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Forum Role Play » LES EVENTS
[Event Officiel] Projet C.R.E.
Créé par Asuka~37618 le 16 Mai 2013 à 20:03
Page 12/12 |
Visible par tout le monde
- Sujet Role Play
News — MAJ 4.11
Inconnu
Posté le 21 Mai 2013 à 14:48
#221
Compte à rebours....
Bientôt, la fin de l'état d'urgence...
Pour moi cela va sans doute signifier...
Prison...
Perte de mes maigres points de réinsertion...
Cet Empire là...
Ne veux plus...
D'une fille, comme moi.
Je dois être...
Effacée...
Je m'accroche...
A ma Lady Maellynn,
A ma maman, qui me demande de rester...
Le plus longtemps possible...
Je m'accroche, en pensant...
Aux âmes nobles et courageuses,
A petit bout. A Dizzy...
Il me manque... tellement...
Bientôt, la fin de l'état d'urgence...
Pour moi cela va sans doute signifier...
Prison...
Perte de mes maigres points de réinsertion...
Cet Empire là...
Ne veux plus...
D'une fille, comme moi.
Je dois être...
Effacée...
Je m'accroche...
A ma Lady Maellynn,
A ma maman, qui me demande de rester...
Le plus longtemps possible...
Je m'accroche, en pensant...
Aux âmes nobles et courageuses,
A petit bout. A Dizzy...
Il me manque... tellement...
Inconnu
Posté le 21 Mai 2013 à 15:21
#222
La rubrique nécrologique était éloquente.
Il y avait toujours des rebelles convaincus qu'abattre un Délégué Impérial c'était abattre le système.
Des individualistes qui n'avaient pas compris qu'un Délégué n'est qu'un rouage, et que les fondations du système restaient l'idée.
Et avant de détruire une idée, il fallait du temps.
Le SAS ouvert posait des problèmes.
Et à chaque problème sa solution.
" L'état de crise sera maintenu aussi longtemps que le secteur sera en danger. "
Les combattants rongeaient leur frein depuis longtemps. Ils allaient pouvoir agir pleinement.
Un mal pour un bien.
Les rebelles qui parlaient de liberté viendraient tenter d'imposer leur vision des choses aux habitants, sans se soucier de ce qu'ils voulaient eux. Belle conception de la liberté individuelle qui ne s'appliquait pas au voisin.
Tout ce gâchis pour quelques êtres qui devaient être morts à l'heure qu'il était.
Une belle pagaille.
Il faudrait qu'elle trouve le scientifique inconscient qui avait lancé ce programme de recherches. Mettre la survie de toute l'Humanité en danger avait des conséquences, elle lui rappellerait.
Il y avait toujours des rebelles convaincus qu'abattre un Délégué Impérial c'était abattre le système.
Des individualistes qui n'avaient pas compris qu'un Délégué n'est qu'un rouage, et que les fondations du système restaient l'idée.
Et avant de détruire une idée, il fallait du temps.
Le SAS ouvert posait des problèmes.
Et à chaque problème sa solution.
" L'état de crise sera maintenu aussi longtemps que le secteur sera en danger. "
Les combattants rongeaient leur frein depuis longtemps. Ils allaient pouvoir agir pleinement.
Un mal pour un bien.
Les rebelles qui parlaient de liberté viendraient tenter d'imposer leur vision des choses aux habitants, sans se soucier de ce qu'ils voulaient eux. Belle conception de la liberté individuelle qui ne s'appliquait pas au voisin.
Tout ce gâchis pour quelques êtres qui devaient être morts à l'heure qu'il était.
Une belle pagaille.
Il faudrait qu'elle trouve le scientifique inconscient qui avait lancé ce programme de recherches. Mettre la survie de toute l'Humanité en danger avait des conséquences, elle lui rappellerait.
Kambei~7880
Posté le 21 Mai 2013 à 19:04
#223
Gardien du Souv.
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Ella~7202
Posté le 21 Mai 2013 à 19:35
#224
One shot, one k.
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Une journée sans fin....
Ella été sur son canapé attendant des nouvelles quand elle a recue l'adieu de Satie, elle lui repond bouversée mais rien, un message a DIzzy et seul reponse Connexion interompue .. c'été la fin, ils sont parties comme ils sont venus ou, aucune idée ...qui sont -il? que sont -il.. aucune idée...
Les larmes aux yeux Ella serre son com' tristement avec une sensation de vide .. c'été la fin de cette histoire ...mais non son com' commence a clignotter en rouge rapidement annoncant une alerte rouge
hein? qu'es ce qui se passe encore?? les rebelles? les enfants?
pas le temps de pleurer ou d'etre triste , elle court au Milli prete a contre haker mais la ce qu'elle apprend,la laisse bouche bée.
Les sas marchent plus, aucun contre hack, les rebelles en ville .. mobilisations general, les enfants probablement derriere ca
Pas le temps de reflechir, ni de se poser des questions , Ella finit par recevoir l'ordre de descendre en ST, la deuxieme fois de sa vie qu'elle se retrouve la , faut securisé le Sas , ne laisser personne passée
Des longues heures, les camardes a coté, reservistes, Millitaires, des rebelles qui jouent a cache cache ...de la dynamite puis une course en ville folle derriere les rebelles qui disparaissent aussi rapidement de l'air
La fatigue, le stress, les nerfs a fleurs de peau, elle finit a coté d'une jeune devant le Milli, un message de sa patronne qui lui explique la necessité de revenir au CIPE, elle entre au Milli pour demander et sort
Une seconde , une fraction de seconde de trop et la jeune fille mourrait sous ses yeux , UN gnoll énorme la plantait par terre en disant mauvais camps . Ella n'hesite pas et tire...elle touche bizarrement .. et le reste est flou, elle a vue le General sortir de nulle part, sa capitaine et pleins de monde et le combat été deja finit.
