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Forum Role Play » LA VIE A DC
[RP] Les chaises tournent
Créé par Inconnu le 10 Décembre 2011 à 17:04
Page 2/2 |
Visible par tout le monde
News — MAJ 4.11
Manerina~6356
Posté le 26 Janvier 2012 à 14:14
#21
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L'Elfe regarde le bar un long moment, se sert une vodcast et fait tourner le liquide transparent dans son verre.
Ces murs contiennent une âme... Vous pouvez détruire les briques, le béton, le ciment... Mais jamais cette âme... Elle est en chacun des êtres qui a franchit cette porte... Elle emplit de vie les coeurs purs et hante celui des autres.
Une âme ne meurt jamais...
La porte s'ouvre, un client entre, Mané avale son verre d'une traite et sourit au vautour:
"Bonjour, qu'est ce que je vous sers?"
Ces murs contiennent une âme... Vous pouvez détruire les briques, le béton, le ciment... Mais jamais cette âme... Elle est en chacun des êtres qui a franchit cette porte... Elle emplit de vie les coeurs purs et hante celui des autres.
Une âme ne meurt jamais...
La porte s'ouvre, un client entre, Mané avale son verre d'une traite et sourit au vautour:
"Bonjour, qu'est ce que je vous sers?"
Inconnu
Posté le 28 Janvier 2012 à 12:57
#22
Une vision revient assez souvent à Serval.
Celle d'une pièce austère. Une pièce laissée à l'état brut avec son sol et ses murs en béton, sans aucun ornement. Une pièce sombre dans laquelle la luminosité extérieure est filtrée par une épaisse couche poussiéreuse déposée sur le vitrage d'une unique fenêtre.
Au milieu de la pièce ce trouve une chaise.
De style contemporain, en plexi transparent, cette chaise est aussi poussiéreuse que le vitrage à proximité duquel on l'y à posée.
Dans cette vision, Serval est toujours debout et immobile face à cette chaise qu'il ne cesse d'observer. Par cette observation de nouvelles perceptions imprègnent son esprit sur cet objet assez anodin, au premier regard, et qui prend de nouvelles dimensions par la réflexion apportée.
De ses nouvelles perceptions, Serval prend conscience de mots clés dont il lui faudra trouver les serrures correspondantes pour apporter une signification à leurs symboliques dont l'énigme lui semble essentielle dans l'accomplissement de son destin.
Maintenant, Serval ne voyait plus cette chaise en simple siège mais en trompe oeil dont la simplicité représentative pouvait en fait renfermer tous les secrets de sa réussite.
Serval rassemble les mots clés "sentir et percevoir", "conscience et observation" ainsi que "apparence et réalité" et quitte la pièce avec le ressenti de ne pouvoir s'accomplir sans avoir trouvé le sens approprié à chacune de ces symboliques.
Celle d'une pièce austère. Une pièce laissée à l'état brut avec son sol et ses murs en béton, sans aucun ornement. Une pièce sombre dans laquelle la luminosité extérieure est filtrée par une épaisse couche poussiéreuse déposée sur le vitrage d'une unique fenêtre.
Au milieu de la pièce ce trouve une chaise.
De style contemporain, en plexi transparent, cette chaise est aussi poussiéreuse que le vitrage à proximité duquel on l'y à posée.
Dans cette vision, Serval est toujours debout et immobile face à cette chaise qu'il ne cesse d'observer. Par cette observation de nouvelles perceptions imprègnent son esprit sur cet objet assez anodin, au premier regard, et qui prend de nouvelles dimensions par la réflexion apportée.
De ses nouvelles perceptions, Serval prend conscience de mots clés dont il lui faudra trouver les serrures correspondantes pour apporter une signification à leurs symboliques dont l'énigme lui semble essentielle dans l'accomplissement de son destin.
Maintenant, Serval ne voyait plus cette chaise en simple siège mais en trompe oeil dont la simplicité représentative pouvait en fait renfermer tous les secrets de sa réussite.
Serval rassemble les mots clés "sentir et percevoir", "conscience et observation" ainsi que "apparence et réalité" et quitte la pièce avec le ressenti de ne pouvoir s'accomplir sans avoir trouvé le sens approprié à chacune de ces symboliques.
