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L'origine.

C'était le 3/225.2, très tôt dans la matinée, aux alentours du cycle 5. Mon communicateur, faisait ses petits vibrements agaçants alors que j'essayais de dormir. Au bout d'un petit moment, je finis par lever mes fesses de mon lit pour lire le message.

A l'époque, j'étais encore jeune, trop jeune. Mon passage à l'Inquisition n'a pas été des plus glorieux, malgré l'envie et les moyens que je m'étais donné pour réussir. Bien trop impulsif pour continuer, bien trop indiscipliné pour rester, bien trop gentil pour ne pas regretter. Pourtant, certaines personnes me faisaient toujours assez confiance pour m'accorder d'autres tâches, Le servir ailleurs : La Garde Prétorienne.

J'avais cependant refusé le poste, à cette époque. Aujourd'hui même, je ne sais pas pourquoi j'avais dis non. J'avais préféré partir au Militarium, pour le quitter ensuite et repartir vers le CIPE. Bien trop jeune pour garder un emploi plus de dix jours. Le passage au CIPE m'a appris beaucoup de choses, il m'a permis d'acquérir l'expérience qu'aujourd'hui, je fais partager à mes élèves de l'Académie. Comme quoi, le CIPE n'est pas une sous-OI, comme le pense certains.

Au fil du temps, des années, j'en avais presque oublié cette branche élitiste de la Garde. Et puis un jour, le 3/228.1 , une alerte de la Réserve Impériale avait été lancée. L'ennemi était en grand nombre à nos portes et le Legatus Zartam faisait son discours loyaliste, un pied sur l’échelle qui menait droit à l'Enfer. Quelques minutes plus tard, c'était les cris qui avaient laissé place aux mots.

Trois mots ont suffit à me faire comprendre, trois mots prononcés par le Commandeur de l'époque, Stilicon : « Prétoriens ! Le Legatus ! ». Mon regard c'était immédiatement posé sur Zartam qui venait d'être engagé par XIII, il n'y avait pas le temps à la réflexion, mon agrimensor était à mes côtés. J'avais rejoint Zartam dans son duel, sans attendre les prétoriens, qui n'étaient d'ailleurs pas venus. Avec mon arrivée, le combat s'était clôturé d'un seul coup d'agrimensor, le Legatus était sauf. J'avais même pris le temps, au milieu du sang, des tirs, des bouts d'épées qui volaient, de venir le soigner.

Ce soir là, j'étais là où la Garde Prétorienne n'y était pas. Une seule question me venait à l'esprit à ce moment : «  Pourquoi faire le travail d'un autre, quand je peux en faire mon propre travail ? »
Je m'étais aussi souvenu d'L-X, me proposant de postuler à ce poste, j'avais largement de quoi remplir ce rôle. Mais, il était trop tard désormais. La Garde Prétorienne ne pouvait se composer de cinq membres uniquement. Alors, j'avais du me résigner à attendre mon tour, tel un opportuniste, attendre que les traîtres partent.

Et puis, après un grand événement, l'élection du nouveau Legatus, le jugement de plusieurs nobles, la Garde Prétorienne s'était délaissée de plusieurs membres, jusqu'à en être réduit à 2, même le Commandeur était parti. Le nouveau Commandeur élu, le recrutement public était lancé sur l'AITL. Cette fois, c'était une chance que je ne pouvais pas laisser passer.

◊ Commentaires

• 

  L-X~19531 (1535☆) Le 16 Avril 2013
  Et oui... Semper Fidelis... ou pas. Tout est relatif.
  Et oui, pour la musique aussi.