EDC de 28763
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4/225.3 Taillader
Sacrée soirée que celle du 3/225.3. De drôles de révélations, des choix difficiles. Pas une soirée à faire des heures supp. Et pourtant je me retrouve là à devoir m'occuper des derniers arrivants. Mais il y a des jours où la concentration n'y est pas, où un mauvais jugement entraine de lourdes conséquences. En un laps de temps très court tout peut très vite tourner.
Cette soirée était se genre de journée. Je n'allais pas super bien. La merde qui sautait à la gueule été dure à encaisser. J'apprenais malgré moi que l'on me prenait pour un con. Du moins c'est ce dont je pensais sur le moment. La vérité, j'en sais foutrement rien encore aujourd'hui.
La seul chose est que ce soir là je me réveillais à l'entrée de la prison, mon armure est troué par de multiples impacts. Le visage ensanglantait. Le mur derrière moi a subit la même chose que le bout de métal me protégeant. Les impacts des balles repeignaient celui ci.
Je distinguais une silhouette devant moi. Un humain si je ne me trompe pas. J'entendais à peines les mots qu'il l'on me prononçait.
"-Ce n'est pas bien méchant..."
Il devait avoir raison je n'était pas encore en Cuve. Mais j'avais un mal de chien à respirer, ma cage thoracique toute engourdie par la puissance des impacts de balles sur mon corps.
Je sentais les produits que l'homme m'injectait me foutre de grandes claques au cerveau. Je reprenais mes esprits petit à petit.
Je distinguais une silhouette devant moi. Un humain si je ne me trompe pas. J'entendais à peines les mots qu'il l'on me prononçait.
"-Ce n'est pas bien méchant..."
Il devait avoir raison je n'était pas encore en Cuve. Mais j'avais un mal de chien à respirer, ma cage thoracique toute engourdie par la puissance des impacts de balles sur mon corps.
Je sentais les produits que l'homme m'injectait me foutre de grandes claques au cerveau. Je reprenais mes esprits petit à petit.
"-Votre sous-génotype...Ne vous aide pas vraiment pour ce métier..."
J'arrivais à répondre quelques mots. Mais peut importe. Une seule phrase raisonnait encore dans ma tête.
"-Qu'est ce que je vais bien faire de toi?"
Je vois encore aujourd'hui cette Elfe et ce putain de sourire. Je me vois lui serrer la main. Mais pourquoi ai-je fais cela?
Cet Elfe, un barge de première, habituait à passer de long séjour en Fosse. Ce soir la je n'arrivais plus à faire la part des choses, trop de changements brusques, j'étais comme qui dirait perdu. Trop de problèmes sans solution, je regardais ma main se tendre vers lui comme si je n'étais que le spectateur de tout ceci.
Trop perdu dans mes pensées pour analyser le danger.
Je revis cette scène alors que je me retrouvais dans les escaliers vers un isoloir. Mon cerveau avait gardé les souvenirs mais ne me les retransmit qu'après.
Tout est allé si vite. Il me tenait, je n'ai eu que le temps de prendre mon bouclier de l'autre main. Les balles à grandes vélocités n'ont eu aucun mal à traverser le bouclier à bout portant.
Mon armure a pu ralentir encore un petit peu les balles. Suffisamment pour que celles-ci n'atteignent pas les plumes de mon torse sous la couche de mon Kevlar. Je dois surement ma vie à ces deux couches de métal.
Mais les impacts me firent tournés de l’œil.
Trop perdu dans mes pensées pour analyser le danger.
Je revis cette scène alors que je me retrouvais dans les escaliers vers un isoloir. Mon cerveau avait gardé les souvenirs mais ne me les retransmit qu'après.
Tout est allé si vite. Il me tenait, je n'ai eu que le temps de prendre mon bouclier de l'autre main. Les balles à grandes vélocités n'ont eu aucun mal à traverser le bouclier à bout portant.
Mon armure a pu ralentir encore un petit peu les balles. Suffisamment pour que celles-ci n'atteignent pas les plumes de mon torse sous la couche de mon Kevlar. Je dois surement ma vie à ces deux couches de métal.
Mais les impacts me firent tournés de l’œil.
Seul ces mots et cette douleur atroce sont restés dans ma mémoire lors de ma perte de conscience.
Comprendre, je devais comprendre son geste. Je coupais les micros de l'iso deux et transféra mon bourreau.
Aucune réponse censé ne ressortit de ce dialogue. Si ce n'est ces deux phrases.
Aucune réponse censé ne ressortit de ce dialogue. Si ce n'est ces deux phrases.
"-Juste une petite leçon, les gens qui te tende la main peuvent avoir de sombres dessins pour toi. Et puis je voulais que tu te souviennes de moi et de cette soirée lorsque tu te regardera dans une glace."
Le lendemain et encore maintenant, j'ai du mal à serrer la main d'une personne. La leçon est donc bien passé. Ce taré a réussi son délire.
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Informations sur l'article
Prison
18 Novembre 2012
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