Toute tremblante elle va au CIPE, reprend le boulot puis finit par dormir sa fille dans les bras.
La journée sans fin.. semblait finir enfin mais avec des changements, Ella la non combattante.... a combattue...du changement dans l'air? qui sait.. en tout cas .. c'est pas encore finit, les Sas sont toujours ouvert et la bataille continue...
Ella été sur son canapé attendant des nouvelles quand elle a recue l'adieu de Satie, elle lui repond bouversée mais rien, un message a DIzzy et seul reponse Connexion interompue .. c'été la fin, ils sont parties comme ils sont venus ou, aucune idée ...qui sont -il? que sont -il.. aucune idée...
Les larmes aux yeux Ella serre son com' tristement avec une sensation de vide .. c'été la fin de cette histoire ...mais non son com' commence a clignotter en rouge rapidement annoncant une alerte rouge
hein? qu'es ce qui se passe encore?? les rebelles? les enfants?
pas le temps de pleurer ou d'etre triste , elle court au Milli prete a contre haker mais la ce qu'elle apprend,la laisse bouche bée.
Les sas marchent plus, aucun contre hack, les rebelles en ville .. mobilisations general, les enfants probablement derriere ca
Pas le temps de reflechir, ni de se poser des questions , Ella finit par recevoir l'ordre de descendre en ST, la deuxieme fois de sa vie qu'elle se retrouve la , faut securisé le Sas , ne laisser personne passée
Des longues heures, les camardes a coté, reservistes, Millitaires, des rebelles qui jouent a cache cache ...de la dynamite puis une course en ville folle derriere les rebelles qui disparaissent aussi rapidement de l'air
La fatigue, le stress, les nerfs a fleurs de peau, elle finit a coté d'une jeune devant le Milli, un message de sa patronne qui lui explique la necessité de revenir au CIPE, elle entre au Milli pour demander et sort
Une seconde , une fraction de seconde de trop et la jeune fille mourrait sous ses yeux , UN gnoll énorme la plantait par terre en disant mauvais camps . Ella n'hesite pas et tire...elle touche bizarrement .. et le reste est flou, elle a vue le General sortir de nulle part, sa capitaine et pleins de monde et le combat été deja finit.
Toute tremblante elle va au CIPE, reprend le boulot puis finit par dormir sa fille dans les bras.
La journée sans fin.. semblait finir enfin mais avec des changements, Ella la non combattante.... a combattue...du changement dans l'air? qui sait.. en tout cas .. c'est pas encore finit, les Sas sont toujours ouvert et la bataille continue...
Satie~40789
Posté le 22 Mai 2013 à 00:49
#225
-
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... Et personne ne les retrouva jamais.
L'on raconte que lorsque les souterrains sont d'un calme absolu, quand les tirs, les larmes et les bruits de bottes se sont enfin tus, que des appels se font entendre aux solitaires qui auraient le cœur d'écouter la vie perdue dans les tréfonds de Dreadcast.
On dit qu'ils vous rappellent, à vous promeneurs ou militaires qui errez, esseulés ou armés, du SI ou du SR, visibles ou localisés, que vous pouvez vous cloner à l'infini.
Au delà du ciment et des décombres, les enfants vous appellent à la vie. Souvenez vous de leur présence éphémère et de leurs rires et pour eux, jouez.
Satie-6 ans la demie- "Croix de plomb, croix de fer, si je mens, je vais en SR " c'est Andaraste qui l'a dit.
Projet CRE : l'Event qui changea la face de DC.
Les mp ne pourront pas être lus, joignable uniquement par FP.
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Asuka~37618
Posté le 22 Mai 2013 à 00:56
#226
MJ
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L'event est terminé mais vous êtes invité à continuer de poster vos textes si vous le souhaitez !
"Vos préjugés sont vos fenêtres sur le monde. Nettoyez-les de temps en temps, ou la lumière n’entrera pas." ~ Isaac Azimov.
Inconnu
Posté le 22 Mai 2013 à 01:07
#227
Zhora veut visiter un bar. Comme ses frères et sœur, la veille. La Moule, terrain de jeu improvisé. Une voiture téléguidée par un chauve. Des sucettes à 10kCr… mais sucrées celles-là.
- C’est troooop cool un bar !
J’échange un regard avec la frange, regarde l’autre. Une gob’. Comme Satie.
- L’E-Ion ?
Question stupide à la vue du regard blasé de la frange. L’antre des Anges, bar discret parait-il. Je ne connais pas… Elle ne tient pas en place. Pas question de rester ici avec une pile électrique qui va sauter partout. J’aime pas les caprices.
Un trajet presque silencieux. Je suis à la traine, pas de roulettes. Zhora est aux anges. F’in pas encore à l’Antre. Façon de parler. Je m’arrête deux minutes régler une dette. Mieux vaut éviter d’en avoir dans cette ville si l’on ne veut pas finir avec un trou de FL dans la caboche, s’affaissant comme une vulgaire marionnette au beau milieu de la foule.
