EDC de 2005
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Un kobold mal rasé aux griffes abîmées erre dans les sous terrains, profitant du silence et de la solitude.
La poussière dessine des nuages dans l'obscurité à chaque coup de talon qu'il donne sur le sol.
Sa dose quotidienne d'alcool dans les veines, il tente de lutter contre les pensées qui l'assaillent, les images trop vives, trop précises, les souvenirs, de sensations presques oubliées, une main sur sa joue apaise sa fièvre de vivre, des bras ouverts ou il fait bon choir, la douceur de leur peau contre les cals de ses paumes...
Cette tendresse qu'il essaye de retrouver au fond de la bouteille. Son masque lui brûle le visage, consume son sourire, il est plein d'aigreur, maquillage boudeur, mais ce n'est pas lui, non, ce n'est pas moi.
La poussière dessine des nuages dans l'obscurité à chaque coup de talon qu'il donne sur le sol.
Sa dose quotidienne d'alcool dans les veines, il tente de lutter contre les pensées qui l'assaillent, les images trop vives, trop précises, les souvenirs, de sensations presques oubliées, une main sur sa joue apaise sa fièvre de vivre, des bras ouverts ou il fait bon choir, la douceur de leur peau contre les cals de ses paumes...
Cette tendresse qu'il essaye de retrouver au fond de la bouteille. Son masque lui brûle le visage, consume son sourire, il est plein d'aigreur, maquillage boudeur, mais ce n'est pas lui, non, ce n'est pas moi.
Au dessus de lui, invisible, le mur le nargue, il voudrait le défoncer à coups de caboche. Solex se lèvre maladroitement et va pisser le cynisme qui l'envahit contre les pierres sales du couloir.
Une petite moue fatiguée déforme sa bouche, il faut continuer, continuer à vivre, il refuse de lâcher l'affaire, même s'il ne sait pas vraiment vers quoi, vers qui il se dirige.
Le kobold mal embouché pose à plat ses deux mains contre le mur, prend une inspiration chargée de poussière, et expire une haleine à 40° qui aurait fait fuir un troll.
Une petite moue fatiguée déforme sa bouche, il faut continuer, continuer à vivre, il refuse de lâcher l'affaire, même s'il ne sait pas vraiment vers quoi, vers qui il se dirige.
Le kobold mal embouché pose à plat ses deux mains contre le mur, prend une inspiration chargée de poussière, et expire une haleine à 40° qui aurait fait fuir un troll.
Ses pieds se remettent mécaniquement en marche, le traînant toujours plus loin, l'échelle impériale qui apparaît à la lueur d'une ampoule grésillante se dédouble, le sol semble tanguer soudainement. Pour parfaire le cliché de l'ivrogne, il se fout de sa propre gueule en meuglant une chansonnette grivoise, se marre, tousse, s'étrangle à moitié.
Ses doigts caressent les poils de son menton pendant que son regard s'égare.
Ne pas s’arrêter d'avancer.
Ses doigts caressent les poils de son menton pendant que son regard s'égare.
Ne pas s’arrêter d'avancer.
J'continue...