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Cacher
Mademoiselle chante le blues
Appuyée sur le mur à l’extérieur d’un taudis. Fumant une cigarette dont la fumée s’étiole dans la nuit, elle songe. La délicate coupe de Champkro pétille entre ses doigts et puis, sans prévenir son esprit ouvre une porte, un garde fou lâche, une pensée susurrée un peu trop bas qui s’insinue.
Le verre tombe de sa main, sa chute est ralentie par l’esprit.
Il éclate, brisé. Elle regarde les morceaux tranchants par terre. Un genou au sol, elle a déjà renoncé. Elle ramasse un éclat, mais dans la nuit froide, celui-ci est terne, sans vie. Le liquide répandu par terre la nargue de ses ramifications. Les chemins qui s’offrent à elle sont multiples mais tous arrivent à la même destination définitive.
Une main dans son sac, une bouteille de Vodcast à la santé de l’Empereur, le goulot gelé atteint ses lèvres tièdes, la lampée brulante ne la réchauffe pas assez.
Elle tremble, les ombres autour d’elle passent à une vitesse infernale et le cri de ceux qui comptent sur elle résonne effroyablement à ses oreilles.
Le verre tombe de sa main, sa chute est ralentie par l’esprit.
Il éclate, brisé. Elle regarde les morceaux tranchants par terre. Un genou au sol, elle a déjà renoncé. Elle ramasse un éclat, mais dans la nuit froide, celui-ci est terne, sans vie. Le liquide répandu par terre la nargue de ses ramifications. Les chemins qui s’offrent à elle sont multiples mais tous arrivent à la même destination définitive.
Une main dans son sac, une bouteille de Vodcast à la santé de l’Empereur, le goulot gelé atteint ses lèvres tièdes, la lampée brulante ne la réchauffe pas assez.
Elle tremble, les ombres autour d’elle passent à une vitesse infernale et le cri de ceux qui comptent sur elle résonne effroyablement à ses oreilles.
« Vous êtes précieuse Erzebes »
Si vous saviez que j’ai votre ADN bien au chaud planqué chez moi.
« Vous êtes la femme que j’aurais aimé avoir »
Si vous saviez à quel point je n’aimerai pas l’être
« Tu as brisé ce lien »
Je suis encore là
« Tu n’as pas perdu ton meilleur ami »
Tu rigoles, non ?
Si vous saviez que j’ai votre ADN bien au chaud planqué chez moi.
« Vous êtes la femme que j’aurais aimé avoir »
Si vous saviez à quel point je n’aimerai pas l’être
« Tu as brisé ce lien »
Je suis encore là
« Tu n’as pas perdu ton meilleur ami »
Tu rigoles, non ?
Le liquide descend, torrent de lave dans son œsophage. Les visages défilent, fantômes de reconnaissance.
« J’ai été odieuse avec toi »
Pas plus que les autres.
« Voulez vous être ma fille ? »
Je ne suis pas celle dont vous rêviez.
Pas plus que les autres.
« Voulez vous être ma fille ? »
Je ne suis pas celle dont vous rêviez.
La bouteille est vide. La mort s’est invitée à sa table de jeu, murmurante, insistante.
Elle tourne sa cinquième carte : Joker . Il est dans son jeu. Il l’aura sauvé pour cette fois.
Elle tourne sa cinquième carte : Joker . Il est dans son jeu. Il l’aura sauvé pour cette fois.
Informations sur l'article
Chemins de Perdition
06 Décembre 2012
1019√
8☆
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◊ Commentaires
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Alexander~33707 (254☆) Le 06 Décembre 2012
Quand l'âme ne tient qu'à un fil... en tout cas j'aime. -
Zartam (916☆) Le 06 Décembre 2012
*lance une grenade* -
Zartam (916☆) Le 06 Décembre 2012
*reçoit deux grenades et un Lavoisier, et meurt* -
L-X~19531 (1535☆) Le 07 Décembre 2012
*passait par là et meurt avec Zartam, comme d'hab*
[au passage, j'aime... ]