Satie déboule, bientôt suivie par le commando Emeth. Toujours ses verres vermeils sur la tête. A l’entendre, on dirait une Six miniaturisée. Ils reviennent des ST, je crois. La conversation va bon train quand une ombre se profile derrière la frange. Je reconnais ses traits. Son agri m’a déjà mordu une fois. Mais ce n’est pas pour moi qu’il est là, ce soir. Deux ombres s’ajoutent au tableau. Le Sud engage. Leurs histoires me dépassent. De toute façon, je n’en fais plus partie. Nos choix nous reviennent toujours à la gueule. Satie crie, se cache derrière le comptoir, j’entraine Zhora la rejoindre. Une balle perdue… ca serait moche. Emeth n’en perd pas une miette, yeux écarquillés par tant de violence. Sa bouille dépasse, tressaute à chaque coup d’Eagle. Des paroles s’échangent, des doutes s’élèvent mais il ne reste bientôt qu’un soupe saumâtre, substitut d’une téléportation post-mortem, où se dilue des arabesques vermeilles. Satie et Zhora ont fini par prendre la poudre d’escampette. Emeth rejoint Gail. Petit froid dans les rangs du Milli. Je jette un regard à la frange, vraiment l’impression d’être de trop.
Je patiente contre une façade, recrache la fumée de la Bloody Crystal vers le smog perpétuel. Elle discute avec lui, je ne comprends pas. Je ferme juste ma gueule, tire sur la fin de ma clope. Je jette un œil à mon com’ qui vibre dans la poche de mon blouson. Dizzy…
« Ou dormir? »
Un cri de rage. La tronço est rallumée, insatiable. Ou est-ce sa haine envers moi qui l’est ? Je réponds rapidement au môme que je risque d’être retardé, que la frange le contactera.
- Emy… contacte Dizzy…
J’peux rien faire de plus. La chaine crache, gémit à peine. Il n’y a pas grand-chose à dire. Je ne regrette rien. Dernière pensée pour la frange qui tente de l’empêcher le geste fatal. Qu’il prenne son pied à l’instant. Moi, je n’ai pas besoin de tuer
Je sors de ma cuve, complétement déphasé avec ce corps que je ne reconnais pas. Muscles atrophiée, corps malingre. Combien de temps depuis ma dernière sauvegarde ?
- P’tin !
Pas un regard des techniciens du centre de clonage. Ils doivent bien se marrer à lire les rapports de décès. Profession morbide. Mais peut-être pas la pire du secteur. Dizzy ne répond pas.
« Y étais pisoniière de Massarra et la legata »
Je n’ai le temps que de la voir tourner au coin de la rue, elle crie à Zhora de la suivre. Un message sur l’aitl, dans la matinée. Enfermées dans un labo. Pas à boire.
« Dis...tu peux faire un bisou de ma part à Andaraste, siteplait ? Pis y a Harmuche, y dit que des trucs messant sur moa ! »
Les voilà à jouer à DING-DONG chez les rebz…
Plus tard, dans la nuit…
« Dis...toi, tu voudrais que la matrice elle remarche ? »
« Ion !!! Ye saigne kro de la bouche, ye nayme pas ça. »
Encore un signe que tout dégénère. Apres les bleus, une hémorragie buccale… Premier contact avec eux… Je ne sais pas trop ce qui m’a poussé à franchir le pas. Je ne suis sans doute pas le seul…
« Wadalulu, elle me met du glaçon sur la bouche »
Wadalulu se montre méfiante. J’essaye d’en savoir toujours plus, prenant garde à ne pas rompre le seul contact que j’ai sur cet autre DC. Sur Satie. Elle me parle de console, de Rachives Nabandonnées. Elle attend les garçons pour plonger.
« Ye vais faire la sieste »
La fatigue pèse sur ses épaules, dégouline de ses messages de plus en plus courts. Je suis impuissant face à leur dégénérescence. C’en est maladif de rester inactif. Les rues de la ville sont si calmes depuis leur départ. Les nouvelles filtrent trop lentement. Je n’ose pas les harceler plus.
« Coucou »
« Ca saigne aussi di le nez »
« Tu peux viendre en bas ? En bas, tu peux po te faire traper !! »
J’aurai peut-être du… si j’avais que je ne la reverrai plus…
« Y ai la tête qui troune troune troune »
«Y ai un plan avec Zhora et Dizzy»
Ca parle encore de soleil, de casquette. Mais je sais au fond de moi que je lui écris mes derniers mots.
« Ye m'en vais. La matrice pourra plus yamais krouver personne.
Maman.... marci de m'avoir faite vivre comme une vraie pitite fille. Aux rands de partout, pardon pour les baitises, ye suis qu'une pitite fille qui veut youer. »
Tes bêtises vont me manquer. Je suis marqué au fer rouge. Mais ca restera bientôt qu'une cicatrice parmi d'autres. Je regarde le smog, pensif. Les questions se bousculent. Celles que je n'ai jamais posées. Celles restées sans réponse. Celles qui se sont évanouies entre un 1 et un 0. Celles auxquelles je n'ai pas encore pensé. Je me suis arrêté acheter une casquette ce matin. Mon com' vibre, j'effleure l'écran du pouce. Un mot...
« Yop ! »
- C’est troooop cool un bar !
J’échange un regard avec la frange, regarde l’autre. Une gob’. Comme Satie.
- L’E-Ion ?
