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Cacher
Aiku
A la banque par un soir glacial
Version aiku :
« La nature offre le vent gelé à celui qui craint d’oublier ses pieds. »
Version normale :
J’étais tranquillement en train de déposer des objets super-mega-précieux dans mon container blindo-crypté de la Redstorm. J’échangeais quelques banalités avec l’employé.
- LE BANQUIER : Je peux vous aider ?
- MOI : Hein ? Non, c’est gentil, je venais juste déposer quelques machins à haute valeur sentimentale dans mon coffre.
- LE BANQUIER, souriant : Et il vous faut un quart d’heure pour ça ?
- MOI : Non. J’hésite à ressortir, on se gèle dans la rue.
- LE BANQUIER : Oui. C’est pas un temps à mettre un écureuil dehors.
- MOI : Cet après-midi, je suis sorti pour acheter ma ration d’œufs, mais à peine avais-je mis un pied sur le trottoir qu’un grêlon est venu exploser la lentille droite de mon dispositif optique.
- LE BANQUIER : C’est pour ça que vous portez des lunettes de vision nocturne en pleine journée ?
- MOI : Bien vu. J’ai perdu deux heures à réparer mon œil et au final j’ai un œil rose et l’autre vert… Vairon, plutôt.
- LE BANQUIER : Verront moins bien, surtout.
- MOI : Tout ça, c’est la faute à la météo.
- LE BANQUIER : Ils avaient prévu les orages pour ce soir, mais que dire du temps ?
- MOI : Hein ? Non, c’est gentil, je venais juste déposer quelques machins à haute valeur sentimentale dans mon coffre.
- LE BANQUIER, souriant : Et il vous faut un quart d’heure pour ça ?
- MOI : Non. J’hésite à ressortir, on se gèle dans la rue.
- LE BANQUIER : Oui. C’est pas un temps à mettre un écureuil dehors.
- MOI : Cet après-midi, je suis sorti pour acheter ma ration d’œufs, mais à peine avais-je mis un pied sur le trottoir qu’un grêlon est venu exploser la lentille droite de mon dispositif optique.
- LE BANQUIER : C’est pour ça que vous portez des lunettes de vision nocturne en pleine journée ?
- MOI : Bien vu. J’ai perdu deux heures à réparer mon œil et au final j’ai un œil rose et l’autre vert… Vairon, plutôt.
- LE BANQUIER : Verront moins bien, surtout.
- MOI : Tout ça, c’est la faute à la météo.
- LE BANQUIER : Ils avaient prévu les orages pour ce soir, mais que dire du temps ?
Une elfette entra dans la banque à ce moment. Je continuais de m’adresser à l’employé.
- MOI : Visiblement il était sec. J’ai enfilé l’imper à tort.
L’elfette parut choquée par mes propos et sortit précipitamment de l’établissement. Le banquier me regarda d’un air interrogatif. Je haussai les épaules.
- LE BANQUIER : Les clients sont étranges parfois.
- MOI : Mouais.
- LE BANQUIER, regardant mes pieds : Comme ceux qui viennent pieds-nus quand il gèle.
- MOI : Ah. Ca ? Euh… mon système de régulation thermique est en rade.
- LE BANQUIER : Il existe des chaussures pour lutter contre le froid. Je peux vous faire un prêt si vous n’avez pas de quoi vous en acheter.
- MOI : Ah, mais j’ai des chaussures. Parfois, je les mets, mais aujourd’hui, j’ai pas pu parce que ma compagne dormait.
- LE BANQUIER : Peur de la réveiller ?
- MOI : Non. Je ne sais pas faire les lacets.
- MOI : Mouais.
- LE BANQUIER, regardant mes pieds : Comme ceux qui viennent pieds-nus quand il gèle.
- MOI : Ah. Ca ? Euh… mon système de régulation thermique est en rade.
- LE BANQUIER : Il existe des chaussures pour lutter contre le froid. Je peux vous faire un prêt si vous n’avez pas de quoi vous en acheter.
- MOI : Ah, mais j’ai des chaussures. Parfois, je les mets, mais aujourd’hui, j’ai pas pu parce que ma compagne dormait.
- LE BANQUIER : Peur de la réveiller ?
- MOI : Non. Je ne sais pas faire les lacets.
Le banquier leva les yeux au ciel.
- MOI : Enfin, je sais les faire, mais j’y arrive pas… manque de fluidité dans les mouvements de la main.
- LE BANQUIER : Personne n’est parfait.
- MOI : C’est également pour cette raison que je mange fréquemment les œufs d’écureuil avec la coquille.
- LE BANQUIER : Vous devriez adopter un gobelin. Il vous serait d’un grand secours.
- MOI : J’en avais un à la maison, mais il a fini au congélateur.
- LE BANQUIER : Je ne sais pas si c’est très goûteux.
- MOI : Pardon ? Oh… ce n’est pas ce que vous pensez. Il est parti en cryo.
- LE BANQUIER : Ah. Je me disais aussi…
- MOI : Parfois, les mots… faut se méfier.
- LE BANQUIER : Personne n’est parfait.
- MOI : C’est également pour cette raison que je mange fréquemment les œufs d’écureuil avec la coquille.
- LE BANQUIER : Vous devriez adopter un gobelin. Il vous serait d’un grand secours.
- MOI : J’en avais un à la maison, mais il a fini au congélateur.
- LE BANQUIER : Je ne sais pas si c’est très goûteux.
- MOI : Pardon ? Oh… ce n’est pas ce que vous pensez. Il est parti en cryo.
- LE BANQUIER : Ah. Je me disais aussi…
- MOI : Parfois, les mots… faut se méfier.
Informations sur l'article
L'Humain mauve
16 Septembre 2012
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