Inconnu
Posté le 28 Janvier 2012 à 13:02
#23
L'horloge tourne, une vieille relique d'un passé lontain que Lambda se complait à observer les courts moments où elle ne se plonge pas dans la matrice.
L'heure avance, les informations pleuvent. La faim et la soif la tenaillent mais ce n'est pas le bon moment, elle fait taire son estomac en avalant un café pour garder l'énergie dont elle a besoin.
Un autre message fuse, Lambda sourit légèrement. Puis une énieme fois elle se repasse l'enregistrement, se laissant aller en arrière contre le dossier de son canapé défoncé, avant de lever les yeux vers l'horloge qui lui indique la ronde des heures.
Elle murmure pour elle même: Tic tac... Tic tac...
L'heure avance, les informations pleuvent. La faim et la soif la tenaillent mais ce n'est pas le bon moment, elle fait taire son estomac en avalant un café pour garder l'énergie dont elle a besoin.
Un autre message fuse, Lambda sourit légèrement. Puis une énieme fois elle se repasse l'enregistrement, se laissant aller en arrière contre le dossier de son canapé défoncé, avant de lever les yeux vers l'horloge qui lui indique la ronde des heures.
Elle murmure pour elle même: Tic tac... Tic tac...
Inconnu
Posté le 05 Février 2012 à 10:57
#24
Quelque temps c’est écoulé depuis l’annonce de l’Ambassade. Les frontières de la Haute Ville sont tracées, et Requiem a été laissé au dehors.
Lambda avait accueilli la nouvelle avec une part de soulagement car la liberté n’a pas de prix. Pouvoir se déplacer sans contraintes dans son quartier de prédilection, délimité par le triangle que formaient les STV, la Prison et le CIPE, c’était presque un luxe.
C’était bien là la place de Requiem, tournée vers le Peuple et laissant aux autres les honneurs de la Noblesse et ce qui va avec de désillusions pour les non-batisseurs qui choisissent cette voie. L’Imperium avait cette fois choisit les siens et rejeté publiquement Requiem.
La Haute Ville appartenait à présent aux grandes corporations, les corporations coffre forts, celles ou les fortunes débordantes étaient gardées - ne servant à rien d’autre que montrer l’image de la puissance. Celles ou les grand patrons ne se préoccupaient pas du sort de leurs employés, dont la plupart si ils étaient encore dans les listing du personnel n’étaient en fait que des fantomes depuis longtemps invisibles aux yeux de tous. Celles qui continuaient à exploiter les Nemo Intra en leur offrant des stages sous payés sans même leur adresser la parole.
Mais au moins les choses étaient elles claires à présent et cela satisfaisait pleinement Lambda. Les dés avaient été jetés et à présent il ne restait plus qu’à jouer.
Lambda avait accueilli la nouvelle avec une part de soulagement car la liberté n’a pas de prix. Pouvoir se déplacer sans contraintes dans son quartier de prédilection, délimité par le triangle que formaient les STV, la Prison et le CIPE, c’était presque un luxe.
C’était bien là la place de Requiem, tournée vers le Peuple et laissant aux autres les honneurs de la Noblesse et ce qui va avec de désillusions pour les non-batisseurs qui choisissent cette voie. L’Imperium avait cette fois choisit les siens et rejeté publiquement Requiem.
La Haute Ville appartenait à présent aux grandes corporations, les corporations coffre forts, celles ou les fortunes débordantes étaient gardées - ne servant à rien d’autre que montrer l’image de la puissance. Celles ou les grand patrons ne se préoccupaient pas du sort de leurs employés, dont la plupart si ils étaient encore dans les listing du personnel n’étaient en fait que des fantomes depuis longtemps invisibles aux yeux de tous. Celles qui continuaient à exploiter les Nemo Intra en leur offrant des stages sous payés sans même leur adresser la parole.
Mais au moins les choses étaient elles claires à présent et cela satisfaisait pleinement Lambda. Les dés avaient été jetés et à présent il ne restait plus qu’à jouer.
Inconnu
Posté le 05 Février 2012 à 18:01
#25
Dwayne était assis sur un tabouret au Cirque, fumant cigarette sur cigarette.
Il regardait la lumière blanchâtre qui tombait du plafond du chapiteau et inondait la piste.
