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Celui-ci est inspiré de l’actualité politique et de la vision propre du personnage quant à la vie en général. Ça recoupe un peu dans le déjà vu, le point de vu étant partagé par endroit.
Voyez mesdames et messieurs, les petits soldats plombs joliment entassés dans leurs rangs, fiers. Voyez comme ils semblent dignes et sûr d’eux, partant se battre pour sauver leurs idéaux. Voyez-les lever le menton, parader dans les rues en pensant sauver le futur d’un passé trop long, persuadés de détenir une meilleure vérité que les autres. Oui, ces petits points d’existence au parfum d’éternité, ceux que l’on chéri de loin, qu’on s’étonne de voir croire, espérer et s’entêter à vivre pour une cause perdue. Camarades aux milles et unes couleurs, clamant leurs différences tout en brandissant les mêmes pinceaux. Partenaires d’un ennemi leurs renvoyant le même regard, reflet noir de leurs angoisses d’appartenir au mauvais camp.
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Là, constatez les tracas d’une humanité mise à nue, quand on comprend que toutes les bonnes choses ont une fin. Cette poignée d’oubliés qui ont préférés ranger les armes, ces infidèles perdus entre les glaces d’une sérénité factice. Ce fourmillement écœurant de la bête agonisant sous la semelle de sa botte. Ce bruit agaçant de révolte et de réclamations, quand la survie est au chaos et que les volontés s’éparpillent. Cette arrogance de monsieur et madame tout le monde, de cette élite blasphématoire aussi vertueuse qu’un profanateur de tombe. Cette folie des grandeurs à la hauteur d’un égo surdimensionné, cette salissure embrassant la divinité de sa chair d’exception avant d’enlaidir la silhouette de ses enfants. Dans cette cité du vice où l’un est l’écho de l’autre, où l’on s’étouffe de n’être qu’une imperfection maladive.
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Voyez, hommes et femmes, le portrait du mensonge s’écoulant encore goutte à goutte. Oui, regardez-vous… Regardons-nous. Déchirons-nous encore, courbons l’échine avec humilité. Cherchons la bonne étoile dans ce ciel décomposé. Croyons encore que tout est possible, que le monde peut changer. Restons naïfs ou cons comme des planches à pain, indifférents, excessifs ou indignés. Car les gens ne changent jamais et que nos possibilités d’évolutions nous piège dans des problématiques sans solutions.
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Puis sincèrement, tant qu’à être une flopée de déjections dans un bol en céramique, attendant sagement qu’un Dieu supposé ait la bonté de nous faire enfin disparaitre… Le mieux serait encore d’accepter notre condition, d’arrêter de penser que le voisin est plus crade que nous et de se rappeler un peu d’où on vient, de faire des remous parce que c’est cool de se sentir exister et enfin, de redescendre un peu de son piédestal. Car oui, peu importe que l’on ait été pondu à gauche ou à droite, la vie nous offre parfois une jolie cape en papier. Mais n’oublions jamais qui nous sommes car comme on dit, l’habit de fait pas le moine.
Aillas~45317 (374☆) Le 13 Janvier 2014
Kinchaka~27073 (1104☆) Le 13 Janvier 2014