Recherche

EDC de 21346

Bienvenue sur les EDCs de Dreadcast
Vous trouverez ici tous les articles rédigés par 21346

Cacher

Etude des Nanotubes de Carbone

Merci de faire comme si votre pitoyable personnage bête a manger du foin n'avait jamais lu ce document.
Bisou ♥.
Étude globale relative aux utilisations du Carbone, de dénomination C au tableau périodique des éléments, et plus particulièrement aux nanotubes de carbone mono-feuillet, forme allotropique du Carbone encore largement inexploitée des industries compétentes en raison de l'important coût de production, du manque de personnel œuvrant dans la recherche de cet élément et probablement du lobby des industries de maintenance cybernétique pour qui les matériaux métalliques standards sont encore très rentables.
La découverte des nanotubes de carbone mono-feuillets (Que je nommerais dès a présent NCMF) est le fruit d'un curieux hasard et si son existence n'est pas inconnue de tous, je persiste a croire que les plus puissantes corporations ne maitrisent qu'une infime partie de son exploitation et ignorent peut-être même le procédé qui est le mien. Quand aux laboratoires de l'Empire, j'ai espoir que d'ici une dizaine d'année, ces balourds auront découvert les secrets du bronze.
C'est en étudiant les propriétés physiques du graphite, autre forme allotropique du Carbone, que sont apparu les premières traces de NCMF sur mon atelier. Pour rappel, le graphite est un élément commun que l'on trouve en grande quantité dans les premiers sédiments de la couche sub-superficielle du sol de la Ville. Il est également présent en quantité non négligeable aux différents points d'impacts des fragments de roche météorite qui se sont écrasés autour du cratère par principe de saltation aux ondes de choc, ce qui laisse a penser que le cratère lui-même est devenu une importante mine de graphite. Quand a l'utilisation la plus courante du graphite, elle demeure celle du crayon de papier.
Un bloc de graphite a été disposé sur un socle d'Adamantium et exposé aux rayonnement pulsé d'un générateur farin récupéré d'un fusil laser comme on peut en trouver dans toutes les bonnes armureries. L'objectif premier était d'obtenir par pression moléculaire une nouvelle forme allotropique reconnue du graphite, tel que le charbon ou le diamant. Notons qu'inconsciemment, les prérequis de production de NCMF ont été réunis en même temps. L’énergie farine à le mérite de progresser à des températures dépassant les 1.000°C, a maintenir une pression moléculaire importante largement exploitée dans les industries lourdes et les fonderies, tandis que sa combustion implique génération de carbone et d'un gaz noble nommé "faron" (Fa au tableau périodique des éléments).
Lors de l'exposition pulsée à variation de puissance (60%-85%), une grande partie du graphite s'est sublimé sans obtention visible d'une nouvelle structure moléculaire du Carbone. Pensant l'experience ratée, j'ai alors observé la présence de micro-déchets dispersés sur la plaque de récupération, semblant avoir échappé à la vaporisation tout en conservant l'apparence d'une fine suie noire. Poussé par la curiosité, j'ai rapidement procédé à l'observation au microscope de cette matière pour découvrir ce qui allait être les NCMF. L'existence moléculaire de cette suie semblait correspondre a une forte concentration de fullerènes sous forme de tubes fermés, longs de quelques nanomètres seulement et peu réactifs aux variations de lumière et de chaleur. Aussi ai-je tout de suite reconnu la cette forme rare du Carbone nommé nanotubes de carbone mono-feuillet, dont l'exploitation est encore très limitée.
Trois semaines durant, j'ai réitéré l'experience avec différents morceaux de graphite jusqu'à pouvoir établir certains ratios décevants. A raison d'un rayonnement pulsé (bien moins couteux et tout aussi efficace qu'un rayonnement continu) passant simultanément d'une combustion farine de 74% a 83% a raison d'un intervalle de 12 secondes, on obtient une perte vaporisée de plus de 98% du bloc de graphite pour >1% de NCMF. Il semble évident qu'avec mes faibles moyens, la non-coopération du Q.G et mon incapacité a nourrir convenablement le laser en energie plus d'une heure, je ne serais jamais en mesure de fabriquer suffisamment de matière pour construire le moindre outil.
Toutefois, j'ai affairé l'un de mes Androïdes d'assistance à la resynthèse de la fine suie récoltée qui, une fois compacté, prend la dimension d'un grain de poussière. A force d'assemblage, j'ai pu obtenir un bâtonnet de NCMF de trois centimètre de long pour 1 centimètre de large. De rapides études m'ont permit de conclure que ce matériaux non-métallique était six fois plus léger que l'acier et probablement cent fois plus solide. Je devine là l'avenir des prothèse cybernétiques et de l'armement. Ne pouvant plus répondre aux factures faramineuses de la CER, j'ai décidé de cesser la vaporisation du graphite et de ne limiter mes études qu'à ce bâtonnet. J'ai été tenté de vendre ce procédé à une industrie compétente. Néanmoins, l'espionnage industriel est un véritable fléau pour la cause Rebelle et je crains que l'Empire ne serait que trop capable de provoquer un nouveau Grand Embrasement, doué comme il est pour maintenir ses affaires en ordre.

Quand a ce rapport, je vais le conserver précieusement. Sait-on jamais, je pourrais très bien me prétendre précurseur de cette technique un jour...

◊ Commentaires