Elle l’éblouissait et il maintenait ses yeux mi clos afin de pouvoir encore et encore la scruter.
Tant de temps était passé depuis les évènements qui l’avait poussé à monter le Cirque.
Des conflits, des désillusions, des rencontres, puis un peu plus de responsabilité, des conflits de nouveaux…de la tristesse, encore, de la solitude…
Il se demandait jusqu’à où cette ville allait le ronger.
Il sentait qu’il devenait fou, comme la moitié des gens de cette ville.
Les plus intègres lâchaient souvent prises, les plus dingues devenaient parfois des rois.
Tout était en permanence broyé par cette machine infernale qu’étaient le pouvoir et l’argent, les ambitions et la survie.
Il voyait son secteur se modeler au gré des coups, des influences et malgré le fait qu’il n’avait jamais été pour une gouvernance quelconque, il avait suivi le courant, tel un poisson qui ne tient pas à lutter contre le courant de la rivière.
Il voyait que chacun prêchait pour sa paroisse et le comprenait sans difficulté.
Mais ce qui le rendait fou, c’était ces prises de paroles incessantes, ce flux d’informations continue, ces clans informels qui rabaissaient les discussions au stade de disputes de cours d’écoles.
Dwayne, s’aidant de ses jambes, fit pivoter le tabouret et se mit à tourner un premier coup.
« Toutes ces histoires de Conseil, d’Organisations Rebelles, tout ce beau merdier m’emmerde… »
Dwayne fit un tour de plus, en scrutant la lumière.
« Si au moins ils s’organisaient…
Que chacun ait ses idées….soit…. »
Dwayne stoppa le siège qui tournait sur lui-même en s’aidant des ses jambes.
« Mais maintenant que le Secteur Rebelle devient une gouvernance rebelle, autant qu’ils montent leur partis, que chacun s’affiche et s’affirme au sein d’un mouvement.
Là tout le monde parle, tout le monde a raison, on ne sait pas qui veut quoi et si tout est vraiment objectif…
Ils ne se rendent pas comptes que plus ils parlent, plus les gens sont noyés de paroles et la plupart du temps, leur manque de calme, de discernement, pousse les gens parfois à les « juger » sur leur aspect colérique, rabats joie…fussent ils les plus aptes à diriger le secteur. »
Il se repoussa e nouveau et se remit à faire des tours sur lui-même.
« Maintenant que le SR part dans cette direction, autant que la politique soit claire et distincte.
Là, ce bordel me donne envie de… »
A force de tourner sur lui-même et de penser à toutes ces discussions pour la plupart haineuses, mesquines, plus ou moins sans fondements ou constructives, Dwayne lâcha une gerbe de vomi et stoppa son tournoiement en grommelant.
Il regardait la lumière blanchâtre qui tombait du plafond du chapiteau et inondait la piste.
Elle l’éblouissait et il maintenait ses yeux mi clos afin de pouvoir encore et encore la scruter.
Tant de temps était passé depuis les évènements qui l’avait poussé à monter le Cirque.
Des conflits, des désillusions, des rencontres, puis un peu plus de responsabilité, des conflits de nouveaux…de la tristesse, encore, de la solitude…
Il se demandait jusqu’à où cette ville allait le ronger.
Il sentait qu’il devenait fou, comme la moitié des gens de cette ville.
Les plus intègres lâchaient souvent prises, les plus dingues devenaient parfois des rois.
Tout était en permanence broyé par cette machine infernale qu’étaient le pouvoir et l’argent, les ambitions et la survie.
Il voyait son secteur se modeler au gré des coups, des influences et malgré le fait qu’il n’avait jamais été pour une gouvernance quelconque, il avait suivi le courant, tel un poisson qui ne tient pas à lutter contre le courant de la rivière.
Il voyait que chacun prêchait pour sa paroisse et le comprenait sans difficulté.
Mais ce qui le rendait fou, c’était ces prises de paroles incessantes, ce flux d’informations continue, ces clans informels qui rabaissaient les discussions au stade de disputes de cours d’écoles.
Dwayne, s’aidant de ses jambes, fit pivoter le tabouret et se mit à tourner un premier coup.
« Toutes ces histoires de Conseil, d’Organisations Rebelles, tout ce beau merdier m’emmerde… »
Dwayne fit un tour de plus, en scrutant la lumière.