Question stupide à la vue du regard blasé de la frange. L’antre des Anges, bar discret parait-il. Je ne connais pas… Elle ne tient pas en place. Pas question de rester ici avec une pile électrique qui va sauter partout. J’aime pas les caprices.
Un trajet presque silencieux. Je suis à la traine, pas de roulettes. Zhora est aux anges. F’in pas encore à l’Antre. Façon de parler. Je m’arrête deux minutes régler une dette. Mieux vaut éviter d’en avoir dans cette ville si l’on ne veut pas finir avec un trou de FL dans la caboche, s’affaissant comme une vulgaire marionnette au beau milieu de la foule.
Satie déboule, bientôt suivie par le commando Emeth. Toujours ses verres vermeils sur la tête. A l’entendre, on dirait une Six miniaturisée. Ils reviennent des ST, je crois. La conversation va bon train quand une ombre se profile derrière la frange. Je reconnais ses traits. Son agri m’a déjà mordu une fois. Mais ce n’est pas pour moi qu’il est là, ce soir. Deux ombres s’ajoutent au tableau. Le Sud engage. Leurs histoires me dépassent. De toute façon, je n’en fais plus partie. Nos choix nous reviennent toujours à la gueule. Satie crie, se cache derrière le comptoir, j’entraine Zhora la rejoindre. Une balle perdue… ca serait moche. Emeth n’en perd pas une miette, yeux écarquillés par tant de violence. Sa bouille dépasse, tressaute à chaque coup d’Eagle. Des paroles s’échangent, des doutes s’élèvent mais il ne reste bientôt qu’un soupe saumâtre, substitut d’une téléportation post-mortem, où se dilue des arabesques vermeilles. Satie et Zhora ont fini par prendre la poudre d’escampette. Emeth rejoint Gail. Petit froid dans les rangs du Milli. Je jette un regard à la frange, vraiment l’impression d’être de trop.
Je patiente contre une façade, recrache la fumée de la Bloody Crystal vers le smog perpétuel. Elle discute avec lui, je ne comprends pas. Je ferme juste ma gueule, tire sur la fin de ma clope. Je jette un œil à mon com’ qui vibre dans la poche de mon blouson. Dizzy…
« Ou dormir? »
Un cri de rage. La tronço est rallumée, insatiable. Ou est-ce sa haine envers moi qui l’est ? Je réponds rapidement au môme que je risque d’être retardé, que la frange le contactera.
- Emy… contacte Dizzy…
J’peux rien faire de plus. La chaine crache, gémit à peine. Il n’y a pas grand-chose à dire. Je ne regrette rien. Dernière pensée pour la frange qui tente de l’empêcher le geste fatal. Qu’il prenne son pied à l’instant. Moi, je n’ai pas besoin de tuer
Je sors de ma cuve, complétement déphasé avec ce corps que je ne reconnais pas. Muscles atrophiée, corps malingre. Combien de temps depuis ma dernière sauvegarde ?
- P’tin !
Pas un regard des techniciens du centre de clonage. Ils doivent bien se marrer à lire les rapports de décès. Profession morbide. Mais peut-être pas la pire du secteur. Dizzy ne répond pas.
« Y étais pisoniière de Massarra et la legata »
Je n’ai le temps que de la voir tourner au coin de la rue, elle crie à Zhora de la suivre. Un message sur l’aitl, dans la matinée. Enfermées dans un labo. Pas à boire.
« Dis...tu peux faire un bisou de ma part à Andaraste, siteplait ? Pis y a Harmuche, y dit que des trucs messant sur moa ! »
Les voilà à jouer à DING-DONG chez les rebz…
Plus tard, dans la nuit…
« Dis...toi, tu voudrais que la matrice elle remarche ? »
« Ion !!! Ye saigne kro de la bouche, ye nayme pas ça. »
Encore un signe que tout dégénère. Apres les bleus, une hémorragie buccale… Premier contact avec eux… Je ne sais pas trop ce qui m’a poussé à franchir le pas. Je ne suis sans doute pas le seul…
« Wadalulu, elle me met du glaçon sur la bouche »
Wadalulu se montre méfiante. J’essaye d’en savoir toujours plus, prenant garde à ne pas rompre le seul contact que j’ai sur cet autre DC. Sur Satie. Elle me parle de console, de Rachives Nabandonnées. Elle attend les garçons pour plonger.
« Ye vais faire la sieste »
La fatigue pèse sur ses épaules, dégouline de ses messages de plus en plus courts. Je suis impuissant face à leur dégénérescence. C’en est maladif de rester inactif. Les rues de la ville sont si calmes depuis leur départ. Les nouvelles filtrent trop lentement. Je n’ose pas les harceler plus.
« Coucou »
« Ca saigne aussi di le nez »
« Tu peux viendre en bas ? En bas, tu peux po te faire traper !! »
J’aurai peut-être du… si j’avais que je ne la reverrai plus…
« Y ai la tête qui troune troune troune »
«Y ai un plan avec Zhora et Dizzy»
Ca parle encore de soleil, de casquette. Mais je sais au fond de moi que je lui écris mes derniers mots.
« Ye m'en vais. La matrice pourra plus yamais krouver personne.
