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EDC de 23910

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6) La cubaine in love?

Partie I
Parfois, certaines personnes se demandaient si la cubaine avait une vie sentimentale, une libido. voici le début de la réponse.
Depuis qu' elle était arrivée en ville, la cubaine n'avait d'yeux que pour les beaux mecs roulant des mécaniques. Elle flashait particulièrement sur les beaux mâles de race humaine pourtant l'uniforme. ça la faisait craquer littéralement. Pourquoi? ça elle n'en savait rien.
Elle ne regardait pour ainsi dire pas les autres races, orcs, gobelins,nains, trolls...
Les elfes l'attiraient peu, et coté androïde, qui pourrait-être assez folle pour s'enticher d'un tas de ferraille, ou un paquet de boites de conserves rempli de câbles electriques et composants, qui faisait "skreek skreek" quand il marchait?
La cubaine, réplicante de son état, pourtant classifiée comme androïde sur son dossier, ne regardait pas ses congénères androïdes autrement qu'avec une sorte de curiosité, et n'avait pas l'air elle même de se considérer comme un des leurs.
Les aventures de la cubaine étant ce qu'elles sont, et au vu des difficultés de quelqu'un ne pratiquant aucun langage connu, à part les bits informatiques et les mathématiques avancées, à s'adapter dans ce monde compliqué et impitoyable, elle n'avait pas tardé à se retrouver incarcérée une première fois. Motif: non port de carte d'identité, port d'armes; délit de fuite... Puis elle fut arrêtée une seconde fois pour utilisation frauduleuse de commandes illégales de deck.
Victime d'une seconde erreur judiciaire, elle se retrouvait encore en "pizon", pour son plus grand désespoir.
Krix_Thuil lui avait bien dit qu'il ne fallait pas courir quand elle voyait des agents. C'était ce qu'elle avait fait, écoutant les conseils prodigués par son amie, et pourtant, elle se retrouvait encore à la case prison. Certes, pour une fois elle y arrivait en pleine santé, mais elle voyait bien que courir était plus efficace, et lui donnait au moins un petit répit. Elle fut donc jetée en prison, une nouvelle fois, et conduite dans la cellule 5, malgré ses supplications.
Une fois de plus, elle se retrouvait dans une cellule étroite, enfermée là presque nue, livrée à la merci d'on ne sait quel fou ou psychopathe dans un endroit qui puait l'urine et la transpiration. Une lumière crue provenant du plafond éclairait la pièce. la pauvre cubaine était prisonnière, comme un animal, entre quatre vitres en plexiglas incassable que même le plus grand et fort des trolls n'aurait pu démolir.
Justement, le plus grand et fort des trolls avait l'air d'être enfermé là, dans la même cellule qu'elle...
La peur la prit aux tripes. Elle se mit aussi loin que possible de la "bête", osant à peine lever un regard sur le monstre massif, qui se tenait la, tête baissée, le visage dans l'ombre. Le troll ne décrochait pas un mot, et la cubaine se garda de lui adresser la parole.
La première journée de prison fut longue, interminable. La cubaine se recroquevillait dans un coin de la cellule, aux aguets, mais s'il arrivait quelque chose, elle était bien consciente qu'elle était coincée, dans cet espace plus que confiné, et qu'elle n'aurait aucune échappatoire si le troll décidait de n'en faire qu'une bouchée.
Elle était livrée en pâture. Jamais elle ne s'était senti aussi mal, aussi seule et désarmée, vulnérable. La nuit fut longue, et sans sommeil.
Le lendemain, une fille vint en visite à la prison, et se plaqua contre la vitre de plexi de la cellule.
"Uriel! Uriel!"
Elle invectivait le Troll, qui lui même se précipita contre la vitre, regardant la femelle vautour avec envie, le regard triste.
"Eve".
La fille plaqua sa main contre la vitre épaisse, et le troll plaqua sa main énorme dessus, séparé de sa dulcinée par l'épaisseur du plexiglas.
La cubaine observait la scène, de loin, discrètement.
La fille resta très longtemps dans cet endroit, recherchant son troll du regard, pleurant, et la cubaine finit par se laisser attendrir par la scène.
Elle se disait que cette fille était bien courageuse, et devait aimer très fort le troll, car si elle avait été à sa place, elle même n'aurait jamais pu entrer dans cet affreux endroit qu'est la prison, de son plein gré. Même pour y voir un être aimé. Oh non. Jamais de la vie.