« Si au moins ils s’organisaient…
Que chacun ait ses idées….soit…. »
Dwayne stoppa le siège qui tournait sur lui-même en s’aidant des ses jambes.
« Mais maintenant que le Secteur Rebelle devient une gouvernance rebelle, autant qu’ils montent leur partis, que chacun s’affiche et s’affirme au sein d’un mouvement.
Là tout le monde parle, tout le monde a raison, on ne sait pas qui veut quoi et si tout est vraiment objectif…
Ils ne se rendent pas comptes que plus ils parlent, plus les gens sont noyés de paroles et la plupart du temps, leur manque de calme, de discernement, pousse les gens parfois à les « juger » sur leur aspect colérique, rabats joie…fussent ils les plus aptes à diriger le secteur. »
Il se repoussa e nouveau et se remit à faire des tours sur lui-même.
« Maintenant que le SR part dans cette direction, autant que la politique soit claire et distincte.
Là, ce bordel me donne envie de… »
A force de tourner sur lui-même et de penser à toutes ces discussions pour la plupart haineuses, mesquines, plus ou moins sans fondements ou constructives, Dwayne lâcha une gerbe de vomi et stoppa son tournoiement en grommelant.
Inconnu
Posté le 12 Février 2012 à 12:30
#26
Lambda faisait pensivement rouler ses dés d'une main à l'autre tout en tournant lentement sur sa chaise.
Elle avait entendu à plusieurs reprises le message de l’Ambassadrice, diffusé largement dans la ville et n’avait toujours pas compris au fond ce qui l’avait poussé à démissionner.
Cela resterait sans doute un de ses secrets que l’impérium savait si bien garder scellé. Une démission en plein chantier, et un Empire laissé une fois de plus aux mains d’un ensemble de Hauts Dignitaires dont aucun probablement ne prendrait de décision ni ne rassurerait le peuple. Probablement étaient-ils trop préoccupés à défendre leur droit et leurs qualités indéniables à être le prochain dirigeant de l’Imperium.
Lambda imaginait qu’il ne serait pas simple de choisir entre l’ex Déléguée de la DAI, dont les décisions avaient souvent été critiquées à tort selon elle, et l’un des deux cadors des consortiums Sins et Armacham. Il était probable que le nouvel Ambassadeur ne sortirait du lot que lorsque certains auraient renoncé provisoirement à leurs ambitions qu'ils auraient de toute façon tout loisir d'exercer à leur tour.
Si beaucoup se réjouissaient de la démission de l’ex Ambassadrice, Lambda n’en était qu’à demi satisfaite. Elea avait tenté ce qu’elle pouvait pour détruire Requiem et tous ceux qu’elle pensait coupable de dissidence, certes, mais elle n’avait pas pour cela attendu d’être Ambassadrice et ce rôle l’avait d’ailleurs assez éloignée pour que Requiem puisse en réalité enfin respirer un peu. Mais au-delà de ces simples considérations, ce qui causait plus de souci à Lambda était cette élection qui tardait. Non pas que l’absence d’un dirigeant changeait quoi que ce fut, quoique sans doute cela devait au moins ralentir les activités, mais elle craignait que le projet de la Haute Ville ne soit pas encore aussi abouti qu’il le devait et qu’un pas en arrière ne soit fait avec le prochain nominé parmi les dignitaires.
Elle en était la de ses réflexions quand un visage familier apparu sur l’écran de la cafétéria virtuelle de Requiem. Lambda sourit en écoutant la jeune kobold évoquer la politique de Requiem et répond longuement, se désintéressant un moment de celle de l’Impérium et du petit écureuil qui avait pris la place de l’Ambassadrice.
Elle avait entendu à plusieurs reprises le message de l’Ambassadrice, diffusé largement dans la ville et n’avait toujours pas compris au fond ce qui l’avait poussé à démissionner.
Cela resterait sans doute un de ses secrets que l’impérium savait si bien garder scellé. Une démission en plein chantier, et un Empire laissé une fois de plus aux mains d’un ensemble de Hauts Dignitaires dont aucun probablement ne prendrait de décision ni ne rassurerait le peuple. Probablement étaient-ils trop préoccupés à défendre leur droit et leurs qualités indéniables à être le prochain dirigeant de l’Imperium.
