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Cacher
De la sueur et du sang
"Je vais devoir vous entraîner mon petit serveur. Mais ne vous inquiétez pas, je vous protégerai tant que vous n'êtes pas capable de le faire seul."
Une journée de travail passe, une deuxième nuit passe avec. Je me réveil, c'est à nouveau le matin, mon mal de dos et de tête ont visiblement disparus. Je m'étire longuement, visiblement en pleine forme. Je sors de la petite salle qui me sert de chambre et je met derrière le comptoir. Tout est bien parti pour passer une excellente journée.
J'entends une porte s'ouvrir derrière moi, c'est la patronne, elle a encore se sourire accroché à ses lèvres. Elle me voit et me salut, je fais de même, elle s'approche de moi et commence à me parler:
"Tu es prêt?"
"Tu es prêt?"
A ce moment, je me questionne, ma main viens se loger derrière mon cou, je me demande se qui se passe et surtout, ce qui va se passer.
-"Prêt? Mais prêt pour quoi?"
-" Pour ton premier entraînement !"
-" On va dans le bureau... Au fait, ça te dérange pas qu'on se tutoie? C'est plus simple comme ça."
-"Prêt? Mais prêt pour quoi?"
-" Pour ton premier entraînement !"
- "Là? maintenant tout de suite? Heu... Bon d'accord..."
-" On va dans le bureau... Au fait, ça te dérange pas qu'on se tutoie? C'est plus simple comme ça."
- "Hein? ah non, pas du tout."
Elle se dirige donc dans le bureau et je la suis, elle s'arrête au milieux de la pièce et se tourne vers moi:
-"Frappes moi."
-"Pardon? Mais heu... Je vais te faire mal..."
A se moment là, elle esquisse un sourire, mais un sourire bizarre, le genre de sourire qui me fiche la trouille.
-"C'est ce qu'on verra..."
-"Bon bah... C'est parti alors."
-"Oui !"
-"Frappes moi."
-"Pardon? Mais heu... Je vais te faire mal..."
A se moment là, elle esquisse un sourire, mais un sourire bizarre, le genre de sourire qui me fiche la trouille.
-"C'est ce qu'on verra..."
-"Bon bah... C'est parti alors."
-"Oui !"
Elle semble d'un coup heureuse de se battre, je sais pas si c'est une bonne ou mauvaise nouvelle mais, c'est l'heure pour moi de la frapper. Je lève mes poings et m'approche doucement d'elle, elle sourit encore, elle ne lève aucune garde. Je trouve ça vraiment très bizarre, mais peu importe. Je tente de lui donner une droite au visage, mais elle esquive d'un rapide mouvement de tête.
Les heures se passent, les enchaînements se succèdent, rares sont les coups qui atteignent leur but et le peu de coups que je lui donne la font rire. Je me fatigue tout seul, en fait, je l'amuse plus qu'autre chose. Elle est toujours en train de sourire et parfois de rire, esquivant les moindres coups dangereux, faisant exprès de se prendre des petits coup rapide, histoire de me donner un peu d'espoir.
C'est déjà le début de soirée, j'ai mal partout, je suis fatigué. Elle, elle est à peine essoufflée, elle sourit encore, alors que moi, je crache limite mes poumons. Je m'assoit pas terre, tenant de reprendre mon souffle, elle me regarde, me sourit et me parle d'une voix douce:
-"Bon, je crois qu'on va s'arrêter là pour aujourd'hui, mais on recommence demain !"
-"Ah bon? Demain? heu...Ok..."
-"Voui!"
-"Bon, je crois qu'on va s'arrêter là pour aujourd'hui, mais on recommence demain !"
-"Ah bon? Demain? heu...Ok..."
-"Voui!"
Je me relève et lui souhaite une bonne soirée, je file tant bien que mal dans ma petite salle et m’effondre de fatigue sur le canapé. La nuit est courte et l'entraînement doit reprendre. Les jours se suivent, ma progressions se fait rapide. Les combats changent au fur et à mesure des jours. Elle ne se contente plus d'esquiver mais de bloquer, elle ne rit plus, ne sourit plus, elle semble faire attention.
Je frappe, sans répit, j'utilise les techniques qu'elle m'apprends, en modifiant certaines passes. Les heures se passent, les enchaînements se succèdent, ce n'est plus la même choses qu'avant, je fatigue beaucoup moins et elle beaucoup plus, mes coups deviennent plus précis et puissant.
En milieux d'après midi, elle demande un arrêt, une pause. Elle s'assoit par terre, je viens m'asseoir en face d'elle, je la regarde et commence à parler:
-"Ça va?"
-"Oui oui, tu commences juste à bien taper... Tu dois même avoir plus de force que moi."
-"Ah... possible..."
-"Je crois qu'on a fini cet exercice. Demain, on va passer à un autre, d'accord?"
-"Oui si tu veut..."
-"Ça va?"
-"Oui oui, tu commences juste à bien taper... Tu dois même avoir plus de force que moi."
-"Ah... possible..."
-"Je crois qu'on a fini cet exercice. Demain, on va passer à un autre, d'accord?"
-"Oui si tu veut..."
La nuit passe, je reste pensif, je me demande ce qu'elle me réserve. Je vais vite le savoir de toute manière. Le matin fait son entré, je vais la voir dans le bureau, elle m'attendait de pied ferme:
-"Prêt?"
-"Prêt pour quoi?"
-"Ah ah ! Essaye juste de pas tomber trop vite..."
-"Hein?!?"
-"Prêt?"
-"Prêt pour quoi?"
-"Ah ah ! Essaye juste de pas tomber trop vite..."
-"Hein?!?"
Elle prend appuis sur ses jambes et me fonce dessus, je lève immédiatement ma garde. Son sourire était là, le fameux sourire sadique, elle attendait se moment depuis le début. Le premier coup arrive, son poing vient droit sur ma joue, je tente de lui bloquer, mais c'était une feinte, ma garde était pile levée assez pour lui faire plaisir, elle m’inflige un coup directe dans le ventre, ma respiration se bloque, mon corps se pli face à la puissance du coup.
Elle pose une main sur mon dos et se penche vers moi, me parlant d'une petite voix désolée:
"Ça va? J'y suis peut être aller un peu fort..."
"Ça va? J'y suis peut être aller un peu fort..."
Je lui fait signe que ça va, ne trouvant pas le souffle de parler, puis, je viens m'agenouiller au sol, ma main poser sur mon ventre, l'autre sur le sol. Je retrouve petit à petit mon souffle, je lui confirme que tout va bien:
-"Oui... ça va... Juste quelques... minutes."
-"Je vais essayer de taper moins fort..."
-"Oui... ça va... Juste quelques... minutes."
-"Je vais essayer de taper moins fort..."
Elle s'éloigne légèrement de moi, me laissant reprendre mon souffle, je me relèves quelques minutes après, je lui sourit légèrement pour la rassurer et je lève ma garde. L'entraînement reprends, ces coups sont moins rapide, moins puissant, je peut esquiver ou bloquer. Les journées passent et les enchaînements se succèdent, les entraînement devenant de plus en plus rudes.
J'ai perdu le fil des jours, ils se ressemblaient tous autant qu'ils sont. Le soir est là, la fatigue me paralyse les muscles. Il est temps qu'on arrête:
-"Stop... J'en peut plus..."
-"Oui, on a bien travailler ces derniers jours, on va se reposer un peu. Prenons un verre !"
-"Bonne idée"
-"Stop... J'en peut plus..."
-"Oui, on a bien travailler ces derniers jours, on va se reposer un peu. Prenons un verre !"
-"Bonne idée"
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28 Juin 2012
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