La cubaine commençait à porter sur le Troll un autre regard. Elle se disait qu'il était probablement dangereux, mais qu'il était peut-être gentil? Peut-être qu'il ne la mangerait pas, ou qu'il déciderait de ne pas la violer?
La cubaine retournait un tas d'idées plus sombres les unes que les autres, dans ce lieu propice aux pires cauchemars.
Le soir venu, la vautourde finit par rentrer chez elle.
Ensuite, le troll se tourna vers la cubaine, et établit un premier contact, en lui adressant la parole.
Elle n'aurait osé le faire elle même tant elle était peu rassurée.
Il lui dit la connaitre, mais elle même ne le reconnaissait pas. Il lui dit qu'ils avaient tapé sur un nain, ensemble, elle réfléchit, et se remémora ce moment ou un affreux nain, probablement un agent puisqu'il était armé, lui était tombé dessus pour aider un autre agent à la neutraliser, lors de sa première arrestation, mais non, elle ne se souvenait pas avoir vu un troll à ce moment là.
La cubaine se présenta:
"moua, la cubaine"
Le troll lui répondit "oui je sais on se connait."
Il dit lui même son nom. "je m'appelle K... " il se reprit et dit "Uriel".
Puis enfin la mémoire qui lui faisait parfois défaut lui revint, quand le troll lui parla de son projet de Dojo. Elle l'avait croisé dans le bar de Krix thuil, sans aucun doute!
Mais il avait quelque chose de changé, lui sembla-t-il. Elle chercha un moment dans ses souvenirs, puis y renonça, n'arrivant pas à se remémorer plus de détails.
La conversation était cordiale, et le troll avait l'air gentil, finalement. Comme quoi, on ne peut pas toujours se fier aux apparences.
La cubaine se préparait à passer une seconde nuit en "prizon", et se recroquevilla sur le sol dur et froid de la cellule, dans un angle.
Pendant la nuit, le troll se rapprocha d'elle. Elle se réveilla d'un sommeil difficile et entrecoupé, et senti la chaleur d'Uriel contre elle. Elle ne bougea pas, faisant semblant de dormir, mais n'aurait pu bouger de toutes façons, tant elle était tétanisée par la peur. Le troll lu caressa doucement les épaules, pour la réchauffer.
Au bout d'un long moment, elle finit par s'endormir, constatant que par chance, ça n'allait pas plus loin.
Elle s' éveilla au petit matin, dans les bras d'Uriel encore endormi, et se dit qu' en fin de compte, ce troll qui lui faisait si peur quand elle l'avait vu dans la cellule, s'avérait être un véritable gentlemen. Elle commençait à le voir non pas avec ses yeux, mais avec son cœur. Et elle le trouvait charmant.
Sa présence et sa force physique étaient rassurants, et elle était plus sereine, car la cellule était pleine d'autres personnes à la mine patibulaire. Mais maintenant, Uriel la protégeait.
Les jours qui suivirent, le troll initia même la cubaine aux arts martiaux, lors de longues séances d'entrainement, qui avaient le mérite de tuer le temps et occuper l'esprit.
La cubaine arrivait presque à oublier pendant un moment les affres du monde carcéral.
Chaque nuit, Uriel la protégeait et la réchauffait, dormant contre elle. Il ne la touchait pas, respectueux.
Eve revint les jours suivants, et la cubaine se lia également d'amitié avec la fille, un jour qu'elle était venue mais qu'elle avait trouvé son Uriel endormi. Les deux filles avaient discuté un peu, mais bien sur quand Eve avait demandé si tout allait bien, la cubaine avait fondu en larmes.
L'enfermement était insupportable pour elle. Chaque jour était une souffrance, et elle versait des larmes sur sa chère liberté perdue.
Enfin le jour de la libération arriva. La cubaine ne demanda pas son reste. Elle fit une bise au troll endormi, qui devait être libéré également sous peu, et récupéra ses affaires. Elle sortit de ce maudit endroit en moins de temps qu'il faut pour le dire.
Partie II
Suite à sa sortie de prizon, la cubaine reprit une activité normale. creuser le sol, chercher des cristaux farins, fréquenter les bars, s'instruire, apprendre du nouveau vocabulaire. La routine. Un jour, pas longtemps après sa sortie de prison, elle croisa Uriel au bar.