Maman.... marci de m'avoir faite vivre comme une vraie pitite fille. Aux rands de partout, pardon pour les baitises, ye suis qu'une pitite fille qui veut youer. »
Tes bêtises vont me manquer. Je suis marqué au fer rouge. Mais ca restera bientôt qu'une cicatrice parmi d'autres. Je regarde le smog, pensif. Les questions se bousculent. Celles que je n'ai jamais posées. Celles restées sans réponse. Celles qui se sont évanouies entre un 1 et un 0. Celles auxquelles je n'ai pas encore pensé. Je me suis arrêté acheter une casquette ce matin. Mon com' vibre, j'effleure l'écran du pouce. Un mot...
« Yop ! »
Hazel
Posté le 22 Mai 2013 à 16:15
#228
Progressiste
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HRP: Suppression de l'ancien post après avoir terminé l'article
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Cyrius cherche t'il à m'éprouver pour voir jusqu'où vas ma foi ?
Une soirée ordinaire pour moi, nouvellement promue Aide Soignante au Militarium. Je suis près de Lui. Je partage Sa passion. Mon coeur bat, ma Foi en Lui ne cesse de grandir. Toujours et encore, inexorablement. Je me sens faible mais pourtant forte, je veux Lui prouver que je suis digne d'être sous Ses ordres.
Je pensais que tout irait mieux. J'ai un travail... Une nouvelle famille - je ne met aucunement Kuma de côté, c'est juste différent - une nouvelle vie s'offre à moi. Je ne suis plus la pauvre et petite muette Hazel.
Hier soir je lisais mes livres calmement à l'infirmerie quand toutes les alarmes ce sont allumés. Alerte rouge. Je me redresse et rejoins le hall, s'y trouvant déjà les autres. On ne peut pas sortir, ordre du Général. Et l'attente commence.
Pour passer l'ennui je contacte Elaneth. Elle est sur une affaire. Un... Gosse ? Je suis assez surprise mais ce n'est pas le pire. Elle vient au Militarium avec.
Le Capitaine Saurus m’envoie alors préparer les lits à l'infirmerie, je ne me fais pas prier. Le petit gnoll a été emmené à l'infirmerie guidé par Elaneth. J'étais présente. Il avait l'air si fragile...
Il était mignon, on a parlé un peu avant qu'il ne s'endorme. Après je suis aller à ma... Location d'un ami de mon père qui me prêtait son appartement, Mikhail.
Il y était avec une certaine brune qui il semble menait Lord Devdas en bateau. J'ai enregistré discrètement son aveu et l'est transmit au Lord une vingtaine de minute après alors que j'étais au Militarium.
Sauf que Mikhail et l'humaine parlaient des petits alors que je retirais ma blouse galonnée... J'ai juste dit en avoir vue un.
40 minutes après le lord m'accusait d'avoir fournit la localisation de Fihn.
Pour ma protection, Elaneth et le Capitaine m'ont écartée un moment pour éviter que l'on ne m'accuse en cas de problème. J'ai donc démissionné en attendant le transfert de la petite boule de poils.
Dans mon vieux pull en laine que j'avais à mon arrivé à DreadCast et je me demande où est la jeune fille naïve... Où suis-je ? Je regarde par la fenêtre la ville.
J'aspire à voir Sa lumière...
Je ne tiens plus j'ai besoin de savoir comment va le petit Fihn je le contacte donc par communicateur, la réponse ne tarde pas du tout:
Coucou ! C'est Fiiiiiiiihn !
Ze vais bien et toiiiii ?
Ze vais bien et toiiiii ?
Je souris en écoutant sa petite voix sur mon appareil, un petit échange et voilà qu'il m'invite à le rejoindre, disant qu'Elaneth est d'accord... Enfin j'y vais, ne tenant pas en place, contente d'avance de pouvoir revoir la boule de poils si mignonne qu'il est.
Sur place j'y trouve le Colonel Ethayel, une discussion rapide, je lui confie mon communicateur, je ne veux pas de soucis comme la veille.
Je m'agenouille et Fihn vient dans mes bras pose des questions innocente, comme lui seul j'ai pu entendre le faire. Je l'adore.
Alors s'ensuit un jeu qui restera gravé dans ma mémoire. Je ne peux émettre aucun son avec les cordes vocales, alors me viens à l'esprit les sifflements d'un ami... Je souris et siffle doucement alors que le p'tit gnoll est roulé en boule sous la couverture que je viens tapoter.
Il siffle à son tour, je ressifle et lui encore en sortant de sa cachette. Je ris silencieusement et glisse ma main à un endroit stratégique de la tête de Fihn, massant doucement lui arrachant ainsi un "mouaaaaaah...." alors qu'il devient comme marschallow entre mes mains...
Elaneth revient, un petit plan entre Fihn et moi, on va l'attaquer... Je décompte sur doigts... 3...2...1...
Fihn lui saute dessus en premier, moi par la suite. Le p'tit gnoll mord par jeu Elaneth qui se laisse faire tandis que je glisse ma main sur la tête pour masser à l'endroit stratégique.
- Victoire d'Hazel et Fihn !!! s'exclame le jeune
- Humffrrr. C'pas du jeu... J'suis pas en condition...
Des moments de complicité, de doux moments, et puis vient alors le commencement de la panique, il est parti en SR !! Non !! Le secteur des "michants rebelle hérétique".
Mais il me dit que tout va bien, que tout le monde est gentil avec lui... Les échanges s'estompent peu à peu... Les dernières phrase me marquant alors qu'ont parlaient du CdC et de la puce APM:
- Fihn pas connaître ! Mais pas en danger, toi pas t'en faire !
