EDC de 16725
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Le passage.
On y pensait depuis longtemps. Toi comme moi. Et si c’était mieux là-bas. Et si l’on pouvait revivre. Et si, et si.
« Et si seulement vous aviez su. »
« Et si seulement vous aviez su. »
Tout quitter, pour tout recommencer, d’une certaine manière. Aurions-nous osé, si tes sauvegardes n’avaient pas fait des siennes ? Probablement, mais pas avant plusieurs années encore. Comme si cet ailleurs nous appelait, comme s'il était temps. Et c’est ainsi que nous l’avons pris. Un signe, une chance. N’importe quoi.
Sauf que si rien, ou plus grand-chose de moins, ne te rattachait au Secteur d’où nous venions, il n’en était pas de même pour moi. Plus ou moins. Un départ qui équivalait à une nouvelle peur, que je ne me connaissais pas encore.
Tu avais déjà prévu, demandé… Tout était planifié ou presque. La secrétaire du Legatus m’avait contacté, tout s’est enchaîné, la lenteur se succédant parfois à une vitesse folle que j’avais bien du mal à encaisser. La maison s’était vidé, je passais mon temps à la banque. Banque que je devais laisser également.
Et là encore, ce ne fut pas très facile…
Tu avais déjà prévu, demandé… Tout était planifié ou presque. La secrétaire du Legatus m’avait contacté, tout s’est enchaîné, la lenteur se succédant parfois à une vitesse folle que j’avais bien du mal à encaisser. La maison s’était vidé, je passais mon temps à la banque. Banque que je devais laisser également.
Et là encore, ce ne fut pas très facile…
Prévenir du départ. Première étape, douloureuse. Les réponses le sont tout autant.
7/225.3
« Franchement, je ne pensais pas que ton départ me toucherait autant… »
« Franchement, je ne pensais pas que ton départ me toucherait autant… »
Mais partir tout de même. Le suivre, peu importe où.
Peut-être que tout aurait été mieux si j’étais partie quelques jours après. Peut-être que moins de mal aurait été fait. Peut-être…
« Trop tard. »
Peut-être que tout aurait été mieux si j’étais partie quelques jours après. Peut-être que moins de mal aurait été fait. Peut-être…
« Trop tard. »
Tout se bouscule, toujours. Comme si un gamin secoue mon cœur comme il secouerait un cadeau pour voir si ça fait du bruit.
Nuit du 2/225.4.
Comment en étions-nous arrivés là ? Je ne sais plus. Je me souviens du lieu, chez toi. Cette douche, dans laquelle je m’étais engouffrée, avec toi. Perdue. Un pied déjà là-bas, mais un autre pied toujours dans ce secteur-ci.
Ce qu’il s’est passé cette nuit-là ? Bien peu, et à la fois tant. Tu avais le don de me faire tourner la tête comme un Champkro de trop. Mais j’ai tenu, pourtant.
C’était idiot, mais j’ai été surprise que tu m’embrasses.
Ce qu’il s’est passé cette nuit-là ? Bien peu, et à la fois tant. Tu avais le don de me faire tourner la tête comme un Champkro de trop. Mais j’ai tenu, pourtant.
C’était idiot, mais j’ai été surprise que tu m’embrasses.
- On s’était promis un baiser, non ? Un baiser d’adieu…
Et tu avais raison, j’avais promis. Et je tiens toujours mes promesses. Un simple baiser d’adieu.
« Simple baiser d’adieu, es-tu sûre ? »
« Tais-toi. »
« Simple baiser d’adieu, es-tu sûre ? »
« Tais-toi. »
Et tes paroles ont résonnés contre la paroi, et encore aujourd’hui, elles résonnent contre les parois de mon esprit, petits souvenirs que je garde tant bien que mal.
- Je fais ça parce que ça fait longtemps que j’en ai envie et qu’on sera bientôt séparés.
Séducteur. Fou.
- Tu sens mon cœur battre très vite ? Tu penses qu’il ment ?
Arrêter avant que ça ne dérape.
« N’en as-tu pas envie ? »
Ne pas faire trop de mal. Pas trop. Pas plus que mon départ n’en fais déjà. Il parait qu’on apprend de ses erreurs. Mais il parait, uniquement, en pratique, le proverbe est autre.