Sa réaction fut spontanée: elle lui sauta dans les bras, et lui fit une grosse bise. Le troll ne sembla pas s'en offusquer, bien au contraire.
Depuis quelque temps, la cubaine avait commencé à faire la bise à ses amies, succombant à la mode Dreadcastienne.
Uriel était la première personne de sexe masculin à qui elle osait faire la bise. Un lien très fort s'était créé entre elle et lui, en prison.
La cubaine portait maintenant une grande affection au troll, elle était tellement reconnaissante.
Pendant ce séjour, le plus long qu'elle avait connu jusqu'alors en prison, il avait été comme une lumière dans l'obscurité.
Les liens se renforçaient encore, de jour en jour. La cubaine était heureuse d'avoir de nouveaux amis, Uriel et Eve s'occupaient d'elle, et firent tout pour éviter un nouveau séjour en prison pour la cubaine, qui devait encore s'acquitter d'une amende de plus de 100 000 crédits, une bagatelle pour la pauvre réplicante. Hélas, elle retourna purger une peine en prison.
A sa sortie, elle se mit à fréquenter de plus en plus souvent ses nouveaux amis, elle les voyait au bar, au dojo qu'Uriel avait créé.
Uriel était comme un enfant le jour de noël, quand il lui avait montré le dojo, le jour de son inauguration.
Une chose cependant avait mis la puce à l'oreille de la cubaine, et la tracassait: Uriel avait d'abord montré le dojo à la cubaine, ensuite seulement à Eve.
Ça lui faisait tout chose, d'avoir été la première à visiter le dojo.
Elle respectait énormément Eve, et ne voulait pas lui faire de l'ombre, ou du tort. Cependant elle se rendait bien compte qu' Uriel s'intéressait à elle, la regardait avec insistance, s'attardant sur ses formes, ou même la flairait comme une bête.
Et la cubaine devait bien se l'avouer:
Uriel, avec son coté animal, lui faisait de l'effet.
Puis ce qui devait arriver arriva.
Il y avait de l'eau dans le gaz, entre Uriel et Eve. Un jour qu'elle lui demandait des nouvelles d'Eve, Il lui dit que c'était fini. La cubaine n'avait plus de remords à avoir, et ne pouvait plus se sentir coupable, si elle cédait au troll.
Cependant, autre chose l'inquiétait.
Elle n'était pas experte en la matière, mais Uriel n'en restait pas moins un troll. Pourrait-elle l'accueillir en elle? Elle avait peur, mais en avait envie. Et un soir, elle invita le troll à visiter un des appartements qu'elle occupait parfois, un petit taudis coquet muni de douche, que lui prêtait Kananera*.
Tout commença par un entrainement dans le petit salon, la pièce la plus grande et moins encombrée de l'appartement. La cubaine ne portait qu'une chemise impériale, qui lui arrivait en haut des cuisses, ne cachant pas grand chose de ses longues jambes.
L'entrainement se prolongea tard, la cubaine regardait le troll, à la musculature impressionnante, et finalement le trouvait de plus en plus à son gout. Il la regardait avec insistance, envie. Elle avait un peu peur, mais si il lui faisait des avances, elle le savait au fond d'elle même, elle ne pourrait y résister.
Au moment ou Uriel remettait son T shirt, qu'il avait ôte pour s'entrainer avec elle, et qu'il se préparait à partir, il la regarda gravement, et dit:
"Esmeralda, tu danserais, pour moi?"
La cubaine répondit sans une hésitation:
"oui."
Alors qu'elle s'apprêtait à mettre de la musique pour danser, Uriel la prit dans ses bras puissants, l'attirant à lui, et commença à lui caresser les cuisses...
(à suivre ... sur FP ? peut-être...)
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Plus d'accès au FP pour le moment. plus envie.
Si vraiment, vraiment, vous avez envie de savoir, si vous êtes branché(e) par l'érotisme torride, si vous êtes majeur, si...
Alors tentez toujours un petit MP, et demandez très très gentillement, que je vous donne l'accès.
ça marchera , ou pas, en fonction de mon humeur smiley
Un grand merci à ceux qui ont apprécié le texte! bises!
bon jeu à toutes et tous!

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