- Fihn disparait pas ! Fihn se cache hihihi !
- Fihn aller dormir... Hazel faire beaux rêves !
- Fihn disparait pas ! Fihn se cache hihihi !
- Fihn aller dormir... Hazel faire beaux rêves !
Et j'apprends maintenant qu'il n'est plus... Je ne peux l'admettre, pourtant le communicateur ne trouve pas de destinataire... Le SAS a sauté... Ils ont fait ça... Il a fait ça... Je prends mon bloc note, et m'échine à vouloir reproduire le visage de la boule de poils, les larmes me brouillant la vue... M'énervant... Je fini par éclater en sanglot silencieux à l'infirmerie jusqu'à m'endormir d'épuisement.
Hier j'ai reçu le message d'une humaine. Elle a connut Fihn aussi, il lui avait parlé de moi... Sauf qu'un soucis ce fait rapidement voir. Elle est rebelle... Et pourtant je me sentais obligé de lui répondre, ma tristesse et ma rancoeur débordants.
Je ne montrais à personne ce que je ressentais, je ne pouvais pas le permettre. Mon mutisme barrière incontournable aidait à ce qu'on me laisse tranquille. Un mal pour un bien dirons nous.
Mais cette humaine là bas... Était perdue, affaiblie comme un animal blessé... Comme moi. Sa famille adoptive cryogénisée - Mon frère d'arme et ami aussi. Je me sentais obligé de la voir quand elle m'avoua avoir quelque chose pour moi de la part de Fihn. Une photo de lui simplement... Mais je chéris déjà cette simple image qui a pourtant beaucoup de valeur pour l'humaine comme pour moi. Avoir un souvenir de ce qu'il fût n'a pas de prix.
Elle aussi croit l'entendre des fois... Devenons nous folle toutes deux ? Impossible... Ce ne peut être que psychologique.
Et dire que c'était juste ma mission, veillée sur lui en attendant de pouvoir l'emmener au Centre De Clonage pour lui permettre de rester en vie, simplement.
J'étais nerveuse, je ne savais pas quoi faire... J'allais faire une chose totalement interdite... Mais je m'y sentais obligé... Que faire ? Non. Je ne pouvais pas...
Le pire dans tout ça est que Fihn n'a pas parlé qu'à cette humaine de moi... L'auteur même de ma première cuve, un rebelle m'a dit "Tu es donc la fameuse Hazel de Fihn ?".
Après cette même cuve traumatisante et maladive, chez moi dans mon lit, j'ai ruminée mes pensées. C'était injuste. J'avais le droit à une nouvelle chance de vivre et lui non.
Par Ce petit gnoll du nom de Fihn...
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HRP: Dernière image inutilisable IG sauf si on vous l'a donné IG
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Kambei~7880
Posté le 23 Mai 2013 à 00:20
#229
Gardien du Souv.
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Les épilogues sont souvent amusants en ce que la pression retombe, au point que tout semble empreint d'une certaine légèreté. Du moins pour Kambei ; puisqu'il était fort probable que quelque bureaucrate impérial se fasse des ulcères sur cette crise-majeure-majeure-qui-met-en-péril-l'Humanité-apportez-moi-un-cafey-mon-petit.
Les sas étaient ouverts, original. La moitié du Secteur Râleur était dans la prison impériale, marrant. Du coup, personne avec qui discuter sur place...
Ainsi il était illégal pour un rebelle de passer en Secteur Important pour vaquer à ses occupations de rebelle avec ses petits camarades. Quelle honte!
L'humain se plaisait à imaginer le microcosme qui devait se développer en prison. Le moindre prisonnier impérial enfermé pour raison X avait la chance unique de pouvoir rencontrer des rebelles, plein de rebelles, un gros tas de rebelle dans lequel il pourrait littéralement plonger et faire une brasse.
Soit! Il fallait aussi y aller, puisque c'était la destination à la mode. Ainsi, vêtu de ses plus beaux atours, concentré de technologie furtive capable de faire disparaître jusqu'à l'ego d'un Haut Dignitaire (ne tentez pas l'expérience chez vous les enfants), il se dirigea dans les souterrains. Désert, le champ de bataille était devenu un poste-frontière, pire, une autoroute.
Emergeant des tunnels puis du militarium, fébrile, Kambei esquiva la première sentinelle qui avait visiblement pris une pause pour fouiller les environs. De planque en planque il progressait vers son objectif.
Il croisa une seconde sentinelle qui semblait l'avoir repéré. Pressant le pas, il entra dans un bar.
Fait cocasse, son module n'était pas activé, il venait de passer devant un soldat en l'ignorant... mais il ne fallait pas se déconcentrer, même si l'étau se resserrait.
Il fouilla dans sa poche, le temps de sortir quelques crédits.
Une heure plus tard, rentré chez lui, Kambei déposa un paquet sur son bar. Les doigt tremblant légèrement, il en souleva le couvercle pour révéler...
Une tourte à l'écureuil.
Si quelqu'un osait encore dire que les rebelles ne savaient pas mener des missions subtiles à bien, il se fourvoyait magistralement, oui monsieur!
Les sas étaient ouverts, original. La moitié du Secteur Râleur était dans la prison impériale, marrant. Du coup, personne avec qui discuter sur place...
Ainsi il était illégal pour un rebelle de passer en Secteur Important pour vaquer à ses occupations de rebelle avec ses petits camarades. Quelle honte!