Je suis restée pourtant, dans tes bras. Uniquement. Un réconfort, avant le passage qui m’attendait.
« N’en as-tu pas envie ? »
Ne pas faire trop de mal. Pas trop. Pas plus que mon départ n’en fais déjà. Il parait qu’on apprend de ses erreurs. Mais il parait, uniquement, en pratique, le proverbe est autre.
Je suis restée pourtant, dans tes bras. Uniquement. Un réconfort, avant le passage qui m’attendait.
- Je m’inquiète plus pour toi dans ce secteur infâme qu’est le SI.
Je crois qu’un fin sourire a traversé mon visage. Je savais, à cet instant, qu’on pensait différemment, que l’on ne voyait pas les choses avec les mêmes yeux, et qu’il en serait ainsi. Qu’importe ? Il fallait que je me fasse ma propre opinion.
Je n’en comprenais pas moins tes paroles, je savais pourquoi tu t’inquiétais. Parce que cette nuit-là, tu m’as vu bouffée par bien des choses. Et puis, tes paroles étaient peut-être aussi faites pour me garder. Enième tentative de me dissuader.
« Tu n’as pas changé d’avis. »
Je n’en comprenais pas moins tes paroles, je savais pourquoi tu t’inquiétais. Parce que cette nuit-là, tu m’as vu bouffée par bien des choses. Et puis, tes paroles étaient peut-être aussi faites pour me garder. Enième tentative de me dissuader.
« Tu n’as pas changé d’avis. »
Je te devais bien cette soirée. Mais pas plus qu’un baiser. Même si nous nous sommes endormis de fatigue, là. Et à mon réveil, tu avais disparu. Une façon peut-être, de ne pas me voir réellement disparaitre par la suite. Qui sait…
Le temps a passé encore. Jusqu’à ce jour où, cette fois véritablement, tout s’est enchaîné, plus vite que prévu. Les sauvegardes de Darna avait encore fait des siennes, elles étaient réapparues ici, mais que temporairement, visiblement.
Réponse de l’Ambassade. Feu vert. Je prends ta main, et l’on court à travers le secteur, vide à cette heure, fort heureusement. Et pour la première fois, je vis les ST. Rapidement, furtivement, pas le temps. Ne surtout pas se perdre, bien suivre Darna. Lui qui m’avait jusqu’alors interdit d’y mettre les pieds, m’y traînait maintenant, vite.
Réponse de l’Ambassade. Feu vert. Je prends ta main, et l’on court à travers le secteur, vide à cette heure, fort heureusement. Et pour la première fois, je vis les ST. Rapidement, furtivement, pas le temps. Ne surtout pas se perdre, bien suivre Darna. Lui qui m’avait jusqu’alors interdit d’y mettre les pieds, m’y traînait maintenant, vite.
3/226.2.
Déboucher sur cet ailleurs, cet inconnu, cette peur. J’ai l’impression qu’alors, tellement de choses s’offrent à nous qu’elles sont innombrables. Une nouvelle vie, en quelque sorte.
Pourtant, je regarde derrière moi, discrètement. Là d’où nous venons, ce que nous quittons.
Un dernier message, maintenant, pour te prévenir. Et un espoir, dans les derniers mots.
Pourtant, je regarde derrière moi, discrètement. Là d’où nous venons, ce que nous quittons.
Un dernier message, maintenant, pour te prévenir. Et un espoir, dans les derniers mots.
« A une prochaine fois, XIII… »
Mes yeux alors d’une couleur bleu ciel presque blanche se tournent vers toi, et je te souris malgré tout.
- Il est temps, oui. Allons-y.
Et tu m’emmènes. Je t’ai suivi.
Première étape, premier passage, superficiel. Le second m’attend encore, ce passage plus profond, plus difficile. Plus douloureux, peut-être.
Première étape, premier passage, superficiel. Le second m’attend encore, ce passage plus profond, plus difficile. Plus douloureux, peut-être.
« C’est triste.
Puisses-tu trouver là-bas ce que tu cherches.
Adieu Nev. »
« Et tu continues de sourire… »
Puisses-tu trouver là-bas ce que tu cherches.
Adieu Nev. »
« Et tu continues de sourire… »
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Informations sur l'article
Passé Présent
10 Avril 2013
960√
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