EDC de 34404

Ce point ou on ne sait plus expliquer ce qui déraille.
Comment distinguer le regard sur un fait du moment ou il est vraiment problématique.
A part ce regard posé dessus, qu'est ce qui distingue un échec d'une réussite et toutes les nuance entre ces deux opposés ?

Ainsi on peut faire et refaire d'un même évènement bien des choses, allant d'un extrême à l'autre sans savoir vraiment ou se situe la limite du tangible ni à quel moment on la franchit.

Le plus souvent nos réactions émotives sont le filtre tout autant subjectif et parcellaire qu'indispensable qui nous permet d'agir.
Les problèmes viennent lorsqu'on commence à réfléchir. Surement cela qu'on nomme conscience.
Le truc qui fait de nous des êtres insatisfaits qui pensent à tous les possibles, font un vague tri pour garder un choix basé sur des convictions que l'on juge satisfaisantes avec tout aussi peu de discernement.

Cet égocentrisme déformant est à la base d'autant de merveilles que d'horreurs. Alors on construit des consensus pour reproduire ce système à plus grande échelle. Surement pour accumuler un plus grand nombres d'erreurs encore en essayant de réduire le nombre de possibilités. Ça doit être ce qu'on appelle une société, et l'entropie.

C'est à ce moment là qu'on exclut ou vénère, qu'on érige des statues, qu'on en détruit, qu'on décide de ce qui est bon ou mauvais une fois dépassé les principes élémentaires de quelques besoins vitaux comme la survie, le partage, la nécessité de ne pas trop s'entretuer ou se nuire au sein d'un même groupe pour pouvoir dominer. Au fur et à mesure que l'on s'enfonce un peu plus à chaque pas, on finit par inventer la science, elle aussi capable de démontrer toute chose ou son contraire.

C'est sur ces bases que j'ai finalement conclu que mon fils déraisonne.