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Cacher
- Toxic Mist -
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......Les minutes s'écoulent encore, goutte à goutte, comme cette torture d'être entièrement ligoté, de ne plus pouvoir bouger et d'attendre nerveusement la prochaine attaque. Comme ce fait dérisoire qui petit à petit vous érode le crâne, cet enchaînement qui rend fou et qui vous atomise la cervelle par la simple force de la pensée. Dressé sur un trône d'argent, chaise électrique moqueuse mise en spectacle à la foule. Un sourire cousu sur le visage, assez immonde pour oublier la détresse du regard. Ce cris intérieur que ne cesse de retentir, éclatant la carcasse, l'inanimé transpirant par les mots et les habitudes qui resteront invisibles au yeux du monde affairé.
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......Les minutes s'écoulent encore, goutte à goutte, comme cette torture d'être entièrement ligoté, de ne plus pouvoir bouger et d'attendre nerveusement la prochaine attaque. Comme ce fait dérisoire qui petit à petit vous érode le crâne, cet enchaînement qui rend fou et qui vous atomise la cervelle par la simple force de la pensée. Dressé sur un trône d'argent, chaise électrique moqueuse mise en spectacle à la foule. Un sourire cousu sur le visage, assez immonde pour oublier la détresse du regard. Ce cris intérieur que ne cesse de retentir, éclatant la carcasse, l'inanimé transpirant par les mots et les habitudes qui resteront invisibles au yeux du monde affairé.
......Et les globes roulent dans leurs orbites, la gorge se serre et les ongles rayent les accoudoirs distingués. On n'entend plus que le rire nerveux laissé pour une pièce dont on connaît déjà la fin. Une condamnation insensée pour un monde devenu fou. Ces visages connus, ces ombres qui déambulent les unes après les autres, chacun venant lire sa sentence sans savoir tout ce qui grouille sous cette peau ficelée. L'or noir roulant sur le sol satisfait l'inconscient venu chercher sa gloire, brandissant sa vérité perlée d’orgueil et d'amertume. Ce trésor répandu sur le sol que les muets pleureront, victimes d'un sort trop connu.
......Et dans cette pièce, immense asile où s'éteignent quelques bribes d'humanité, le silence sculpte le temps. Cet espace figé où les vers, tel le désespoir, décomposent sur les notes de la médiocrité. Et les pensionnaires se tordent, s'agglutinant les uns aux autres, se rassurant d'une mort prochaine bientôt à leur porte. La promesse que le cauchemar se termine, un sourire fantomatique plaqué sur le visage creusé par l’infamie. Et ce rire, oui ce rire qui ne cesse d'accabler l'esprit, qui emprisonne au cœur de ce brouillard de doutes, d'attente et de peur. Et il ne reste plus que la solidarité des ces oiseaux mourant, se dissimulant aux yeux du monde pour rendre leurs derniers soupirs.
......Et puis, il y a ceux pour qui la mort ne vient pas. Les oubliés qui s'obstinent à vivre, rongés par la folie ou un espoir trop vivant. Et dans cette salle plongée dans la pénombre, le spectre de la confusion plane sur ce qui est à faire et ce qui a été fait. Un esprit macabre qui rampe sur le sol, s'accroche et vous dévore tout entier. Qui se glisse dans votre tête pour y semer le chaos, finissant ce que le destin à depuis longtemps prévu pour vous. Et les idées se mélangent, rêves, réalité, une morsure sans égal qui broie le corps de cette âme envolée. Et tout se bouscule, s'accumule jusqu'à s'animer à nouveau dans un dernier spasme de préservation, guidant vers l'éternel où la chair n'a pas sa place.
......
......
......Le morcellement avait commencé et pendant que les passagers quittaient le navire, le capitaine, lui, s'enfonçait dans l'océan noir avec les restes de ce qui avait été un jour. Mais au fond de l'abîme se trouvait une lumière. Une lumière éclatante, chaleureuse puis brûlante, tellement brûlante malgré l'eau qui la submergeait. Cela était comme un grand feu, sauvage et fier, avalant tout sur son passage. Un cocon hors du temps, protégé par l'enfer, ses flammes anéantissant tout obstacle dressé sur sa route. Oui, c'était comme un paradoxe, sécurisant et dangereux à la fois. Magnifique, fort et pourtant si fragile. Nous brûlions ensemble, nous brûlions trop vite et avant que nous puissions nous en rendre compte, notre oxygène avait disparu.
......
......
I could re-arrange my mind
And what I did
If I were to choose
......
Either way I loose
I could be alone
Or be alone with you ♪
......
...... [Données Brouillées]
......
Empty space
To fill an empty place ♪
......
...... [Données Brouillées]
......
Happy home is waiting
for the ghost who knows that
one day he will find and bring her
back to life ♪
Qui suis-je, déjà ?
......Le morcellement avait commencé et pendant que les passagers quittaient le navire, le capitaine, lui, s'enfonçait dans l'océan noir avec les restes de ce qui avait été un jour. Mais au fond de l'abîme se trouvait une lumière. Une lumière éclatante, chaleureuse puis brûlante, tellement brûlante malgré l'eau qui la submergeait. Cela était comme un grand feu, sauvage et fier, avalant tout sur son passage. Un cocon hors du temps, protégé par l'enfer, ses flammes anéantissant tout obstacle dressé sur sa route. Oui, c'était comme un paradoxe, sécurisant et dangereux à la fois. Magnifique, fort et pourtant si fragile. Nous brûlions ensemble, nous brûlions trop vite et avant que nous puissions nous en rendre compte, notre oxygène avait disparu.
......
......
And what I did
If I were to choose
......
Either way I loose
I could be alone
Or be alone with you ♪
......
......
To fill an empty place ♪
......
......
for the ghost who knows that
one day he will find and bring her
back to life ♪
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28 Juin 2017
806√
17☆
7◊
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◊ Commentaires
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Hécate (205☆) Le 28 Juin 2017
"Qui suis-je, déjà ?" ~ ♡ -
Eaven (1181☆) Le 28 Juin 2017
Cette invocation.. Ça faisait longtemps. Pourtant, rien ne semble fané, du moins, par ici. -
Akasha (0☆) Le 28 Juin 2017
[☆ ❤ ☆] -
Uhmoja~50659 (41☆) Le 28 Juin 2017
♥ -
Jinta (734☆) Le 28 Juin 2017
♥ -
Line~46018 (137☆) Le 01 Juillet 2017
Toujours aussi plaisant de te lire ☆