L'humain se plaisait à imaginer le microcosme qui devait se développer en prison. Le moindre prisonnier impérial enfermé pour raison X avait la chance unique de pouvoir rencontrer des rebelles, plein de rebelles, un gros tas de rebelle dans lequel il pourrait littéralement plonger et faire une brasse.
Soit! Il fallait aussi y aller, puisque c'était la destination à la mode. Ainsi, vêtu de ses plus beaux atours, concentré de technologie furtive capable de faire disparaître jusqu'à l'ego d'un Haut Dignitaire (ne tentez pas l'expérience chez vous les enfants), il se dirigea dans les souterrains. Désert, le champ de bataille était devenu un poste-frontière, pire, une autoroute.
Emergeant des tunnels puis du militarium, fébrile, Kambei esquiva la première sentinelle qui avait visiblement pris une pause pour fouiller les environs. De planque en planque il progressait vers son objectif.
Il croisa une seconde sentinelle qui semblait l'avoir repéré. Pressant le pas, il entra dans un bar.
Fait cocasse, son module n'était pas activé, il venait de passer devant un soldat en l'ignorant... mais il ne fallait pas se déconcentrer, même si l'étau se resserrait.
Il fouilla dans sa poche, le temps de sortir quelques crédits.
Une heure plus tard, rentré chez lui, Kambei déposa un paquet sur son bar. Les doigt tremblant légèrement, il en souleva le couvercle pour révéler...
Une tourte à l'écureuil.
Si quelqu'un osait encore dire que les rebelles ne savaient pas mener des missions subtiles à bien, il se fourvoyait magistralement, oui monsieur!
L-X~19531
Posté le 23 Mai 2013 à 13:55
#230
Lady Chatterton
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Retour en arrière...
La journée avait été rude, le verdict se précisait, sans appel : les enfants n’en avait plus que pour quelques heures, quelques jours au maximum. Pour elle, ces « minigens » étaient avant tout des mystères à résoudre. Et des être appartenant à l’Humanité, autant que les autres. Pas de quoi être gaga, finalement. Juste de quoi s’arracher les plumes et s’épuiser pour essayer de changer un impossible en possible. Elle avait proposé une solution pour préserver en partie ces chères têtes blondes qui rendant les adultes niais : prolonger, peut-être, leur vie en enfermant leurs corps dans des cuves et leurs esprits dans un monde virtuel clos, une matrice en circuit fermé, loin de LA matrice dont elle ne voulait plus les voir s’approcher. En parallèle, Scarlett avait énoncé une autre idée. C’était ironique de voir les robots se casser le cul pour sauver ces âmes tandis que les humains, pour leur majorité, protestaient, pleuraient, juraient mais au final attendaient qu’on leur serve le miracle artificiel...
Oui, la journée avait été rude. La peur folle qu’elle avait ressenti quand elle était arrivée trop tard aux Archives, voyant les enfants, ces monstres terrifiants de puissance, s’emparer d’ARAS et mettre en péril toute la stabilité de Dreadcast et potentiellement, toute la survie de l’Humanité devant des humains attendris ou arrogants, l’avait mise face à l’irresponsabilité des ces hommes trop habitués à la non fin car non, personne ne pourrait les arrêter s’ils s’en prenaient à « elle ». Personne parmi eux en tous cas. Pourtant, sa crainte ne fut pas justifiée. Peut-être parce qu’une ombre, un nombre précédant sa rumeur, un providentiel intrus fut peut-être le deus ex machina protégeant la divinité de la machine. Ainsi soit-il…
Rude… Oui. Cet instant face au petit bonhomme à lunettes qui agonisait presque devant elle lorsqu’il avait fallu lui narrer la chronique de sa mort annoncée. Pas question de le traiter comme un débile ou de lui sortir des figures de style empoulées. Elle lui avait exposé la réalité, avec douceur, mais sans mensonge. La réalité crue et moche. Et l’alternative qu’elle pouvait leur proposer… Emeth y avait fait face avec peut-être plus de courage que certains adultes immortels qui peuplaient cette ville pourrie jusqu’aux os, rongée par une tumeur bien pire que celle qui bouffait le corps des mômes, ainsi qu’elle allait encore le constater très vite…
La journée fut rude et la nuit aussi… Revenue au CREST, elle avait retourné le problème dans tous les sens et commencé à travailler et à planifier le système de cuve dont elle espérait que Kambei et les autres ptits génies du coin le perfectionneraient. Plusieurs fois, elle revint aux radios et aux diagrammes, à ces mélanges de chiffres qui dansaient leur macabre pavane… Elle ne cessait de répéter qu’elle n’était pas médecin. Mais pour autant, ces gosses n’avaient plus besoin d’un médecin mais d’un faiseur de temps ou d’un magicien. Alors, elle se remit à la tâche.
La nuit fut aussi rude que le jour et c’est à l’approche de l’aube grise qu’elle traîna son corps fatigué jusqu’au Centre Militaire. Machinalement, elle se connecta au réseau du sas, ses process de défense tournant tout seul tandis qu’en parallèle, elle élaborait les plans matriciels d’un univers virtuel. Enfermée dans son domaine, l’IA copiait, tramait, tressait des projections numériques, se faisant oniromancienne pour forger un avenir digital à des êtres encore un peu vivants.