Lambda imaginait qu’il ne serait pas simple de choisir entre l’ex Déléguée de la DAI, dont les décisions avaient souvent été critiquées à tort selon elle, et l’un des deux cadors des consortiums Sins et Armacham. Il était probable que le nouvel Ambassadeur ne sortirait du lot que lorsque certains auraient renoncé provisoirement à leurs ambitions qu'ils auraient de toute façon tout loisir d'exercer à leur tour.
Si beaucoup se réjouissaient de la démission de l’ex Ambassadrice, Lambda n’en était qu’à demi satisfaite. Elea avait tenté ce qu’elle pouvait pour détruire Requiem et tous ceux qu’elle pensait coupable de dissidence, certes, mais elle n’avait pas pour cela attendu d’être Ambassadrice et ce rôle l’avait d’ailleurs assez éloignée pour que Requiem puisse en réalité enfin respirer un peu. Mais au-delà de ces simples considérations, ce qui causait plus de souci à Lambda était cette élection qui tardait. Non pas que l’absence d’un dirigeant changeait quoi que ce fut, quoique sans doute cela devait au moins ralentir les activités, mais elle craignait que le projet de la Haute Ville ne soit pas encore aussi abouti qu’il le devait et qu’un pas en arrière ne soit fait avec le prochain nominé parmi les dignitaires.
Elle en était la de ses réflexions quand un visage familier apparu sur l’écran de la cafétéria virtuelle de Requiem. Lambda sourit en écoutant la jeune kobold évoquer la politique de Requiem et répond longuement, se désintéressant un moment de celle de l’Impérium et du petit écureuil qui avait pris la place de l’Ambassadrice.
Inconnu
Posté le 12 Février 2012 à 16:57
#27
Manerina~6356
Posté le 08 Mars 2012 à 14:12
#28
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Voilà quelques jours que l'elfe sortait de chez elle, laissant ses pieds la guider sans réfléchir à l'endroit où ils la menaient, s’asseyait par terre, s'adossait contre le mur du bar et commençait à jeter des cailloux tout en réfléchissant.
Les cailloux roulaient par terre et les idées se bousculaient dans sa tête.
Elle vit passer plusieurs habitués du bar, des amis, des militaires, des agents du CdO, des âmes perdues, des némos, des êtres de la haute et peut être même un rebelle en train de courir, mais ça elle n'en était pas sûre...
Elle a eu droit à plusieurs types de regards, porteur chacun d'un message tacite "Pauvre Mané", "Tiens le coup", "C'est injuste", "Bien fait", "Qu'est ce que tu fous encore là toi?", "Je suis avec toi"...
Certains avaient juste passé leur chemin, d'autres s’asseyaient à ses côtés s'adonnant eux aussi au lancé de cailloux, parfois un baiser se posait sur sa joue en passant, quelques mots ou un sourire muet rythmaient son activité favorite du moment.
Elle avait ressenti beaucoup de pitié et de compassion dans les yeux de la plupart d'entre eux, pourtant contre toute attente elle ressentait une sorte d'euphorie. Le troll avait très bien trouvé la comparaison "[...] Comme les dernières forces, te permettant de te relever meme agonisant, pour te battre..."
Assise contre ce mur elle avait compris une chose, bien que ce bar avait été toute sa vie depuis qu'elle était ici, bien qu'elle aurait imaginé dépérir si on le lui enlevait, elle se rendait compte que le Requiem vivait dans son coeur et qu'en fin de compte personne ne le lui avait enlevé. Les tête à tête avec Dame Vodcast se faisaient juste un peu plus rares, mais ce n'était pas une si mauvaise chose au fond...
La roue tourne, elle ne s'arrête jamais de tourner. Et l'Elfe savait qu'elle allait tourner encore une fois...
Les cailloux roulaient par terre et les idées se bousculaient dans sa tête.
Elle vit passer plusieurs habitués du bar, des amis, des militaires, des agents du CdO, des âmes perdues, des némos, des êtres de la haute et peut être même un rebelle en train de courir, mais ça elle n'en était pas sûre...
Elle a eu droit à plusieurs types de regards, porteur chacun d'un message tacite "Pauvre Mané", "Tiens le coup", "C'est injuste", "Bien fait", "Qu'est ce que tu fous encore là toi?", "Je suis avec toi"...
