Recherche

EDC de 26572

Bienvenue sur les EDCs de Dreadcast
Vous trouverez ici tous les articles rédigés par 26572

Cacher

Dis aliter visum.

.........
« Il est toujours agréable d'être attendu et de ne pas arriver. »

.........

Agréable néant attendu et prié.
Délicat vide, taisant les maux et les mensonges, les erreurs et la honte.
Il aura fallu ramper et sombrer jusqu’à la plus sinistre démence solitaire. La face écrasée contre la roche dans une humiliation totale pour enfin apercevoir cette main tendue prête à vous mener à la traversée du styx. L'arrivée d'un salut vivificateur trouvant ironiquement place quand le corps se vide de son énergie. Le visage se crispant éternellement dans une ultime pose imitant la viande toute entière pour bientôt disparaitre dans la joie d'une décomposition nauséabonde et salissante.
L'effacement de tout sens dans un silence délectable.
Tendre rêve qui se dessine à sa portée, les paupières déjà closes, pressé de rejoindre Morphée.

........
.

26352000 secondes

439200 Minutes

7320 heures

.........
La longueur d'une décennie de complaisance dans un objectif semblant atteint. Compressé dans un battement de cil.
.........
- Il est inconvenable de ne pas accepter un présent, aussi empoisonné soit-il.-

.........
Vil temps à l'image de ces femmes trop aguicheuses et si chastes : celles qui font languir l'esprit dans les moments trop longs où notre imagination s'essaye à interpréter les envies de l'autre et abrégeant si sauvagement les rares opportunités qui se montre à nous.
.........
Quelle tragédie de ne pas arriver à satisfaire un désir.
Mais le réveil sonne quand ses poumons s'emplissent d'un air paraissant si brûlant et effrayant. La fin d'une possible utopie s’éclipsant face à la lumière qui laisse naitre l'ombre d'horreur de l'éternité dans l'esprit de l'homme.
Châtiment trop parfait que de rendre la vie à celui qui cherchait à la perdre sans l’admettre. Une effroyable punition dans l'accomplissement d'une prière se voulant morale d'une histoire qui devenait trop longue.

.........
-Assumez vos faits avant que je vous nargue dans dans la réalisation d'un souhait qui ne sert qu'a taire la culpabilité.-

.........
Les néons grésillant marquaient les murs de leur teinte pâle par intermittence, rythmant les respirations saccadées du fou qui se croyait rêveur, mais la vérité hurlait déjà à ses sens quand les cuves du centre semblaient se rire de lui dans leurs disgracieux ronronnement mécanique.
Il fallait avancer à nouveau dans cette confusion aussi épaisse que le Smog, battre des mains devant soi cherchant à inspirer un peu d'air pur, les paupières mi-closes se prévenant de cette poussière invisible qui imposaient à sa vue ce lieu trop familier.
Entier, vivant, cloné, et semblant si proche de succomber, se heurtant à une barrière invisible l'empêchant de basculer. L'esprit vrillant, s'évertuant en vain à fuir un mauvais rêve sans que la réalité ne se montre,
cloitré dans un état de choc face à la froideur de cette vérité, cherchant à prendre du reculs lorsque son regard se bloque, l'épiderme glacé.

.........
- Survivre, retrouver ce qui était si chère en revenant en arrière, c'est pourtant ce que vous aviez hurlé, ce que vous aviez désiré, non ?" -

.........
Son magnifique et nouveau communicateur gracieusement offert par ses assurances dans l'espoir de pouvoir à nouveau travailler en sa compagnie au vue de son cynique retour vibrait déjà. Trop d’appels, de messages et de sourires excessivement tendres qui déformaient ces même visage haineux et hypocrites quelques décennies auparavant. Quelques secondes auparavant.
Ces demandes de nouvelles, ces questions aussi stupides que les dialogues interminables sur la densité du smog alors qu'il suffit de regarder vers l'extérieur d'un bâtiment pour trouver réponses à ces faux débats.
Et le défilé continue, chacun apportant un mouchoir pour retirer les crachats antérieurs à son égard, qui avec le temps, avaient fini par sécher sur son visage.
L'odeur enivrante des discours dégoulinant d'éthique et de fausse sympathie visant à masquer l'odeur de leurs urine qui aura terni ses vêtements et dont les tâches ne partent plus.
__
La dernière porte venait enfin se dévoiler à lui alors que ses pas chancelants avaient résonné dans ce dernier couloir, ce dernier tunnel tout du long de ce trajet interminable de quelques secondes, quelques décennies.
Il faudra rabattre ce fidèle borsalino vers son masque et sécher l'iode qui irrite ses yeux face à l'ampleur de la sentence, face à la répétition d'évènement si prévisibles et inconvenants.
Lisser de quelques doigts le col de son manteau tout en se contentant d'une bouffée de feux, de pollution et de mensonge en guise d'oxygène.

.........
- Pourquoi oser demander de l'aide, si c'est pour ne plus en vouloir ? -

.........
La paume de sa main venait se plaquer à la porte de métal aussi glaciale que ce qu'il risquait d'y avoir derrière, prêt à affronter à nouveau cette terrible femme aguicheuse et chaste qu'est la vie à l'image de son compère le temps.

Et comme à l’accomplissement d'une envie primaire, la peur et la lassitude venaient déjà, remplaçant le plaisir, la cendre recouvrant sa langue pour y laisser une trace par dessus l'amertume qui l'avait gagné dans l'arrivée improbable de son désir irraisonnable que de survivre, encore.
Quelle tragédie que d'arriver à satisfaire un désir.
.........
Spoiler (Afficher)

  • « Il est toujours agréable d'être attendu et de ne pas arriver. »

Citation de O.wilde.
  • «Il y a deux tragédies dans la vie: l'une est de ne pas satisfaire son désir et l'autre de le satisfaire.» O.wilde.
  • Dis aliter visum « Les Dieux en ont ordonné autrement. »
  • Article écris avec beaucoup de retard sur le retour de ce personnage

Informations sur l'article

Tome II
17 Janvier 2015
1321√  13 4

Partager l'article

Dans la même categorie

◊ Commentaires

  • L-X~19531 (1535☆) Le 17 Janvier 2015

    «Nous traversons nos ponts quand nous arrivons à eux, et les brûlons derrière nous.
    Il ne nous reste rien pour trouver le chemin parcouru à part le souvenir d'une odeur de fumée et l'idée que peut être cette fois là, nos yeux ont pleurés.»
    (T. Stoppard)
    Welcome home... ou pas.

  • Akasha (0☆) Le 17 Janvier 2015
    [ Elle a toujours cru à son retour mais l'attendre n'était plus possible ... ]
  • Manerina~6356 (1551☆) Le 18 Janvier 2015
    "... cette terrible femme aguicheuse et chaste qu'est la vie à l'image de son compère le temps."
  • Murphy~53174 (38☆) Le 19 Janvier 2015
    smiley*