour dans cette ville, une annonce retentit, Nemo Intra, contactez madame Mané Rina pour votre inscription à l’académie. Sans attendre, il s’inscrit, est accepté et commence son étude de la ville. Un nom le marque, celui de l’Empereur Cyrius. Là, tout devient clair, il faut suivre Sa voie, Ses préceptes. C’est comme cela qu’il devint garde pour les Services Techniques, afin de protéger ceux qui font vivre cette cité. Mais c’est aussi ce jour là que tout a basculé. Son ami le technicien mourut de la main d’un vautour miteux, d’une raclure et, à cet instant, la parole de ce jeune homme lors du dépôt de plainte lui a valut un tas d’emmerde.
Un autre vautour, lui a envoyé un message quelques jours plus tard, l’invitant à un genre de trêve, sans arme, d’homme à … vautour. Mais c’était un piège. Il a fait l’erreur de ne pas y aller armé, sans prévenir personne. Après un combat rapide, il était à terre presque mort, défiguré et là, le vautour l’éventra.
A son réveil, Il n’est plus le même, une cicatrice sur le front et huit années de plus, son passé, il l’a de nouveau oublié.
Voila qui j’étais, et qui je ne serai plus. J’ai retrouvé quelques souvenirs, mais beaucoup sont encore perdus. J’ai quand même repris ma fonction de garde. Et ma cicatrice, même si je peux la faire enlever, je la garde en souvenir de ce passé perdu.
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