Certains avaient juste passé leur chemin, d'autres s’asseyaient à ses côtés s'adonnant eux aussi au lancé de cailloux, parfois un baiser se posait sur sa joue en passant, quelques mots ou un sourire muet rythmaient son activité favorite du moment.
Elle avait ressenti beaucoup de pitié et de compassion dans les yeux de la plupart d'entre eux, pourtant contre toute attente elle ressentait une sorte d'euphorie. Le troll avait très bien trouvé la comparaison "[...] Comme les dernières forces, te permettant de te relever meme agonisant, pour te battre..."
Assise contre ce mur elle avait compris une chose, bien que ce bar avait été toute sa vie depuis qu'elle était ici, bien qu'elle aurait imaginé dépérir si on le lui enlevait, elle se rendait compte que le Requiem vivait dans son coeur et qu'en fin de compte personne ne le lui avait enlevé. Les tête à tête avec Dame Vodcast se faisaient juste un peu plus rares, mais ce n'était pas une si mauvaise chose au fond...
La roue tourne, elle ne s'arrête jamais de tourner. Et l'Elfe savait qu'elle allait tourner encore une fois...
Inconnu
Posté le 08 Mars 2012 à 14:54
#29
Lambda tournait dans sa cellule comme un animal en cage, il ne lui manquait plus qu'à montrer les crocs pour que la comparaison soit parfaite. Un pensée amusante lui vint, l'Empire avait su au fil des siècle remplacer les animaux qui avaient existé par la population de la ville.
- "Traités comme des chiens... des chiens dans un jeu de quille"
Des expressions qui appartenaient au passé et dont elle ne savait au juste d'où elle lui venait. On l'a comparait à une louve, de louve elle n'en avait jamais vu la couleur mais ce qui était bien certain c'est qu'elle savait ce que voulait dire une meute. Une pensée pour Opaline qui aurait trouvé certainement de jolis mots à rattacher à la meute, les meutes, l'émeute...
L'enfermement, la déchéance de statut, c'était la seule réponse que savait donner cet Empire à ceux qui sortaient la tête du rang. Ces animaux dont ils s'amusaient, traités avec la condescendance qu'on réserve à un simple d'esprit quand le notre est obtu et fermé, la réponse des faibles. Une caresse là, un coup de pied ailleurs, l'Empire faisait ronronner la noblesse et hurler la meute.
Lambda s'arrête de tourner et se laisse glisser le dos au mur. Elle se parle pour combler sa solitude dans sa cellule d'isolement, ne pouvant rien distinguer, rien entendre.
- "Ca ne fait que commencer... ça ne fait que commencer..."
(clin d'oeil à Alejandro pour les expressions du passé)
- "Traités comme des chiens... des chiens dans un jeu de quille"
Des expressions qui appartenaient au passé et dont elle ne savait au juste d'où elle lui venait. On l'a comparait à une louve, de louve elle n'en avait jamais vu la couleur mais ce qui était bien certain c'est qu'elle savait ce que voulait dire une meute. Une pensée pour Opaline qui aurait trouvé certainement de jolis mots à rattacher à la meute, les meutes, l'émeute...
L'enfermement, la déchéance de statut, c'était la seule réponse que savait donner cet Empire à ceux qui sortaient la tête du rang. Ces animaux dont ils s'amusaient, traités avec la condescendance qu'on réserve à un simple d'esprit quand le notre est obtu et fermé, la réponse des faibles. Une caresse là, un coup de pied ailleurs, l'Empire faisait ronronner la noblesse et hurler la meute.
Lambda s'arrête de tourner et se laisse glisser le dos au mur. Elle se parle pour combler sa solitude dans sa cellule d'isolement, ne pouvant rien distinguer, rien entendre.
- "Ca ne fait que commencer... ça ne fait que commencer..."
(clin d'oeil à Alejandro pour les expressions du passé)
Manerina~6356
Posté le 12 Mars 2012 à 17:56
#30
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L'Elfe ouvre les portes du bar et entre en souriant. En regardant la poussière qui s'est accumulée à certains endroits, une seule phrase lui traverse alors l'esprit:
"La roue tourne..."
"La roue tourne..."
