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Les voiles, les voies et les voix du passé
C’est quoi le passé ?
C’est une longue route derrière soi avec différents carrefours que l’on a traversés nu, pauvre piéton sans défense, en prenant souvent des risques.
C’est un couloir entrecoupé de sas qu’il aura fallu parfois franchir en apnée. C’est un long corridor que l'on a déboulé en sautant comme un enfant, en évitant soigneusement les carreaux de certaines couleurs, ceux où il y avait soi-disant des mini trolls bouffeurs de pieds.
C’est un chemin caillouteux que l’on a exploré en ne sachant jamais ce qui se cachait derrière le prochain virage.
C’est une plage dont on a suivi le bord en tenant un être cher par la main jusqu’à cette rivière qu’il n’a pas pu, pas voulu, ou pas su franchir avec vous. Au revoir…
C’est un couloir entrecoupé de sas qu’il aura fallu parfois franchir en apnée. C’est un long corridor que l'on a déboulé en sautant comme un enfant, en évitant soigneusement les carreaux de certaines couleurs, ceux où il y avait soi-disant des mini trolls bouffeurs de pieds.
C’est un chemin caillouteux que l’on a exploré en ne sachant jamais ce qui se cachait derrière le prochain virage.
C’est une plage dont on a suivi le bord en tenant un être cher par la main jusqu’à cette rivière qu’il n’a pas pu, pas voulu, ou pas su franchir avec vous. Au revoir…
C’est quand le passé ?
C’était il y a longtemps, ce gouffre noir dont on est enfin sorti en arrivant à Dreadcast comme un voile qui s'est déchiré.
C’était il y a quelques années lorsque je me suis retrouvé dans le corps d’un autre, lorsqu’une nouvelle voix me guidait et me rassurait.
C’était il y a quelques jours quand la voix s’est tue, cristallisée par la cryo, figée dans la glace.
C’était il y a quelques minutes à peine alors que j’écrivais ces mots le cœur lourd. Au revoir…
C’était il y a quelques années lorsque je me suis retrouvé dans le corps d’un autre, lorsqu’une nouvelle voix me guidait et me rassurait.
C’était il y a quelques jours quand la voix s’est tue, cristallisée par la cryo, figée dans la glace.
C’était il y a quelques minutes à peine alors que j’écrivais ces mots le cœur lourd. Au revoir…
Au revoir, ma Ninette.
Informations sur l'article
Les ombres du passé
15 Août 2012
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