Le temps était compté, comme toujours. Alors elle faisait vite, trop vite. Son corps se reposait à peine. La défense du sas prendrait sa part et le reste de ses ressources étaient mobilisées à l’élaboration du havre des petits fantômes qui marchent encore. Elle ne prit pour elle-même aucune précaution.
Le réveil ne fut pas rude… Il ne fut simplement pas.
Lorsque Czevak l’attaqua, se fut une marionnette gesticulante, à peine animée qui lui fit face. La cuve l’accueillit. Mais son esprit n’était plus connecté à son être.
L’explosion des sas par les enfants l’avait coupée du monde. L_IA était enfermée en elle-même… quelque part.
... arrêt du temps.
La journée avait été rude, le verdict se précisait, sans appel : les enfants n’en avait plus que pour quelques heures, quelques jours au maximum. Pour elle, ces « minigens » étaient avant tout des mystères à résoudre. Et des être appartenant à l’Humanité, autant que les autres. Pas de quoi être gaga, finalement. Juste de quoi s’arracher les plumes et s’épuiser pour essayer de changer un impossible en possible. Elle avait proposé une solution pour préserver en partie ces chères têtes blondes qui rendant les adultes niais : prolonger, peut-être, leur vie en enfermant leurs corps dans des cuves et leurs esprits dans un monde virtuel clos, une matrice en circuit fermé, loin de LA matrice dont elle ne voulait plus les voir s’approcher. En parallèle, Scarlett avait énoncé une autre idée. C’était ironique de voir les robots se casser le cul pour sauver ces âmes tandis que les humains, pour leur majorité, protestaient, pleuraient, juraient mais au final attendaient qu’on leur serve le miracle artificiel...
Oui, la journée avait été rude. La peur folle qu’elle avait ressenti quand elle était arrivée trop tard aux Archives, voyant les enfants, ces monstres terrifiants de puissance, s’emparer d’ARAS et mettre en péril toute la stabilité de Dreadcast et potentiellement, toute la survie de l’Humanité devant des humains attendris ou arrogants, l’avait mise face à l’irresponsabilité des ces hommes trop habitués à la non fin car non, personne ne pourrait les arrêter s’ils s’en prenaient à « elle ». Personne parmi eux en tous cas. Pourtant, sa crainte ne fut pas justifiée. Peut-être parce qu’une ombre, un nombre précédant sa rumeur, un providentiel intrus fut peut-être le deus ex machina protégeant la divinité de la machine. Ainsi soit-il…
Rude… Oui. Cet instant face au petit bonhomme à lunettes qui agonisait presque devant elle lorsqu’il avait fallu lui narrer la chronique de sa mort annoncée. Pas question de le traiter comme un débile ou de lui sortir des figures de style empoulées. Elle lui avait exposé la réalité, avec douceur, mais sans mensonge. La réalité crue et moche. Et l’alternative qu’elle pouvait leur proposer… Emeth y avait fait face avec peut-être plus de courage que certains adultes immortels qui peuplaient cette ville pourrie jusqu’aux os, rongée par une tumeur bien pire que celle qui bouffait le corps des mômes, ainsi qu’elle allait encore le constater très vite…
La journée fut rude et la nuit aussi… Revenue au CREST, elle avait retourné le problème dans tous les sens et commencé à travailler et à planifier le système de cuve dont elle espérait que Kambei et les autres ptits génies du coin le perfectionneraient. Plusieurs fois, elle revint aux radios et aux diagrammes, à ces mélanges de chiffres qui dansaient leur macabre pavane… Elle ne cessait de répéter qu’elle n’était pas médecin. Mais pour autant, ces gosses n’avaient plus besoin d’un médecin mais d’un faiseur de temps ou d’un magicien. Alors, elle se remit à la tâche.
La nuit fut aussi rude que le jour et c’est à l’approche de l’aube grise qu’elle traîna son corps fatigué jusqu’au Centre Militaire. Machinalement, elle se connecta au réseau du sas, ses process de défense tournant tout seul tandis qu’en parallèle, elle élaborait les plans matriciels d’un univers virtuel. Enfermée dans son domaine, l’IA copiait, tramait, tressait des projections numériques, se faisant oniromancienne pour forger un avenir digital à des êtres encore un peu vivants.
Le temps était compté, comme toujours. Alors elle faisait vite, trop vite. Son corps se reposait à peine. La défense du sas prendrait sa part et le reste de ses ressources étaient mobilisées à l’élaboration du havre des petits fantômes qui marchent encore. Elle ne prit pour elle-même aucune précaution.
Le réveil ne fut pas rude… Il ne fut simplement pas.
Lorsque Czevak l’attaqua, se fut une marionnette gesticulante, à peine animée qui lui fit face. La cuve l’accueillit. Mais son esprit n’était plus connecté à son être.
L’explosion des sas par les enfants l’avait coupée du monde. L_IA était enfermée en elle-même… quelque part.
Inconnu
Posté le 23 Mai 2013 à 14:40
#231
Elix !!! Elix !!! Bordel !!! Réponds-moi !!!
Mais rien... plus rien... Des yeux vides de toute étincelle de vie, figés d'éternité sur le petit écran de mon com.
Elix !!! Je t'en prie, tu vas pas m'obliger à repasser ce putain de SAS !!
Réponds-moi...
Rien...
Rien...
Rien...
Mais rien... plus rien... Des yeux vides de toute étincelle de vie, figés d'éternité sur le petit écran de mon com.
Elix !!! Je t'en prie, tu vas pas m'obliger à repasser ce putain de SAS !!
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