Manerina~6356
Posté le 09 Mai 2012 à 15:03
#31
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Mané actionne le pistolet chargé d'encre et l'aiguille se met à tourner...
Amis
Famille
Frères d'armes
La Meute prouve sa dévotion et son unité chaque jour qui passe.
"Le Requiem est en chacun de vous..."
Un rite
Un emblème
Une signe distinctif
Une marque d'appartenance
Une envie d'exhiber ses convictions
"Es tu prête à souffrir?"
"Pour Requiem!"
Un à un, ils marquent leur peau
Un symbole à leur image
Une trace qui ne s'effacera jamais
A l'image de leur foi
L'image d'un loup
Un loup qui leur rappellera qui ils sont
Un loup qui rappellera aux autres de se méfier
"Un homme peut en cacher un autre, mais un loup cache toute une meute..."
Amis
Famille
Frères d'armes
La Meute prouve sa dévotion et son unité chaque jour qui passe.
"Le Requiem est en chacun de vous..."
Un rite
Un emblème
Une signe distinctif
Une marque d'appartenance
Une envie d'exhiber ses convictions
"Es tu prête à souffrir?"
"Pour Requiem!"
Un à un, ils marquent leur peau
Un symbole à leur image
Une trace qui ne s'effacera jamais
A l'image de leur foi
L'image d'un loup
Un loup qui leur rappellera qui ils sont
Un loup qui rappellera aux autres de se méfier
"Un homme peut en cacher un autre, mais un loup cache toute une meute..."
Inconnu
Posté le 08 Juin 2012 à 23:38
#32
La roue tourne toujours. Elle tourne parfois vite, parfois lentement, tout dépend de la perspective. Et elle finit forcément par revenir au même point, entrainée par les plus grosses pièces de l’engrenage.
Les autres crans s’imbriquent tant bien que mal les uns dans les autres pour faire tourner la grande roue. Parfois certains s’accélèrent en une course effrénée pour tenter d’influer sur sa course, mais bien vite ils finissent par céder. Entrainés par l’inéluctable, ils reviennent à leur place dans l’engrenage.
Un système si bien réglé que rien ne peut l’arrêter, qui broie inexorablement les volontés et toute tentative de dissidence d’un moyeu épris de liberté qui voudrait tourner dans l’autre sens. Quelques grincements, un tour de clé, et tout se remet en place. Rien ne doit déranger le mécanisme, au risque de casser un cran, de bloquer la machine.
Pourtant parfois une pièce tourne trop vite, si vite qu’elle finit par s’éjecter de l'engrenage. Alors le premier choc passé les autres se resserrent, et joignent à nouveau leurs crans pour reprendre le même rythme qui se veut rassurant.
Lambda soupire dans sa cellule en réfléchissant, faisant tourner une pièce entre ses doigts. Dans quel sens doit tourner la roue ? Que font les pièces qui quittent l’engrenage ? La louve se sent un peu vide, vaguement écœurée et attristée, elle regarde la pièce et referme sa main sur elle.
Les autres crans s’imbriquent tant bien que mal les uns dans les autres pour faire tourner la grande roue. Parfois certains s’accélèrent en une course effrénée pour tenter d’influer sur sa course, mais bien vite ils finissent par céder. Entrainés par l’inéluctable, ils reviennent à leur place dans l’engrenage.
Un système si bien réglé que rien ne peut l’arrêter, qui broie inexorablement les volontés et toute tentative de dissidence d’un moyeu épris de liberté qui voudrait tourner dans l’autre sens. Quelques grincements, un tour de clé, et tout se remet en place. Rien ne doit déranger le mécanisme, au risque de casser un cran, de bloquer la machine.
Pourtant parfois une pièce tourne trop vite, si vite qu’elle finit par s’éjecter de l'engrenage. Alors le premier choc passé les autres se resserrent, et joignent à nouveau leurs crans pour reprendre le même rythme qui se veut rassurant.
Lambda soupire dans sa cellule en réfléchissant, faisant tourner une pièce entre ses doigts. Dans quel sens doit tourner la roue ? Que font les pièces qui quittent l’engrenage ? La louve se sent un peu vide, vaguement écœurée et attristée, elle regarde la pièce et referme sa main sur elle.
Inconnu
Posté le 09 Juin 2012 à 11:11
#33
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